
Faire la Une du New York Times à 34 ans, ça a de la gueule.
Moi, je l’aime bien Gabriel Attal.
Fluet mais autoritaire.
Ancien élève de l’Ecole Alsacienne mais défenseur de l’école publique laïque.
Gay assumé mais qui a séduit toutes ses collègues femmes dans les différents ministères.
Séfarade mais silhouette élancée, signe qu’il n’abuse pas de la pkaïla ( plat typiquement juif tunisien à base de haricots et d’épinards frits, souvent servi avec une viande très grasse et du couscous ).
Et puis, il est jeune.
Jordan Bardella aussi est jeune. Mais lui, je lui trouve le cheveu un peu court et la mâchoire trop carrée. J’ai l’impression que sitôt arrivé au pouvoir ( Que Dieu nous en préserve, dirait ma mère), il m’aboierait dessus.
Louis Boyard aussi est jeune. Mais lui, il fait un peu cra-cra et franchement vulgaire. C’est surtout le pote d’Aymeric Caron, soutien inconditionnel des punaises de lit et autres nuisibles. Pas très fréquentables ces deux là.

…
Une autre Une du New York Times, la semaine dernière.
Un dossier très complet sur les crimes sexuels du Hamas commis le 7 octobre et sans doute poursuivis sur les otages qui croupissent dans ces tunnels de l’enfer.
Des témoignages, des descriptions à la limite du supportable. Il faut se forcer à les lire.
J’en suis physiquement malade, comme une nausée permanente, un mal être, une sourde culpabilité.
J’ai honte d’être un homme et de ce que d’autres hommes ont fait à ces femmes.
Pas grand chose à ce sujet dans nos médias.
La pluie dans le Pas de Calais, la neige sur les routes, c’est ça qui émeut.
Ces femmes israéliennes violées, torturées ne font pas partie des civils innocents.
Ce ne sont même pas des victimes collatérales.
Elles n’existent pas.
Une amnésie internationale.
Pas un mot de MSF, de la Croix Rouge, d’Amnesty International…
…
Cette année je vais devoir payer plus d’impôts.
Pas de reçu CERFA, je n’ai rien donné à ces organisations « humanitaires ».
J’ai perdu toute humanité depuis le 7 octobre.
© Daniel Sarfati