
Après que, ce mardi 12 mars, des étudiants militants pro-palestiniens ont interdit, lors d’une journée de protestation contre la guerre à Gaza, l’entrée de l’amphithéâtre Boutmy de Science Po Paris à une étudiante juive, aux cris de « Ne la laissez pas entrer, c’est une sioniste », ou encore « From the river to the sea »,
Après que l’amphithéâtre Boutmy ait été estampillé « Gaza » et qu’y flottent des drapeaux palestiniens,
la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a condamné sur X la scène, sans une fois citer le mot « antisémitisme ».
Des étudiants de Sciences Po bloquent un amphithéâtre pour protester contre les massacres à Gaza pic.twitter.com/fKpqzezS92
— BFMTV (@BFMTV) March 12, 2024
Nos établissements sont des lieux d’études et de débats. Le droit doit y être strictement respecté.
— Sylvie Retailleau (@sretailleau) March 12, 2024
Il est intolérable et choquant d’y subir la moindre discrimination, la moindre incitation à la haine.
Je viens de me rendre à @sciencespo pour faire un point avec la direction.… pic.twitter.com/MZbM8g9HFp
— Sciences Po (@sciencespo) March 12, 2024
Mentionnons les rares voix qui se sont exprimées avec limpidité:
« Ce qui s’est passé a un nom : l’antisémitisme », a écrit Aurore Bergé, ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations.
« La dérive de Sciences Po est inquiétante. L’école doit garantir la sécurité des étudiants de confession juive et prendre des mesures de sanctions immédiates », a souligné pour sa part le député Renaissance Benjamin Haddad.
TJ