Pogrom du 7 octobre : de l’hommage national à l’entrée dans la politique mémorielle de la France

TRIBUNE

No Silence, collectif qui dénonce les viols et sévices sexuels commis par le Hamas, demande que la date du 7 octobre 2023 soit intégrée à la politique mémorielle de la France.

Le kibboutz Be’eri après le massacre du Hamas, le 25 octobre 2023. © Seb Leban / Séb Leban pour « Le Point »

Le collectif féministe No Silence, qui s’est constitué pour venir en aide aux femmes victimes des viols et sévices sexuels commis par le Hamas, remercie le président de la République Emmanuel Macron de l’hommage national qui se tiendra le 7 février prochain au jardin des Invalides. No Silence estime néanmoins que le pouvoir politique doit aller plus loin et intégrer le pogrom du 7 octobre 2023 à la politique mémorielle de la France.

Nous, collectif No Silence, demandons qu’une nouvelle étape soit franchie comme l’écrivait Ernest Renan : « En fait de souvenirs nationaux, des deuils valent mieux que les triomphes, car ils imposent des devoirs, ils commandent l’effort en commun ». 

Intégrer le pogrom dans la politique mémorielle de la France

Le samedi 7 octobre 2023, 7 h 30 (heure française), les terroristes du Hamas déclenchent l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » contre Israël. Le bilan fait état de plus de 1 200 victimes, plus de 5 000 blessés, 256 otages, et 52 pays pleurent leurs enfants. C’est, pour ce XXIe siècle, le plus grand massacre de juifs que le monde ait connu depuis la Shoah.

Le collectif No Silence réclame que la date du 7 octobre 2023 soit intégrée à la politique mémorielle de la France. Cette politique éduque les futures générations, contribue à la constitution d’une communauté politique autour des valeurs démocratiques, donne un cap à notre société. Elle est la pierre angulaire qui permet de faire nation. Elle doit donc être un acte contre l’antisionisme, l’antisémitisme. La politique mémorielle, c’est aussi le moyen pour la nation de combattre le terrorisme islamiste.

Ces 41 victimes partageaient les saveurs du monde en musique, dans les champs, en réunion familiale de Shabbat. Elles étaient de tous les âges, de toutes les nationalités, elles savaient qu’elles tenaient là leur place légitime d’hommes et de femmes libres à Sderot, dans les kibboutz de Be’eri, de Kfar Aza, de Nir Oz, pendant le festival Tribe of Nova. Elles sont aussi mortes au combat pour défendre ces libertés.

Cette cérémonie, c’est honorer leur mémoire et poursuivre le combat. Nous serons toujours face à ceux qui veulent nous détruire, qui trouvent des circonstances atténuantes à des actes terroristes, face à ceux qui s’époumonent en disant que des terroristes sont des « combattants de la liberté », face à ceux qui n’auraient ni vu ni entendu les massacres.

Le repos et la paix pour les victimes

Le 7 février prochain, le repos et la paix seront pour les 41 victimes. Mais contre le Djihad islamique qui a tué au Bataclan, au Stade de France et en Israël, un combat de civilisation doit être engagé. Un combat pour nuire à la tranquillité des assassins et préserver notre mode de vie : le droit de danser, rire, porter de belles robes, croire ou ne pas croire en un Dieu, laisser nos cheveux s’envoler.

La nation française tout entière doit rappeler qu’elle se positionne aux côtés de l’État d’Israël, qui est à la pointe de cette guerre contre le terrorisme islamiste.

Dans les temps que nous vivons de trahison de nos valeurs républicaines par certains, nous avons besoin de nous souvenir ensemble et de refonder une communauté politique autour de ces valeurs.

À l’heure où 31 % des jeunes n’ont pas condamné le meurtre de l’enseignant Dominique Bernard (sondage Ifop du 29 novembre 2023), à l’heure où des manifestations de masse ont lieu en faveur du Hamas, il importe que le 7 octobre 2023 soit une pierre de la politique mémorielle pour notre pays.

Nous, collectif No Silence, demandons solennellement et avec gravité au président de la République, Emmanuel Macron, que la France reconnaisse ses enfants dans un esprit de concorde nationale et de conquête républicaine.

La présidente du collectif No Silence Mélanie Pauli-Geysse.© DR

© Collectif No Silence

À propos du collectif No Silence : association loi 1901, née après le pogrom du 7 octobre 2023 pour dénoncer les viols et sévices sexuels perpétrés par le Hamas. Féministe, humaniste et universaliste, composé de 300 hommes et femmes, il mène des actions dites « happenings » et un travail de fond auprès des institutions pour les victimes, rescapées, mais aussi les otages encore en captivité. Trois mots d’ordre : combat de reconnaissance du 7 octobre, des crimes sexuels commis par le Hamas, du gynocide orchestré en parallèle ; devoir de mémoire ; réparation pour créer une coalition européenne et internationale qui s’engage juridiquement, politiquement, budgétairement contre le terrorisme, pour les victimes et l’État d’Israël.

Twitter : https://twitter.com/nosilence710

Instagram : https://www.instagram.com/collectifnosilence710

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3 Comments

  1. Un beau combat qui restera sans lendemain , nos maitres les grands capitalistes proprietaires de la France ont decidé , des les accords Eurabia avec l OCI , de faire de la France un pays arrimé au monde arabe , c est largement chose faite grace a l action de l UE qui ne comptabilise QUE des consommateurs en lieu et place des peuples européens .
    La France sera donc franco musulmane et sa politique antisioniste et , en definitive … antijuive .

  2. Ne vous laissez pas berner par Macron/Mélenchon. L’actualité et la réalité sociétale le prouvent tous les jours : la France et la République n’existent plus depuis longtemps. Nous vivons dans le pays des Indigènes de la République _ mouvance néo-nazie dont l’antisémitisme, le racisme anti-blancs, le racisme sous toutes ses formes, le négationnisme et
    l’antiféminisme constituent l’idéologie. Ce pays (autrefois nommé la France) qu’on n’ose même plus qualifier de civilisé est déjà une prise de guerre du Hamas.
    Le but de cette cérémonie, comme toutes les autres, sera tout au plus de faire illusion.

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