© AP Photo/Yuki Iwamura
Alors que les pays arabes soumettent aujourd’hui mardi une résolution de l’ONU exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza et qu’un veto américain semble incontournable, les États-Unis ont toutefois fait circuler une résolution rivale du Conseil de sécurité de l’ONU, sorte de contre-proposition qui, même si sa formulation n’est pas définitive, ne manque pas d’inquiéter Israël, puisqu’elle soutiendrait un cessez-le-feu « temporaire » à Gaza.
Selon le texte américain, « dans les circonstances actuelles, une offensive terrestre majeure à Rafah entraînerait des dommages supplémentaires pour les civils et leur déplacement ultérieur, y compris potentiellement vers les pays voisins ».
On le voit: ladite formulation utilise le terme de « déplacement forcé », lie la paix des otages à la paix de la population civile de Gaza, met en garde sur le risque de flambée de violence en Cisjordanie, et fait référence à l’interdiction des zones tampons entre Gaza et Israël qui entraineraient la réduction de la superficie de la bande de Gaza, de manière temporaire ou définitive.
Si Washington s’était, depuis le début de la guerre, toujours opposé au mot « cessez-le-feu » à l’ONU, ce projet démontre l’inflexion américaine et fait écho aux bruits de couloir entendus depuis une semaine.
C’est l’agence de presse Reuters qui rapporte ces éléments, expliquant que ce projet de résolution, qualifié d' »ébauche », vise à stopper celui de l’Algérie qui demande un cessez-le-feu immédiat.
Comment ne pas y voir un levier de pression sur Israël pour contraindre le gouvernement Netanyahou à se plier aux exigences américaines, faute de quoi l’Etat hébreu aurait l’unanimité contre lui concernant la guerre.
Pour rappel: dans une Union européenne s’opposant à une intervention israélienne à Rafah, seule la Hongrie s’est démarquée, l’Allemagne pour sa part s’essayant à une position difficile à tenir puisque demandant que le Hamas dépose les armes et que … soit obtenu un cessez-le-feu humanitaire permettant aux réfugiés de rentrer chez eux ».
Selon un haut responsable américain, « le vote de ce texte verrait le Conseil de sécurité souligner son vœu d’un cessez-le-feu temporaire à Gaza dès que possible, basé sur la libération de tous les otages, et la levée de tous les obstacles à la fourniture d’une aide humanitaire à grande échelle ».
Et une résolution de l’ONU ne demande pas au Hamas de nous rendre les otages?
Seul Israël est le coupable des nations. Coupable d’exister.
ROSA
Aucun pays ne demande aux Hamas de rendre les otages, j’ai l’impression qu’ils sont déjà oubliés par contre , les gouvernements demandent à Israël de faire attention aux Gazaouis .Si c’était leurs compatriotes et leur pays, ils feraient quoi ?
ils ont pas honte , l’Europe est devenu inhumaine pour les juifs et Israël et en conclusion ,ils ont peur des arabes qui ne pensent qu’a envahir le monde avec leur idéologie .
La peur ne règle pas les problèmes, elle les accumule et un jour l’Europe risque de se retrouver en pleine guerre de religion .