
le 16 février 2024, à l’Elysée.
© Philippe Labrosse / Divergence
Interviewé dimanche par L’Humanité, le président français n’a pas hésité à remettre en cause le caractère démocratique d’Israël s’il entrait dans Rafah:
« Puisque c’est une démocratie, cela lui confère des obligations dans la région : une démocratie ne peut pas faire ce qu’Israël est en train de faire. […] La responsabilité d’une démocratie c’est de lutter contre le terrorisme en respectant le droit. […] Une opération à Rafah aboutirait à un désastre humanitaire sans précédent. […] Rafah, c’est une partie de Gaza où vivaient, avant la guerre, 200 000 habitants et qui accueille désormais 1,4 million de personnes alors que 80 % des édifices sont rasés », a-t-il déclaré.
La semaine dernière, au cours d’un entretien avec Benjamin Netanyahou, le Président français avait réclamé l’arrêt des combats à Gaza tout en ré-affirmant son voeu d’une solution politique au conflit incluant un Etat palestinien, « la reconnaissance de celui-ci par la France n’étant pas un tabou ».
TJ