Thérèse Zrihen-Dvir. Les perspectives de la clique égypto-qatari-Arabie saoudite…

Pendant plus de trente ans, l’Égypte a suivi la trajectoire et l’indéniable attitude d’un véritable agent double.

D’un côté, l’Égypte a accompagné sous couvert, la ligne de départ du Hamas et bien qu’elle ait craint l’influence de la «Confrérie Musulmane» qui s’est propagée tant dans la majorité des pays arabes que dans la bande de Gaza et dans le monde, son évidente affiliation à l’islam escortée d’un antisémitisme virulent ainsi que des instincts, propres au nettoyage ethnique de juifs, ont pris le dessus. C’est ainsi que l’Égypte devint pour ses besoins individuels, l’intermédiaire, préféré et imposé par l’ancien président américain, Barak Obama dans tous les conflits qui se succédaient à intervalles irréguliers entre les prétendus palestiniens et Israël.

Biaisée, l’Égypte l’a été définitivement.

Aujourd’hui, elle crie et menace sur tous les toits, comme une vieille fille qui craint d’être violée, à la simple perspective qu’Israël ose s’emparer ou modifier les règles qu’elle a instaurées à Rafah et au passage de Philadelphie entre l’Égypte et la bande de Gaza. Ce passage, ainsi que Rafah, est mondialement connu pour le nombre ahurissant de tunnels de contrebande et autres abus.. Il faut croire que si l’Égypte a fermé les yeux sur tout ce qui se trame dans ses frontières c’est qu’elle y glanait un ou plusieurs profits importants. Cela a été publiquement confirmé, lors de la vente d’accès à l’Égypte aux Arabes de Palestine, moyennant la modeste somme de 7 à 10.000 dollars par personne. On se demande aussi et par la même occasion, à combien remonte le trafic de la drogue, d’armes, de voitures volées, entre autres ? À vous de deviner ou de spéculer.

Une autre question très embarrassante pour l’Égypte est la quantité massive d’armes de pointe, de matériaux et d’instrumentation lourde qui ont servi à la construction d’un métro gigantesque sous le sol de la bande de Gaza, que l’Égypte ne peut plus prétendre ignorer. Elle a donc collaboré avec le Hamas, dans sa lutte contre Israël et ses projets mortifères contre «l’entité juive…» Elle aurait donc permis son armement, peu importe l’expéditeur de ces armes (Iran) et leur origine, enfreignant du même revers de main les clauses principales du traité de paix signé entre elle et Israël.

Le même scénario est valable pour la Jordanie, dont certains de ses députés ont souvent été arrêtés par la police israélienne, avec des voitures pleines d’armes destinées aux Arabes de Judée et Samarie.

Inutile de continuer à jouer à l’autruche et prétendre à la bonne volonté du maintien des clauses du traité de paix entre Israël et les pays arabes – Ces derniers ont la mauvaise manie de se hérisser à la moindre allusion d’oser se rendre au dôme du Rocher… La présence d’Israël est en fait, difficilement admise. Tout le monde occidental et arabe œuvre pour sa disparition, avec en tête l’ONU.

La prétention de vouloir contribuer à la libération des otages israéliens capturés par le Hamas le 7 octobre 2023 est un autre écran de fumée.

La clique représentée par le Qatar, l’Égypte et l’Arabie saoudite n’est aucunement sincère ni honnête envers Israël. Ces trois pays arabes ont un objectif manifeste : ils travaillent d’arrache-pied pour les intérêts des Arabes de Palestine, pour la survie du Hamas et le retour des Arabes de Palestine à Gaza. Les otages ne sont qu’un moyen entre autres de perpétuer leur escroquerie du défeuillage d’Israël, le contraignant à adopter des démarches qui l’affaiblissent et le conduisent vers une énième conflagration/guerre, ou suicide. Et comme le ridicule ne tue pas, ces prétendues concessions exigées par le Hamas, sont un authentique paquet de mensonges, puisque l’intéressé principal, Yahya Sinwar, est en cavale et inaccessible et donc, ne peut pas communiquer avec cette clique particulière pour toute proposition de compromis et/ou d’échange.

Yahya Sinwar serait déconnecté des dirigeants du Hamas depuis plusieurs semaines

Le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, aurait perdu le contact avec les autres chefs du groupe terroriste depuis déjà plusieurs semaines, selon des informations publiées jeudi par la chaîne israélienne KanIl n’aurait ainsi pas été consulté par les responsables de l’organisation au sujet de la réponse à apporter à la proposition d’accord élaborée à Paris. i24 news.

Israël saurait très exactement où se trouve le chef de la branche armée du Hamas Yahya Sinwar, qui dirige la bande de Gaza et qui a été l’artisan de l’attaque terroriste meurtrière du 7 octobre sur le sol israélien, selon de multiples médias.

Toutefois, Sinwar s’est entouré d’un grand nombre d’otages israéliens vivants, ce qui empêche l’armée israélienne de le prendre pour cible, a indiqué le journal Israel Hayom dans son édition de lundi. Times of Israel

Malheureusement, l’allié américain qui lui aussi œuvre pour ses propres intérêts inflige à Israël des concessions qui le mèneront à sa perte. Et puisque Netanyahu se défend de glisser dans les rouages du président Joe Biden, ce dernier ne peut se retenir d’appeler Bibi Netanyahu «Biden Calls Netanyahu a ‘Bad F**king Guy».

Pour défendre sa patrie et ses concitoyens que ne faut-il pas entendre ou subir de nos chers alliés et amis ?

© Thérèse Zrihen-Dvir

https://israel247.org/__trashed-19-64367.h

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1 Comment

  1. « Tout le monde occidental et arabe oeuvre pour sa disparition, avec en tête l’ONU. »
    Cela résume bien la situation.
    D’autant que le Qatar s’est offert la France qui lui obéit servilement (comme elle obéit servilement à d’autres). En fait l’Eurabia dont parle Bat Yeor est une réalité de plus en plus évidente.

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