The Shoah Abyss in the Detached Cinematography
The entire The Zone of Interest film by Jonathan Glazer is a muted cry over our people exterminated in the Holocaust by the Nazis and their collaborators. And this is the main point of making it. Very just and timely point to make.
That Grey Concrete House
That great concrete house has bothered me for over a quarter of a century. I knew about it always, and saw it for the first time in the end of the 1990s when we started to visit Poland, Krakow and Auschwitz regularly for a number of reasons and projects. “And there, there is the house of the Auschwitz commandant Höss, the cursed house’ – our friend and colleague, great Polish cinematographer late Andrzej Jeziorek, the man who got his Oscar for everything non-fiction in The Schindler List, and who contributed at large to the Polish cinema in general and to the Holocaust theme in the world cinema, in particular, has told to my husband and myself on a sunny spring day when we were on our way to film at that embodiment of evil on the earth.
I filmed there several times and thoroughly. I know the landscape in, our and around. There are two things apart from the Auschwitz camp itself which did and still bother me in that never-to-be-cured place. Those oh-so-normal houses making a couple of villages in a close proximity of the giant fabric of death, and that great concrete house.
Auschwitz Commandant Rudolf Höss’ and his family house in Osviencim, Poland. IR ©. 2000.
I never understood how people could live their own normal life in those houses, which was, still and will be a grotesque and unbearable contrast of good and evil to me. Irrelevantly from a pure geography and forced upon them circumstances. On this planet, there is barely such a thing as a pure geography, and if you are not an eating-sleeping physiological bio-machine, you can get your say and your reaction to the circumstances imposed upon yourself. Not always, but more often than people get comfort to think.
Traduction en français par Daniella Pinkstein
La zone de l’horreur sans disparition : Le cri muet de Jonathan Glazer
L’abîme de la Shoah dans la cinématographie distanciée
Tout le film « La Zone d’intérêt » de Jonathan Glazer est un cri sourd devant l’extermination de notre peuple pendant la Shoah par les nazis et leurs collaborateurs. Et c’est là, précisément, l’objectif principal du film. Parti pris aussi juste qu’opportun.
Cette maison grise en béton
Voilà un quart de siècle que cette grande maison en bêton m’importune. Je la connaissais pour ainsi dire depuis toujours. Je l’avais vue vue pour la première fois vers la fin des années 1990, lorsque nous avions commencé mon mari et moi à nous rendre régulièrement en Pologne, à Cracovie et à Auschwitz pour un certain nombre de projets. Et là, se tient la maison du commandant Höss d’Auschwitz, la maison maudite », nous a un jour rapporté Andrzej Jeziorek, un jour de printemps ensoleillé, tandis que nous nous apprêtions à filmer l’incarnation du mal sur terre. Andrezj Jeziorek, notre ami et collègue, est un cinéaste polonais qui a reçu un Oscar pour la partie non-fictionnelle de La liste de Schindler, qui a surtout grandement contribué au cinéma polonais en particulier, et à la connaissance et la transmission de la Shoah dans le cinéma en général.
J’ai tourné là-bas à plusieurs reprises. Je connais le paysage intérieur, extérieur et alentour. Outre le camp d’Auschwitz lui-même, deux éléments me dérangent profondément dans ce lieu insurmontable. Ces habitations tout à fait normales qui constituent les villages mitoyens de cette gigantesque fabrique de la mort, et cette grande maison en béton.
Je n’ai jamais compris comment quiconque pouvait mener une vie simple et tranquille dans ces maisons, en contraste épouvantable et grotesque, entre d’un côté le quotidien et de l’autre le mal absolu. Ces maisons sont le fruit de circonstances imposées et d’une pure géographie. Sur cette planète, il n’existe pratiquement jamais de géographie pure, – et à moins que nous ne soyez une machine, mangeant-dormant, il y a toujours moyen de réagir aux circonstances imposées, et cela bien plus souvent que l’on ne le croit.
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© Inna Rogatchi
A PROPOS DE L’AUTEUR
Inna Rogatchi est l’auteur du projet spécial War & Humanity né au lendemain du massacre du 7 octobre 2023 en Israël. Inna est une personnalité publique, écrivaine, universitaire, artiste, conservatrice d’art et cinéaste de renommée internationale, l’auteur du film très prisé sur Simon Wiesenthal : Les leçons de la survie et d’autres documentaires importants sur l’histoire moderne. Elle est experte en diplomatie publique et a été conseillère de longue date en affaires internationales auprès des membres du Parlement européen. Elle donne de nombreuses conférences sur des sujets de politique internationale et de diplomatie publique. Sa marque de fabrique professionnelle est un mélange d’histoire, d’arts, de culture et de mentalité. Elle est l’auteur du concept des projets culturels et éducatifs Outreach to Humanity menés à l’international par la Fondation Rogatchi dont Inna est co-fondatrice et présidente. Elle est également l’auteur du concept Culture for Humanity de l’initiative mondiale de la Fondation Rogatchi qui vise à fournir un réconfort psychologique à un large public grâce à des arts et une culture de haut niveau en ces temps difficiles. Inna est l’épouse de l’artiste de renommée mondiale Michael Rogatchi. Sa famille est liée à la célèbre dynastie musicale Rose-Mahler. Avec son mari, Inna est membre fondateur de l’initiative culturelle éducative et commémorative internationale Musique, Art et Mémoire avec de nombreux projets dans plusieurs pays. Ses intérêts professionnels se concentrent sur le patrimoine juif, les arts et la culture, l’histoire, l’Holocauste et l’après-Holocauste. Elle est l’auteur de plusieurs projets d’études artistiques et intellectuelles sur divers aspects de la Torah et du patrimoine spirituel juif. Elle est deux fois lauréate du Prix national italien d’art, de littérature et de musique Il Volo di Pegaso, du Patmos Solidarity Award et du New York Jewish Children’s Museum Award pour sa contribution exceptionnelle aux arts et à la culture (avec son mari). Inna Rogatchi était membre du conseil d’administration de l’Association nationale finlandaise pour la mémoire de l’Holocauste et est membre du conseil consultatif international du Rumbula Memorial Project (États-Unis). Son art peut être vu sur Silver Strings : site d’Inna Rogatchi Art – www.innarogatchiart.com
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