Communautés noires et antisémitisme – la grande falsification

« Baby, can I hold you »

La voix et la guitare envahissent l’habitacle de ma voiture, pour mon plus grand plaisir. A la radio, « Baby can I hold you », cette merveilleuse balade qui baignait déjà mes jeunes années. La voix chaude, intense, plaintive et extraordinairement touchante de Tracy Chapman, sa signature inimitable que l’on reconnaît dès le premier chant. Paroles comme musique sont une parfaite synthèse du Blues, du Folk américain et de la Soul. « Baby can I hold you » fait ressentir un mélange doux-amer de tristesse et de joie, de plainte chaleureuse et de liberté, entraînant celui qui l’écoute dans un fredonnement magique.

Tracy Chapman – Baby Can I Hold You 

Après cette douce réminiscence du passé, je me suis intéressé à la biographie de Tracy Chapman. En dehors de sa carrière musicale notable, la chanteuse se signale par un engagement politique très à gauche, militant vis-à-vis du statut des Noirs aux USA et dans le monde. Parmi ses étapes de vie, un engagement auprès d’Amnesty International et une relation amoureuse avec Alice Walker. 

Sans que l’œuvre musicale de Chapman ne soit particulièrement marquée par une opposition à Israël ou par un « antisionisme » militant, sa relation amoureuse était en revanche l’une des égéries les plus virulentes de l’antisémitisme de la gauche américaine. Alice Walker s’est tristement illustrée pour avoir accusé Israël de pratiquer un « apartheid pire que celui de l’Afrique du Sud » et avoir colporté des extraits talmudiques montés de toutes pièces, assimilant le Talmud à une pratique ésotérique et quasi-satanique de domination sur le monde. Alice Walker s’abreuvait à la source viciée du « Talmud démasqué », un faux reconnu comme tel depuis la fin du XIXème siècle, à ranger dans la même catégorie que le « Protocole des sages de Sion », régulièrement repris parmi les pires milieux antisémites.

Je ne peux dire hélas, que j’aie été particulièrement surpris ou déçu en découvrant la biographie de la chanteuse à la magnifique voix de blues. Depuis plus de quatre décennies, les militants de la cause noire sont presque toujours associés à la propagande palestinienne, à « l’antisionisme » dont on ne sait que trop ce qu’il recouvre. Dans les années récentes, la montée en flèche des agressions antisémites et du discours antisémite proviennent en grande majorité soit de la communauté arabo-musulmane, soit de la communauté noire.

Je me suis habitué à ces tristes liaisons, mais si elles ne me surprennent plus, elles continuent et continueront toujours de m’indigner et me mettre en colère. La cause des Noirs et celle des Juifs devraient être des alliées naturelles. Si elles sont aujourd’hui en opposition, c’est par l’effet d’une des plus grandes falsifications de l’histoire.

La récupération de la cause Noire par l’antisémitisme arabo-musulman : la grande falsification

Il faut d’abord noter que la triste proximité de la lutte pour la condition des Noirs avec l’antisémitisme n’est nullement une constante de l’histoire, puisque le chef de file de l’émancipation des Noirs, Martin Luther King, prononça en 1967 un discours bouleversant, montrant sa totale opposition au faux narratif de l’antisionisme et son amitié envers Israël. Ce texte est si important et toujours d’une telle actualité, qu’il mérite d’être reproduit in extenso. Cette lettre m’a d’autant plus touchée qu’elle parle de souverainisme comme condition indispensable d’émancipation d’un peuple. Le sionisme doit être compris comme cette exigence de liberté et d’émancipation, MLK soulignant avec justesse qu’une telle revendication est historiquement commune aux Juifs et aux Noirs.

« … Tu déclares, mon ami, que tu ne hais pas les Juifs, que tu es seulement antisioniste. A cela je dis, que la vérité sonne du sommet de la haute montagne, que ses échos résonnent dans les vallées vertes de la terre de Dieu : Quand des gens critiquent le sionisme, ils pensent Juifs, et ceci est la vérité même de Dieu.

L’antisémitisme, la haine envers le peuple juif, a été et reste une tache sur l’âme de l’humanité. Nous sommes pleinement d’accord sur ce point. Alors sache aussi cela : antisioniste signifie de manière inhérente antisémite, et il en sera toujours ainsi.

Pourquoi en est-il ainsi ? Tu sais que le Sionisme n’est rien moins que le rêve et l’idéal du peuple juif de retourner vivre sur sa propre terre. Le peuple juif, nous disent les Écritures, vécut en union florissante sur la Terre Sainte, sa patrie. Ils en furent expulsés par le tyran de Rome, les mêmes Romains qui assassinèrent si cruellement Jésus (Notre Seigneur). Chassé de sa patrie, sa nation en cendres, le peuple juif fut forcé d’errer sur le globe. Encore et encore, le peuple juif souffrit aux mains de chaque tyran qui vint régner sur lui.

Le peuple noir, sait, mon ami, ce que signifie souffrir les tourments de la tyrannie, sous un joug que l’on n’a pas choisi. Nos frères en Afrique ont supplié, plaidé, demandé, EXIGE la reconnaissance et la réalisation de leur droit naturel de vivre en paix sous leur propre souveraineté, dans leur propre pays.

Pour quiconque chérit ce droit inaliénable de toute l’humanité, il devrait être si facile de comprendre, de soutenir le droit du Peuple Juif de vivre sur l’antique Terre d’Israël. Tous les hommes de bonne volonté se réjouiront de la réalisation de la promesse de Dieu, que son Peuple retourne dans la joie sur la terre qui lui a été volée. C’est cela le Sionisme, rien de plus, rien de moins.

Et qu’est l’antisionisme ? C’est le déni au peuple juif d’un droit fondamental que nous réclamons à juste titre pour le peuple d’Afrique et accordons librement à toutes les nations de la terre. C’est de la discrimination envers les Juifs, mon ami, parce qu’ils sont Juifs. En un mot, c’est de l’antisémitisme.

L’antisémite se réjouit de chaque occasion qui lui est donnée d’exprimer sa malveillance. L’époque a rendu impopulaire, à l’Ouest, de proclamer ouvertement sa haine des Juifs. Ceci étant le cas, l’antisémite doit à chaque fois inventer de nouvelles formes et de nouveaux forums pour son poison. Combien il doit se réjouir de la nouvelle mascarade ! Il ne hait pas les Juifs, il est seulement antisioniste.

Mon ami, je ne t’accuse pas d’antisémitisme délibéré. Je sais que tu ressens, comme je le fais, un profond amour pour la vérité et la justice, et une révulsion envers le racisme, les préjugés, la discrimination. Mais je sais que tu as été trompé, comme d’autres l’ont été, en te faisant croire que tu pouvais être antisioniste tout en restant fidèle aux principes que nous partageons toi et moi du fond du cœur. Que mes paroles sonnent dans les profondeurs de ton âme : quand les gens critiquent le sionisme, ne te trompe pas, ils pensent les Juifs. »

Martin Luther King 

La falsification et l’inversion totale de responsabilité deviennent patentes dans la propagande pro-palestinienne lorsque l’on aborde la réalité historique de l’esclavage des Noirs. Le monde arabo-musulman et le monde Ottoman furent parmi les pires puissances esclavagistes de toute l’histoire. Le sort des Noirs lors de la « traite orientale »[1] fut encore plus cruel et inhumain que celui dont ils souffrirent de la part de l’occident. Notamment, les pratiques de castration et de torture étaient fréquentes. Cette sinistre mentalité s’est prolongée de nos jours, le racisme anti-Noir étant encore extrêmement virulent dans tout le Maghreb ainsi qu’au Proche et Moyen-Orient. Il ne fait pas bon être Noir dans un pays Arabo-musulman de nos jours, sans comparaison possible avec les pays occidentaux. 

Ce versant de l’esclavage est totalement occulté par nombre d’historiens, comme le souligne l’article du Figaro pré-cité. Un sujet également tabou est celui de l’esclavage intra-Africain, certaines tribus Noires ayant parfois livré des Noirs d’autres tribus à la traite occidentale comme orientale. Enfin l’esclavage pratiqué par les conquérants Mongols était tout aussi massif que celui de l’occident, de la part d’empires parfois supérieurs en puissance à tous ceux que le monde occidental ait connus, empire Romain compris[2]

La leçon de l’histoire de l’esclavage n’est nullement le narratif puéril de l’oppresseur occidental et des oppressés, mais la triste réalité connue que l’homme est un loup pour l’homme, et que lorsqu’une communauté humaine a été en position de supériorité vis-à-vis d’une autre communauté, elle en a quasiment toujours abusé pour l’asservir, ce quelles que soient les ethnies impliquées.

Aux sources de la grande falsification : le discours sur les « damnés de la terre » : du marxisme au wokisme, avec l’antisémitisme en trait d’union

La falsification de l’histoire, le discours débilitant des oppresseurs et des oppressés, matrice de tous les monstres rouge / bruns de l’histoire, est toujours le même.

La victimisation des « damnés de la terre », la posture des héros vengeurs qui s’ensuit et les massacres de masse qu’ils autorisent n’ont fait que changer de forme et de public.

La Palestine est un pays imaginaire fabriqué de toutes pièces par le KGB, nourrissant sans cesse le ressentiment et l’aigreur du monde arabo-musulman comme la fait la dépendance d’une drogue. Hassan II avait déjà noté avec la lucidité et la sagesse qu’il pouvait avoir sur certains sujets, qu’il s’agissait de « l’aphrodisiaque » du monde Arabe, l’ecstasy qui permettait à ses dirigeants de faire oublier leur propre incurie et leur propre corruption. La Palestine n’a été créée que pour faire passer l’humiliation d’une défaite militaire des pays arabes contre Israël alors que le rapport numérique était à 10 contre 1 en leur faveur.

Le monde arabo-musulman n’est pas un peuple humilié. C’est un peuple conquérant et dominateur, s’étant taillé un territoire immense par le fer et par le feu, par la terreur et l’anéantissement de toutes les civilisations pré-islamiques qu’ils ont investies. Si aujourd’hui il est humilié, c’est de son propre chef qu’il s’est infligé cette humiliation : par son obscurantisme, par sa lâcheté à repousser tous ses problèmes sur la responsabilité d’autrui et non sur la sienne.

Tous les mots d’ordre en appelant aux « damnés de la terre » ont pour point commun de nier la notion de responsabilité individuelle, de toujours reporter la faute sur autrui, de raisonner en termes de masses asservies mais pour mieux les maintenir dans leur asservissement afin de les détourner à leur profit. Toutes les formes de fascisme rouge et brun ont employé cette rhétorique. J’en veux beaucoup moins à ceux qui s’enivrent de cette drogue – islamistes et aigris de toutes sortes du monde arabo-musulman – qu’à ceux qui en sont leurs fournisseurs, leurs dealers : LFI, gauche communautariste et woke. Il n’y pas de pire perversion morale que de maintenir des peuples entiers dans le ressentiment et le rêve de massacres sanglants en guise de revanche, pour mieux les manipuler et les faire jouer dans son propre intérêt. La convergence des rouge-bruns a toujours joué sur ce faux humanisme, cette perversion de la notion d’entraide qui se transforme petit à petit en assistanat et en impuissance dans laquelle on maintient des peuples sous perfusion. La vulgate marxiste essaie parfois de s’adjoindre l’entraide chrétienne, en oubliant volontairement que le gouffre insondable qui les sépare est la notion de responsabilité individuelle : aide-toi, le ciel t’aidera. Celui qui est aidé ne doit pas se défausser au passage de sa propre responsabilité et tout coller sur le dos de la société ou des oppresseurs.

L’on sait depuis François de La Rochefoucauld, cet extraordinaire sondeur des âmes, combien les fausses charités peuvent masquer de narcissisme, de culture de son propre ego et non le souci de l’intérêt d’autrui. Il faut à la gauche son contingent de miséreux et de damnés de la terre qu’elle maintiendra à tout prix dans cet état afin de pouvoir préserver sa posture morale. Il n’y a pas pire ordure morale que ce détournement de l’humanisme à son profit.

L’élite Noire libérale conservatrice : le rétablissement de la véritable dignité personnelle ainsi que de la véracité historique

Si la falsification employée par les rouge-bruns est puissante par le nombre qu’elle entraîne, vieille ruse léniniste de faire passer pour majoritaire ce qui n’était au départ qu’une majorité, une réplique tout aussi forte lui est apportée, non par le nombre mais par la brillance et l’intelligence. L’histoire a pu malheureusement être faite par des cliques d’incendiaires activistes, fascistes, nazis, communistes, islamistes, aujourd’hui wokistes. Mais elle a été également rétablie par les véritables Résistants, ceux dont l’action et la vie sont un contre-exemple qui porte le fer là où cela fait mal, là où la falsification est crûment mise à nu.

Le courant politique et philosophique dans lequel je me reconnais, le libéral-conservatisme, celui des héritiers de Bastiat, de Tocqueville, de Karl Popper, de Friedrich Hayek, de Raymond Aron et en politique de Margaret Thatcher et Ronald Reagan, a vu un phénomène très intéressant survenir. Parmi ses contributeurs majeurs récents, ceux qui en ont brillement repris le flambeau, figurent nombre de personnes qui constituent un véritable cauchemar pour la falsification marxiste et woke : une élite Noire, brillantissime et fortement ancrée à droite.

Beaucoup de noms pourraient être cités. Mais nous allons en mettre un en exergue, celui de Thomas Sowell.

Thomas Sowell s’est imposé au-delà de ce qu’on peut attendre d’un homme brillant. Il est devenu un classique, un incontournable de la bibliothèque de l’honnête homme du XXIème siècle. Il a maintenant sa place parmi les grands auteurs libéraux conservateurs, aux côtés de Popper et Aron.

Sowell, comme tous les hommes dignes, a horreur des vendeurs de pitié qui maintiennent volontairement « leurs opprimés » dans un statut misérable, afin de mieux se mettre eux-mêmes en valeur. Il ne veut pas entendre parler de discrimination positive, de défense des minorités opprimées, du narratif des damnés de la terre qui l’assignerait à la même place que celle où le racisme voudrait le maintenir. Progressistes, wokistes et racistes les plus archaïques tiennent le même discours, effaçant la volonté et l’initiative individuelle, la dignité et l’énergie de chaque personne, derrière d’implacables déterminismes sociaux ou ethniques.

L’émergence d’une élite noire portant haut le flambeau du libéral-conservatisme n’a rien de fortuit : elle signe la révolte contre la grande falsification wokiste et marxiste, contre le discours avide de pouvoir, dénué d’humanité et de dignité qui se déguise en humanisme moderne. Il est logique que ce soit parmi ceux qui sont la cible privilégiée de cette récupération, que l’on trouve les hommes les plus lucides et les plus combattifs pour s’y opposer. 

Ceci est évidemment un cauchemar pour les discours dévoyé des progressistes, car il leur retire toute possibilité d’accuser leurs adversaires de racisme. Des personnalités comme Sowell les gênent profondément, tout comme les êtres lumineux issus de la culture arabo-musulmane qui sont les meilleurs dénonciateurs de ses dérapages, Amine El Khatmi, Kamel Daoud, Driss Ghali et tant d’autres. J’ai d’autant plus d’admiration pour ces personnes qu’elles ont eu la force immense de s’extirper de l’illusion et des faux semblants alors qu’ils étaient plongés au milieu de ceux-ci, qu’ils étaient les premiers à devoir subir la propagande sirupeuse des dealers du misérabilisme. Les véritables Résistants sont de ce bois-là. Ils dénoncent l’hypocrisie et la malveillance profonde des victimisateurs avec une saveur âpre qu’eux seuls peuvent décrire, parce qu’ils en ont goûté l’obscénité au quotidien. Ils ont rejeté d’un geste magnifique l’anesthésie des manipulateurs, la drogue létale des excuses faciles et démagogiques qui les empêchait volontairement de s’élever.

Sowell nous laisse un œuvre immense en économie et en philosophie politique. Pour ceux qui seraient rebutés par la lecture d’une telle somme, il faut signaler que la pensée de Sowell peut s’aborder plus simplement, car l’homme est aussi doté d’un humour ravageur. Ses citations, aiguisées comme des couteaux, d’une précision cruelle et jubilatoire sur les hypocrisies des prétendus progressistes, ont construit une bonne part de sa notoriété. Quelques exemples des « Sowell quotes » :

It is hard to imagine a more stupid or more dangerous way of making decisions than by putting those decisions in the hands of people who pay no price for being wrong.

The word ‘racism’ is like ketchup. It can be put on practically anything – and demanding evidence makes you a ‘racist.’

Immigration laws are the only laws that are discussed in terms of how to help people who break them.

Socialism in general has a record of failure so blatant that only an intellectual could ignore or evade it.

Talkers are usually more articulate than doers, since talk is their specialty.

Too much of what is called ‘education’ is little more than an expensive isolation from reality.

You will never understand bureaucracies until you understand that for bureaucrats procedure is everything and outcomes are nothing.

The march of science and technology does not imply growing intellectual complexity in the lives of most people. It often means the opposite.

The next time some academics tell you how important diversity is, ask how many Republicans there are in their sociology department.

What ‘multiculturalism’ boils down to is that you can praise any culture in the world except Western culture – and you cannot blame any culture in the world except Western culture.

The welfare state is not really about the welfare of the masses. It is about the egos of the elites.

Lui-même brillant universitaire, Sowell ne se laisse en rien démonter par le decorum des intellectuels progressistes, par la dépravation profonde de la personnalité et de la pensée de milieux qui se pensent au-dessus des autres mais démontrent la pire bassesse intellectuelle et morale.

Thomas Sowell est l’exemple même de l’homme libre et digne, qui s’est affranchi par lui-même des conditions dans lesquelles les manipulateurs auraient voulu le maintenir. En régissant aux massacres abominables du 7 octobre, il a montré qu’il était encore une fois et toujours au rendez-vous des justes : https://blogs.timesofisrael.com/thomas-sowell-wisdom-sheds-light-on-israel-at-war/

J’ai fait un rêve: « Baby, can I hold you« 

A l’instar de Martin Luther King, j’ai fait le rêve qu’un jour, je puisse écouter « Baby, can I hold you » sans tristesse ni arrière-pensée. Qu’en entendant la voix de Tracy Chapman, c’est la pensée magnifique de Thomas Sowell qui lui fasse écho. Que derrière les si beaux accents de blues de la chanteuse, ne soient invoqués que la longue histoire de l’émancipation des Noirs, de l’émancipation des Juifs, de la véritable conquête de leur liberté contre ceux qui veulent les maintenir dans la dépendance de l’humanisme sirupeux et devraient les rendre naturellement alliés.

© Marc Rameaux


Notes

[1] https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/la-traite-arabo-musulmane-est-volontairement-occultee-dans-les-memoires-de-l-esclavage-20210511

[2] L’empire de Kubilaï Khan, au XIIIème siècle, représentait une force militaire, politique, administrative et culturelle lui conférant et de loin la première puissance mondiale de cette époque, loin devant les royaumes occidentaux et le califat Abbasside. Les voyages de Marco Polo en sont le témoignage.


Économiste et professionnel des hautes technologies, Marc Rameaux, auteur de Le Tao de l’économie. Du bon usage de l’économie de marché (L’Harmattan, Février 2020), vient de publier Le Souverainisme est un humanisme chez VA Editions.

Il est l’auteur du texte « La France-La nation-L’Islam », co-signé notamment par Michel Dray, Pierre-André Taguieff, Boualem Sansal.


Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

3 Comments

  1. Thomas Sowell est un très grand esprit, l’un des seuls des États-Unis modernes, et il a d’ailleurs dit en 2020 qu’une élection de Biden serait « tournant comparable à la chute de l’empire romain ». Mais votre analyse passe complètement a côté de l’essentiel. Avez-vous peur de nommer le réel ? Tout simplement, le racisme a changé de camp depuis longtemps. Des les années 60 et surtout 70, la cause noire aux USA a été marquée par l’émergence de mouvements d’extreme droite afro américains comme Nation of Islam qui n’ont rien à envier au KKK. BLM est le pire de tous et laLapopulation afro américaine est de loin la plus raciste des États-Unis en paroles, en agressions et en.crimes.
    C’est la même chose en Europe et en Afrique : racisme anti-blancs et antisémitisme sont totalement imbriqués et sont devenus l’idéologie dominante (donc une idéologie d’extrême droite suprémaciste puisque BLM et le PIR sont les équivalent « racisés » du KKK et des nostalgiques du 3eme Reich). Il est absolument désolant qu’en 2023 une telle évidence ne soit pas admise par toute personne dotée d’un cerveau. Or Marc Rameaux est loin d’être un imbécile et j’ai l’impression qu’il n’ose tout simplement pas nommer le Mal par son nom. L’idéologie du « Monde progressiste » est celle d’un 4eme Reich héritier du 3eme. Le nazisme est revenu sans difficulté parce que le narratif « antiraciste », qui n’est rien d’autre qu’un racisme anti-blancs et anti-juifs décomplexé a créé une sorte de lobotomie collective. Et les mêmes causes produiront les mêmes effets.

  2. Bonjour,

    C’est vraiment dommage d’associer Tracy Chapman aux propos qu’Alice Walker a tenu après 2010 alors que leur relation n’a duré que de 1992 à 1995/96. Connaissant Tracy, il est impossible qu’elle partage cette opinion.

    Aurélie

  3. Thomas Sowell a notamment eu le courage de dénoncer la dissimulation de crimes racistes commis par des Noirs aux USA à cause du politique correct. Aux USA comme en Europe l’omerta est totale sur la réalité des crimes et agressions racistes. Et on ose appeler cela des « démocraties »…

    @Aurelie Vous la connaissez… personnellement ? Moi aussi contraire, cela ne m’étonnerait pas. Ce qui m’étonne en revanche c’est que l’auteur puisse écrire « La cause des Noirs et celles des Juifs devraient être des alliés
    naturels »…en 2023. Connaissant le racisme viscéral qui règne en Afrique subsaharienne, chez la diaspora africaine d’Europe et chez les Afro-américains…Il y a beaucoup plus de Kobili Traoré que de Martin Luther King.

    Il aurait fallu déconstruire plus d’un demi-siècle de révisionnisme et de désinformation « antiracistes »…Avant qu’il ne soit trop tard.

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*