Nuit et Brouillard à La Haye

 
« Malheur à la génération dont les juges méritent d’être jugés », peut-on lire dans le Talmud. Depuis maintes années, et ne serait-ce que par leur silence assourdissant, l’ONU et la communauté internationale se rendent complices des atrocités commises contre les Israéliens, les Arméniens, les Chrétiens du Nigeria et d’autres populations victimes de la barbarie. Dans tous ces cas de figure, c’est une logique génocidaire qui est à l’œuvre et le massacre du 7 octobre 2023 est le plus abominable pogrom antisémite ayant été perpétré depuis 1945. Mais par une inversion des rôles historiquement sans précédent, c’est contre le pays ayant subi un crime contre l’humanité qu’un procès est intenté à La Haye, et en conséquence ce procès représente une honte absolue pour l’humanité.

Mais que peut-on espérer d’autre d’un monde où Gengis Khan, Dessalines, Bandera et autres criminels génocidaires sont vénérés comme des héros ?… Criminaliser les victimes et victimiser les bourreaux : cette inversion des valeurs constitue aujourd’hui un phénomène quasi généralisé, tant au niveau international que local.
 
Dès les années 1960, Vladimir Jankélévitch écrivait :  » L’antisionisme est une incroyable aubaine car il nous donne la permission – et même le droit et même le devoir – d’être antisémite au nom de la démocratie ! L’antisionisme est l’antisémitisme justifié, mis enfin à la portée de tous. Il est la permission d’être démocratiquement antisémite. Et si les Juifs étaient eux-mêmes des nazis ? Ce serait merveilleux »… Pressentant le retour des heures sombres, le philosophe avait anticipé le triomphe du nihilisme et de la newspeak cette inversion des rôles ayant permis au fascisme, au racisme et à l’antisémitisme de revenir en force en se parant du masque de la vertu. » » »
 
Sylvain Foulquier
 

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