Henri Benkoski. Bientôt les otages… Bientôt un nouveau gouvernement palestinien… LFI en remet une couche



Commençons par ce qui peut sembler une sensation. Sembler…

« Des sources palestiniennes prévoient, dans les deux jours, la démission du gouvernement de l’autorité palestinienne. 

Sky news indique qu’un gouvernement de « technocrates » sera formé en remplacement, avant la fin de cette semaine ». ( i24).  

Voyons si cela se réalise. 

Mais reconnaissons que c’était, depuis des mois, la première étape du plan MBS.  

Mais dès lors que cette volonté d’un nouveau gouvernement palestinien se fait sous l’égide du Qatar et « avec l’accord du hamas », je pense que c’est une… fausse bonne nouvelle ! 

Prudence donc, comme pour l’annonce de la reconnaissance imminente d’un état palestinien…

J’espère que tous ces braves gens n’ont pas oublié la convention de San Remo et surtout l’Article 80 de la Charte des Nations-Unies. 

Cet Article établit que les droits qui ont été donnés aux juifs sur la terre d’Israël ne peuvent être modifiés d’aucune façon, sauf accord entre les états ou parties concernés. 

Voilà pourquoi Biden voulait tant l’accord d’Israël sans lequel rien n’est possible. 

Enfin,  retour à une négociation si souvent offerte par Israël ? Ce fut toujours en vain, mais… 

On serait alors à nouveau un petit peu plus éloigné d’un constat pourtant terrible.  

Depuis 1945,  nul n’avait évidemment jamais évoqué une nouvelle shoah. Ni provoqué un tel regain d’antisémitisme. 

Seul le hamas et ses amis et alliés ont osé. Avec la complicité de quelques pays.  

Jusque dans nos villes – Bruxelles, Paris, Madrid, Londres – dans des manifestations, des écrits et des cris, des conférences étonnamment et complaisamment autorisés. 

Ou les comparaisons odieuses de Lula. 

Élections clientélistes, déni, naïveté, antisémitisme ou extrême-gauche obligent. 

Ces terroristes et leurs sponsors ont d’ailleurs commis un premier pogrom depuis la libération et qu’ils annoncent vouloir renouveler,  comme preuve de leurs vraies intentions génocidaires : « Yahoud, Israël » « From the river to the sea… » 

Ce qu’acceptent d’entendre ou lire certains ministres, maires ou bourgmestres.  

Les politiques – surtout espagnols, irlandais et belges (pour ces derniers, à l’exception notable des libéraux francophones MR et de la droite flamande N-VA) , ou LFI en France, qui en remet une couche ce jour-même en demandant des sanctions contre Israël pour « crimes de guerre » – et les médias interpellent et vilipendent Israël partout et parfois pour n’importe quoi (jusqu’à l’Eurovision ou le sport), mais jamais l’Iran, le Qatar, le hamas, UNRWA, la Croix-Rouge, MSF…

Un seul journaliste s’y est-il intéressé ? Y est-il allé voir ? 

Plus facile d’être sous la protection de Tsahal. 

Et comment discuter avec un ennemi qui veut tellement votre mort et le prouve.  

En affamant et prenant aussi et scandaleusement son propre peuple en otages, ainsi mis en grave danger. 

Les gazaouis commencent à oser courageusement s’exprimer. Ailleurs, silence radio. 

Qui a jamais, avant le hamas, utilisé écoles et hôpitaux comme base militaire ? Kidnappé des bébés ? 

Même pas les nazis,  sauf erreur. 

Un seul espoir : Plus aucun pays arabe ni européen n’envisage Gaza et une nouvelle vie avec le hamas sur place ou ailleurs.  

Un autre pourtant : Que les mêmes mettent aussi hors-jeu le Hezbollah qui, en plus d’Israël, met en péril le Liban. 

Sans parler des houthis qui défient assez librement les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et le transport maritime mondial, en ne provoquant que quelques réactions sporadiques de ces puissances militaires contre cet autre proxy iranien.  

Quant au rôle hypocrite de la Russie…

Le président Biden, vrai ami d’Israël, est désormais autant préoccupé par son grand âge, Donald Trump, ses députées d’extrême-gauche, folles de haine anti-israélienne et, évidemment, sa réélection, que par Israël qui lui tient tête.  

Or, le soutien américain est capital. On le sait. 

Je suis surtout impatient de voir MBS (et son « candidat » aux affaires palestiniennes, Dahlan ?) mettre enfin sur la table ses vrais projets avec Israël, aussi paralysés par le 7 octobre.  

Cela vient donc de commencer avec cette annonce d’un nouveau gouvernement technocrate palestinien.  

J’ai, par contre,  très peur pour les otages. 

On parle, à l’heure où j’écris ces lignes, de 40 otages à libérer.  Pourvu que… ! Et les autres ? 

Les déclarations et communiqués pessimistes m’effraient pourtant quant au message qui se cache derrière cette information. 

Malgré les déclarations claires de la Cour Internationale de Justice et du Parlement européen en ce sens, personne, littéralement personne, n’a tenu ce langage humanitaire au hamas : « Rien à discuter avec vous tant que tous les otages ne sont pas libérés d’abord, sans condition,  et on discute après » !  

Nul n’a pris prétexte des victimes innocentes et collatérales de Dresde ou de Normandie pour oser critiquer les alliés.  

Mais quand Israël est attaqué violemment et est en danger, il devrait prendre plus de gants qu’il n’en prend pourtant comme jamais et nulle part pour se défendre.   

Avec un cheval de Troie ahurissant.  

Le Qatar accueille, en effet,  une importante base militaire américaine, va à Tel-Aviv, finance le hamas, négocie les  libérations d’otages… et est chaleureusement salué. 

Certes, nécessité fait loi.  Mais pour l’avenir ? 

D’ailleurs, le président Macron recevra bientôt l’émir du Qatar, mais en présence du président, qatari  lui aussi, du… PSG ! Vous avez dit « bizarre » ? 

Enfin, ce qui me choque, c’est la perte de bon sens élémentaire de certains politiques israéliens qui veulent des élections en plein marasme unique dans l’histoire de ce pays unifié, solidaire et merveilleux.  

Diviser à nouveau pour régner ? Avec une campagne électorale ? 

Quand des soldats tombent.  Des otages souffrent. La population est terriblement impactée ? 

Il suffit pourtant, oui, il suffit, de présenter une nouvelle majorité alternative à la Knesset pour changer de coalition.  

J’entends évidemment les critiques contre le premier ministre israélien et deux de ses ministres particulièrement hors-sol.  

Le peuple israélien seul y donnera suite dans cette belle démocratie. Pas le 16e arrondissement de Paris ni Knokke-Le Zoute. 

Quant au « jour d’après », il n’y en aura pas tant que tous les otages ne seront pas hors des geôles du hamas et que ce hamas ne sera pas hors-jeu.  

Je crois vraiment que, cette fois, les EU, Israël, l’Arabie Saoudite, l’Egypte et la Jordanie, ont envie de passer à ce fameux « jour d’après »… et dans 2 jours déjà. Puisqu’on nous le dit…

Enfin, pour terminer sur un sourire : le président de l’Etat d’Israël en personne intervient dans l’affaire des paroles de la chanson israélienne jugées trop politiques au concours eurovision. 

Les Israéliens ne parlent d’ailleurs que de cela aujourd’hui ! 

Il appelle à la « sagesse plutôt qu’au droit ».  

Sous – entendu : Changeons un peu les paroles pour ne pas perdre 300 millions de téléspectateurs ! Quel fabuleux pays ! 


©️Henri Benkoski

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