Elle a toujours un goût de cendres, cette Journée internationale de la Femme, Preuve s’il en est des injustices et autres violences faites à tant, excisées, humiliées, battues, exploitées, bâillonnées, emprisonnées, mariées, tuées au nom de quelque « honneur » galvaudé, et, cette année, violées par un mouvement terroriste qui a filmé son forfait, les a mutilées, massacrées, brûlées, enlevées, engeôlées, et qui pourtant mène la danse, puisque nous voilà, là, attendant que des barbares acceptent de remettre une « liste » de plus en plus hypothétique qui nous donnerait a minima à savoir qui encore est … en vie.
Alors, si vendredi 8 mars, des Israéliennes influentes parmi lesquelles une ex-présidente de la Cour suprême, une militante, une artiste, un auteur ou une actrice reconnues exigeront la libération des femmes otages comme elles le font via une video, tous nous penserons cette année à ces 19 Israéliennes dont les 5 premières ont été tuées en captivité et les 14 autres « présumées » encore en vie:
Ofra, Judy, Shani, Maya, Inbar, Noa, Romi, Arbel, Carmel, Eden, Doron, Liri, Daniela, Shiri, Karina, Amit, Agam, Emily, Naama : nous redirons vos prénoms
Pour info: la campagne, créée par le Forum des familles d’otages et disparus, a été réalisée et écrite par Ariel Margalit.
Il s’agit de la journée internationale des droits des femmes et non de la journée de « la femme ». « La femme » n’est qu’un concept.
où sont nos féministes? Elles sont aveugles ,elles ne parlent pas des Israéliennes violées et tuées , des Iraniennes , des Afghanes… ?
Alors pourquoi cette journée? pour se donner bonne conscience.