« Ils étaient 23 qui criaient la France en s’abattant ». Aragon
80 ans trop tard, Missak Manouchian s’avance avec Mélinée, sa femme, vers le Panthéon. Bien seul. Connaissant un peu mon héros, icône de mon enfance, il doit s’inquiéter de l’absence sur les pavés de la rue Soufflot, de ses 21 camarades de combat, exécutés avec lui par les nazis, ce 21 février 1944.
Où sont ses deux amis auquel il était associé pour nommer leur groupe « Manouchian-Boczov-Rayman ».
Où sont ces 9 autres résistants de l’affiche rouge « étrangers et nos frères pourtant », juifs pour la plupart (7 sur 10), dont les visages et les noms « cherchaient un effet de peur sur les passants ».
On ne trouve aujourd’hui leurs noms que dans les livres d’histoire spécialisés.
Car très vite, au lendemain de la guerre, le Parti communiste, période Staline, s’est employé à réécrire l’histoire de ces FTP MOI -Mains d’œuvre immigrée- communistes mais pas que, rebelles sûrement.
Sans doute « parce qu’à prononcer leurs noms était difficile », pour le roman officiel du parti, le groupe Manouchian-Boczov-Rayman deviendra en 1951 le Groupe Manouchian-Boczov, puis en 1954 le Groupe Manouchian. Déjà ce révisionnisme à plein qu’on a laissé détourner l’histoire.
Ce que ces hommes ont laissé à nos générations, ce qu’ils ont apporté à l’âme française, dépasse toute récupération politique possible. Leur engagement a structuré nos esprits et décidé de nos valeurs.
C’est pourquoi la fidélité à leurs combats oblige à nous détourner de ceux qui, aujourd’hui, s’en revendiquent par opportunisme, tout en dénaturant leur héritage.
Selon l’historien Stéphane Courtois (Figaro du 21 février), le parti communiste qui a largement récupéré sa mémoire après 1944, semble avoir eu un rôle pour le moins ambigu à son égard
dans la résistance. Pour ne pas en dire plus… Fallait-il, dans ses conditions, donner une interview à
l’Humanité, en clin d’œil paradoxal au
PCF, et au-delà un clin d’oeil de gauche, à contre-courant de la prétendue « droitisation » et à des fins de communication politicienne?
Source blog de Maxine Tandonnet, Sur la panthéonisation de Missak Manouchian,https://maximetandonnet.wordpress.com/
Excellente mise au point. Le révisionnisme du système communiste reste intact.
Il n’y a rien à justifier, et surtout pas à renier, à cause du passage de beaucoup des issus du ghetto, d’avoir cherché refuge dans des valeurs « internationalistes » et de s’être fourvoyés, le plus souvent, d’avoir été exploités en première ligne et jetés en pâture, par ceux qui voulaient garder la maîtrise politique, la tête du « Parti », quoiqu’eux-mêmes ayant été de parfaits collabos, comme Marchais. Je revois surtout une révolte à l’état pur, à vif, des plaies sanglantes de ces enfants arrachés à leur famille et dont la résistance intrinsèque n’avait plus ni famille ni patrie… Que cette France n’ait pas eu la décence de citer, de nommer, pour se tourner vers l’image facile de l’Arménien, éternel sacrifié de l’histoire, qui cela peut-il encore étonner ?
Ras le bol de Manoukan, un héros malgré lui et instrumentalisation politique de l’histoire. C’est Aragon qui est le père de cette légende. On ne parle jamais, sujet tabou?, du nombre d’otages fusillés après les attentats des MOI. Pour le seul Julius Ritter, tué alors que Manoukian était en responsabilité (il a été chef 3 mois avant de se faire prendre), 50 otages ont été fusillés. Hitler en avait demandé 150! En général, les otages fusillés étaient pris chez les prisonniers communistes. On voit l’intelligence des MOI. Un colonel allemand tué, 50 communistes français fusillés. Une belle figure de la résistance communiste, c’est Gustave Péri. Il était contre l’assassinat des Allemands (qui ne servaient à rien). Il a été fusillé avec 91 autres Français en représailles des actions inconsidérés des communistes. Après la guerre, les communistes, pour se mousser, nous on raconté qu’ils avaient eu 75000 fusillés. L’explication est claire même si le chiffre est multiplier par 20. A chaque fois qu’un Allemand était tué, on fusillait des Français et ces otages étaient pris chez les communiste. Arrêtez de nous raconter n’importe quoi.
Le PCF a utilisé les etrangers , juifs ou non durant la guerre .
L epopee des FTP est largement due au courage de ces jeunes etrangers .
Apres la guerre les communistes et leurs peu glorieux dirigeants ( thorez , marchais et autres ) ont travesti cette realité ainsi , bien sur , que la collaboration du debut de l occupation sous les ordres de Moscou .
Macron est un ignorant ou un cynique , ou les deux .
je suis de ces arméniens qui ont honte que d’autres arméniens aient pu cautionner cette puante manipulation. ils sont semblables a des collabos…