« Deux images ont marqué l’histoire du peuple juif et la haine dirigée contre lui : celle du Christ crucifié et celle de Mohammed Al-Dura » (Philippe Karsenty)
« Deux images ont marqué l’histoire du peuple juif et la haine dirigée contre lui : celle du Christ crucifié et celle de Mohammed Al-Dura » (Philippe Karsenty). Au début de la deuxième intifada, le 30 septembre 2000, des centaines de millions de téléspectateurs ont vu l’image d’un jeune Palestinien présenté comme délibérément tué par les soldats israéliens au carrefour de Netzarim à Gaza. Suite à de nombreuses expertises balistiques et biométriques, visionnage des rushs occultées au public, le reportage s’est avéré être une manipulation, qui a connu un grand retentissement grâce à la pugnacité de l’ex maire adjoint de Neuilly, Philippe Karsenty. Dans cette émission, il revient sur l’affaire Al-Dura pour montrer que le mythe de » l’enfant martyr » continue à galvaniser les antisémites de tous bords surtout après le massacre des Juifs le 7 octobre.
https://youtu.be/3tjSQCes6hI?feature=shared
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A titre d’exemples:
D.K. « Merci beaucoup. Très intéressant. Je connaissais le dossier du point de vue juridique. Paradoxalement, en ordonnant la production des rushes, la Cour d’appel de Paris a rendu un très mauvais service à Philippe Karsenty : car il a été déduit de ces rushes – et non des éléments déjà produits par lui – que les faits reprochés au titre de la diffamation étaient vrais. Or, selon la loi de 1881, la preuve doit préexister, et ne peut donc pas résulter des débats ou des investigations ordonnées par la juridiction de jugement. C’est donc tout le reste que j’ai découvert – sans surprise – notamment les réactions des institutions et notables juifs. Trois observations : 1) La journaliste Catherine Nay, qui a repris du service actuellement au Point, avait déclaré que la photo du gamin polonais tenu en joue par un SS devait, à l’avenir, être remplacée par celle de l’enfant Al Dura – tué par Tsahal. La théorie de la substitution victimaire se mettait en place. 2) Quand Delphine Horvilleur a été installée comme rabbin au MJLF par le rabbin Fahri, il a rappelé qu’elle avait été, notamment, journaliste en Israël. Mais pas stagiaire d’Enderlin. Le savait-il, je l’ignore. 3) Une observation plus générale : les faux charniers de Timisoara, puis les pseudo-frappes chirurgicales durant la 1ère guerre du Golfe semblent, rétrospectivement, des manipulations annonciatrices de cette affaire. Au lieu d’inciter à une prudence redoublée par vérification et recoupement d’informations sujettes à caution, elles ont, en quelque sorte, servi de testeur de la crédulité du public et de moyen de propagande sous couvert d’information. Nous étions, nous le découvrons aujourd’hui, aux débuts de la « cancel culture » ».
J.S. « Bravo de remettre en ligne cette affaire point de depart des orgies médiatiques manipulées destructrices de l’image d’Israël depuis le départ de l’Intifada. Cette affaire a demontré que dans l’union des efforts nous sommes en mesure de résister de démontrer. sinon de convaincre. Bravo a Philippe Karsenty qui en a fait le parcours de combat d’une vie. Mais comment oublier les « combattants » de terrain la Mena, Primo, Nidra Poller, Richard Landes et surtout le courage de Clément Weill Raynal qui y a mis sa carrière en jeu. Bravo Philippe de ne pas lâcher ! Daniel Pearl a été égorgé devant un poster d’Al Dur’ha ! »
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Perditions idéologiques
En parallèle du blog, cette chaîne propose une déconstruction des discours qui nous semblent saper le fondement de la liberté de la pensée et nuire à la vie démocratique. Nous le faisons en nous appuyant sur les concepts et méthodes de l’analyse du discours, la psychologie sociale, la logique, la linguistique et l’histoire des idées. La chaîne, comme le blog, se présente comme un travail d’analyse de chercheurs engagés, mais pas enragés, pour reprendre la formule d’Alain Rabatel, linguiste et analyste du discours.
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Bravo de rappeler cette affaire de meurtre rituel , generé par France 2 , et a mon avis , par la presidence française et le quai d orsay qui ont puissament soutenu enderlin le » journaliste » dans cette croisade antijuive .
J etais du premier combat avec P Karsenty deja lorsque courageusement il gerait son site » media rating » a l epoque ou la communautė juive se berçait encore d illusions sur la politique du quai d orsay et des possedants français .
Il faut remercier Yana Grinshpun bien bas d’avoir pris l’initiative de cette interview de Philippe Karsenty. Ce qui frappe, c’est que malgré la notoriété dont il bénéficie au sein de l’univers juif, Philippe Karsenty est toujours mis à l’écart par les principaux médias juifs. Alors que depuis le 7 octobre la grosse Bertha de machine de propagande anti-israélienne s’est mise en branle, l’un des principaux personnages qui aurait dû être sollicité par ces médias, c’est Philippe Karsenty, avant ceux qui lorsque l’Affaire A Dura est apparue se sont lamentablement terrés.
En effet, une telle interview méritait d’être initiée et diffusée par un médium juif comme Radio J, RCJ ou Radio Shalom. Or là, comme dans beaucoup de cas, les médias juifs ne remplissent pas leur rôle et ce sont des initiatives privées qui sauvent la mise.
Dans cette interview, Philippe Karsenty décrit le réseau qui a couvert Enderlin et qui le couvre jusqu’à présent, y compris le pseudo combat contre l’antisémitisme d’institutions juives et de personnalités complaisantes avec lui comme le CRIF, le mémorial de la Shoah, l’UEJF, Conspiracy watch, Daniel Shek, Delphine Horvilleur. Concernant le Mémorial de la Shoah, il est à noter que cette institution a été défaillante maintes fois, notamment en lâchant son fidèle collaborateur, Georges Bensoussan, lors du procès de ce dernier.
Encore récemment au début des évènements de Gaza, Charles Enderlin était invité sur un plateau de BFM et les autres intervenants, Frédéric Encel en tête, se faisaient tout petits face à lui. Les autres étant le jeune rabbin cherchant à se faire connaitre Emile Ackerman et Raphaël Enthoven. La servilité de ces trois à l’égard d’Enderlin était hallucinante.
Delphine Horvilleur qui était stagiaire à France2 à Jérusalem lorsque l’Affaire a éclaté a été interpellée par nous. Tous les médias juifs informés par nos soins, se sont toujours esquivés de lui soumettre la question. Cela a été relaté dans cet article repris également par Tribune juive, « Où était-elle lorsque l’Affaire A Dura a éclaté ». Tribune juive qui a souvent publié Delphine Horvilleur a proposé à cette dernière un droit de réponse à mon article. Depuis janvier 2022, on attend toujours la réponse de Horvileur.
https://www.tribunejuive.info/2022/01/20/meir-ben-hayoun-ou-etait-elle-lorsque-laffaire-a-dura-a-eclate/
Vous remarquerez que depuis que nous attendons « la réponse » du rabbin Delphine Horvilleur, -laquelle a été très choquée dudit article et m’a interpellée fort en colère au lieu que de tout simplement ne pas se dérober-, TJ a pris ses distances. En effet nous sommes de ceux qui voulons que cette « affaire » de l’enfant Al-Dura et le « rôle » de C. Enderlin soient débattus: il faudra bien un jour que ce soit possible car à défaut, l’absence de réponse vaut réponse et aveu. Sarah Cattan pour Tribune juive