Les responsables allemands ont annoncé une enquête sur les propos tenus par les lauréats du Festival du film de Berlin, qui critiquaient vivement les actions défensives d’Israël contre le Hamas. Ces commentaires, émanant de personnalités éminentes de l’industrie cinématographique, ont déclenché une controverse autour du débat juste et équilibré sur le conflit à Gaza, mettant en lumière la lutte en cours contre l’antisémitisme dans les sphères culturelles.
Lors du gala des prix de la Berlinale, un événement prestigieux qui attire l’attention du monde entier, certains lauréats ont profité de l’occasion pour exprimer leurs opinions sur le conflit en cours à Gaza. Notamment, le cinéaste américain Ben Russell, orné d’un foulard palestinien, et le cinéaste palestinien Basel Adra, ont lancé de fortes accusations contre Israël, qualifiant ses actions défensives de génocide et de massacre. Ces déclarations, faites sur une scène financée par les contribuables allemands, ont suscité l’inquiétude quant à la description unilatérale d’une situation complexe, éclipsant les événements tragiques du 7 octobre, lorsque le Hamas a lancé une attaque brutale et non provoquée contre des civils israéliens.
Le gouvernement allemand, réfléchissant à sa responsabilité historique et à son engagement inébranlable dans la lutte contre l’antisémitisme, a exprimé sa désapprobation face à ces propos. Le chancelier Olaf Scholz et la porte-parole Christiane Hoffmann ont souligné l’importance de reconnaître la genèse du conflit actuel – les attaques odieuses du Hamas qui ont pris pour cible des vies innocentes. La ministre de la Culture Claudia Roth et le maire de Berlin Kai Wegner, initialement vus applaudissant les commentaires des cinéastes, ont depuis exprimé leur rejet de la rhétorique antisémite, soulignant que de telles perspectives n’ont pas leur place à Berlin ni ailleurs en Allemagne.
Cet incident survenu à la Berlinale n’est pas un cas isolé mais le reflet d’un problème plus large au sein des communautés culturelles et artistiques, où l’antisémitisme et les préjugés contre Israël restent souvent incontrôlés. L’ambassadeur d’Israël en Allemagne, Ron Prosor, a fait remarquer de manière poignante la tendance alarmante de la scène culturelle allemande à fournir une plateforme exclusivement aux voix qui cherchent à délégitimer Israël. Ce parti pris non seulement déforme la réalité du conflit, mais contribue également à la propagation de l’antisémitisme sous couvert d’expression artistique.
En réponse à cet incident, les organisateurs de la Berlinale ont déclaré que les opinions exprimées par les lauréats ne représentaient pas la position du festival. Cependant, l’engagement du festival à prévenir de tels incidents à l’avenir reste sous surveillance. Alors que l’Allemagne est aux prises avec sa responsabilité de promouvoir un discours juste et informé sur les conflits internationaux, en particulier ceux impliquant Israël, la nécessité d’être vigilant contre l’antisémitisme sous toutes ses formes est plus cruciale que jamais.
Cet épisode nous rappelle brutalement les défis auxquels Israël est confronté sur la scène internationale, où son droit de se défendre et de défendre ses citoyens est souvent éclipsé par des accusations infondées et des préjugés. Il souligne l’importance de rester unis pour soutenir Israël, en plaidant pour une compréhension équilibrée et compatissante des complexités du conflit au Moyen-Orient. À mesure que nous avançons, défendons les valeurs de vérité, de justice et de paix, en veillant à ce que les discours de toutes les parties soient entendus et à ce que la lutte contre l’antisémitisme reste une préoccupation primordiale pour tous ceux qui chérissent la démocratie et les droits de l’homme.
Au dix-neuvième et au début du vingtième siècle c’est par le biais des milieux culturel et universitaire que le nazisme s’est progressivement développé en Allemagne : de Fichte au 3eme Reich en passant par Wagner et le 2eme Reich.
Aujourd’hui c’est exactement la même chose qui se passe mais pas particulièrement en Allemagne : dans TOUT le monde occidental, pays anglo-saxons et France en tête.
La Sorbonne, Sciences Po, Harvard et (pire que tout) Berkeley font partie des nouveaux Temples de la Haine.
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