100 à 250 prisonniers pour 1 otage. Jusques à “où” la planète entière se pliera-t-elle devant les élucubrations ubuesques de terroristes qu’il faut traduire en justice

Osama Hamdan, haut responsable du Hamas
AP Photo/Hassan Ammar

Otages : le Hamas maintient sa demande de retrait de Tsahal de Gaza comme préalable à tout accord

C’est reparti. Tous suspendus aux desiderata d’une bande de barbares. Tous gesticulant, courbant du chef. Faisant les importants. Tentant de faire mine que les tractations avancent. Alors que le citoyen lambda sait que le Qatar, se payant de mots, gagne du temps, expert en duplicité face aux exigences du Hamas qui, non content “d’exiger que lui soient remis “100 à 250 prisonniers politiques pour … 1 otage libéré”, exige en préalable … un Cessez-le-feu définitif. Exigeant en somme “la fin de la guerre”, condition préalable pour parler tractations. Et quelles tractations…

Et voilà donc que sans rire, Dans une déclaration commune avec le Front populaire de libération de la Palestine, Taher al-Nunu, un haut responsable du Hamas, souligne la recherche d’un “cessez-le-feu complet et global” à Gaza, et non une trêve temporaire, une fois que “l’agression israélienne” aura cessé. “L’agression israélienne”, vous aurez bien lu.

Que les tentatives d’accords se passent à Paris ou au Monomotapa, les entremetteurs sont soit des filous soit des lâches.

Selon le dernier projet d’accord, tous les otages israéliens étaient libérés par étapes, avec d’abord les femmes, les enfants, les personnes âgées et les malades. Des pauses progressives dans le conflit étaient ensuite envisagées, avec des concessions d’Israël comme l’augmentation de l’aide à Gaza et la libération d’un grand nombre de prisonniers palestiniens. “L’offre” incluait une pause de 45 jours dans les combats, avec la libération initiale de 35 à 40 otages, suivie par la libération de 100 à 250 prisonniers palestiniens pour chaque otage libéré. Les détails d’une deuxième phase de libération des soldats et civils israéliens, en échange d’un nombre encore plus important de prisonniers palestiniens, devaient être discutés au cours des 30 premiers jours de trêve. 

Mais Israël, qui consent à beaucoup, acceptant des pauses dans les combats et ce nombre fou de prisonniers libérés, refuse de mettre fin à la guerre.

Pour rappel: 132 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre restent en captivité à Gaza. 

L’affaire s’assombrit de jour en jour et l’on regarde, effarés et impuissants, les barbares tenir le bâton devant les complices et les lâches.

Sarah Cattan

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3 Comments

  1. Ça fera combien de futures victimes par otage liberé ? Encore le delire de l echange ” Schalit” qui nous a couté tant de morts par la suite ? Les dirigeants israeliens devraient s asseoir une minute et y reflechir .

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