Il fallait s’y attendre. Dans un monde où la justice est politisée, l’injustice un spectacle, les faits sont bafoués et le faux est vrai, nous pouvons assister à La Haye à une présentation mondiale de l’hypocrisie du siècle, à un véritable théâtre de l’absurde. Incroyable mais vrai, dans la Cour Internationale de Justice, devant le tribunal de la société des nations, la supercherie internationale est dévoilée au grand jour à la gloire de l’agresseur, du barbare, du terroriste, du bourreau. Un plaidoyer grotesque et insensé qui diabolise les Israéliens et les compare à des nazis. Comment des magistrats respectables peuvent-ils ignorer complétement l’agressé, la victime. Sont-ils capables de nous convaincre de leur bonne foi ? Sont-ils conscients que les intentions génocidaires ont été appliquées sauvagement le 7 octobre 2023 ?
Comment des juges respectables n’ont pas rejeté la requête ridicule de l’Afrique du Sud, ce pays complice du Hamas qui depuis deux décennies adopte la cause palestinienne, organise des conférences anti-israéliennes et antisémites et entretient des rapports étroits avec le Hamas, et ce, même après les atrocités du 7 octobre 2023.
Au sein de l’Europe, celle des anciens camps d’extermination, de la terrible Shoah, un tribunal a donc osé accuser l’Etat juif de génocide… Et des leaders de la planète demeurent toujours indifférents. Pour l’heure, seule l’Allemagne d’aujourd’hui défend Israël tandis que la France de Macron hésite toujours à agir contre l’injustice du siècle… Le président français se contente que de promesses… Il est temps de passer aux actes d’autant plus que « la France n’abandonne pas ses enfants »….
Dans ce contexte, le récit du conflit arabo-israélien sera toujours tronqué, manipulé, et falsifié. Au fil des années, ce sont aussi greffées des considérations religieuses et des motivations antisémites poussées au paroxysme de la violence sous ses diverses formes. Une guerre sainte religieuse visant à créer une entité islamique régionale englobant l’ensemble du territoire d’Israël. En d’autres termes, le but est de détruire l’Etat juif par un génocide. De ce fait, dans le théâtre de l’absurde présenté à La Haye, comment accuser Israël tandis que les ayatollahs d’Iran et les dirigeants du Hamas et du Hezbollah sont épargnés. Ce sont bien eux que La Cour de La Haye devrait traduire en justice en vertu du droit international.
La propagande palestinienne représentée par l’Afrique du Sud est donc capable de nier la Shoah et les fondements historiques du peuple juif. Elle abuse de la sympathie des médias en utilisant cyniquement des enfants pour en faire des boucliers humains, et elle fausse les normes et les modalités du droit international afin d’isoler Israël.
Le droit international reconnaît le droit d’Israël à se défendre, tel qu’énoncé dans la Charte des Nations Unies ou par le droit coutumier international de légitime défense.
Les guerres sont sales et toujours douloureuses. Comme dans tout conflit armé, des civils sont tragiquement tués et blessés. Contrairement au Hamas, organisation terroriste reconnue par de nombreux pays, Israël n’a pas pour politique de cibler délibérément les civils. Tsahal applique les lois, les traités, les résolutions et les conventions. Tandis que le Hamas s’en moque éperdument et utilise délibérément ses civils comme otages. Comment accuser Israël de génocide quand les efforts de Tsahal ont pour but de minimiser les dommages causés à la population civile ?
Les intervenants israéliens ont démontré à travers des photos l’utilisation par le Hamas des hôpitaux, des écoles et des bâtiments de l’ONU comme bases terroristes et entrepôts d’armes. Ils ont prouvé que de nombreux décès de civils sont directement causés par le Hamas.
A La Haye, nous avons vu également des juristes courageux, des hommes de bonne volonté dont l’honnêteté intellectuelle est sans aucune faille.
Nous pouvons être très fiers de la délégation israélienne. Contre vents et marées, elle plaide honnêtement une juste cause, notre combat courageux et inlassable contre le fléau du terrorisme et l’inhumanité. Elle représente un peuple qui depuis la nuit des temps a offert aux nations du monde les commandements bibliques, les nobles valeurs des droits de l’homme et de l’amour de son prochain.
Elle confirme qu’Israël est un État fondé sur la Liberté, la Justice et la Paix, une démocratie par excellence où la Justice demeure indépendante, implacable et applicable à tous, sans exception notamment contre les terroristes du Hamas.
© Freddy Eytan
Ancien ambassadeur d’Israël, Freddy Eytan, Fondateur et directeur du CAPE de Jérusalem, est l’auteur de 25 ouvrages sur le conflit Israelo-arabe et sur la politique française au Moyen-Orient ainsi que des portraits-biographiques de Shimon Pérès, Ariel Sharon et Benjamin Netanyahou.
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