Le billet de Jacquot Grunewald. De Sim’hat Tora au Ramadan

Sim’hat Tora signifie la « Joie de la Tora ». Elle est la dernière des fêtes d’automne après Roch Hachana, Kippour, Soucoth… Pendant les sept jours de Soucoth, on offrait au Temple, en sacrifice, un total de 70 taureaux.

70 est le nombre conventionnel des nations et ces sacrifices avaient pour objet d’obtenir en leur faveur le pardon divin. Cette contribution à la fraternité universelle accomplie – de nos jours encore, par la lecture liturgique qu’on en fait – Israël se retrouve seul à seul avec l’Auteur de la Tora.

Ne proclame-t-elle pas que le graveur divin des Dix Paroles sur la pierre par Moïse taillée dicta la Tora à Israël par son intermédiaire?

Ce sont ces retrouvailles entre l’Auteur de la Tora et Israël qui la chérit, qui font éclater la joie de la fête, la danse avec les Rouleaux et la reprise de leur lecture, comme s’ils nous étaient nouvellement remis.

Et voilà que Sim’hat Tora dont le Hamas a anéanti la joie en y commettant l’irréparable se trouve arrimée au Ramadan. Je veux dire que la proximité du Ramadan, qui menace du pire, pourrait arracher à la barbarie la libération des otages. 

Le Ramadan dure 29 ou 30 jours. Avant de finir, la nuit d’El Qader, « Nuit du Destin », est pour ses fidèles la plus sainte des nuits. Elle célèbre le début de la dictée du Coran par Allah à Mohamed!

Si bien qu’une joie commune aurait dû unir Sim’hat Tora et le Ramadan, la joie et une fierté réciproque pour la révélation faite aux hommes de la parole divine.

Par quelle aberration la violence d’un islam dévoyé a-t-il pourri son message? Il faudra bien plus de temps que la reconstruction de Gaza pour l’assainir.

© J.G.

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