Pierre Saba. Sionisme contre Forces de haine

Bienfaits du Sionisme

Le Sionisme est un mouvement de libération nationale reconnu comme tel par les Nations-Unies qui ont procédé à sa création.

Le Sionisme a permis l’édification de l’Etat d’Israël à destination de la population de la Palestine juive, des rescapés des exterminations antisémites de la Seconde Guerre mondiale, des exilés fuyant les persécutions antisémites en Europe et dans le monde arabo-musulman.

Refus arabes et musulmans

Comme tous les mouvements de libérations nationales, minoritaires dans un Moyen-Orient (MO)  arabe et musulman (kurde, arménien, chrétien oriental, bahaï, etc), le Sionisme s’est heurté à la haine, la violence, le refus, les tentatives d’éliminations des Etats environnants et contemporains d’Israël (Irak, Jordanie, etc).

Contrairement aux autres mouvements de libérations nationales du MO, le Sionisme a résisté aux agressions des entités exterminatrices. 

Les durs combats imposés à Israël l’ont conduit à la victoire et à des acquisitions territoriales conformes  au Droit international public (DIP) et à l’Histoire militaire universelle. 

En dépit des inexactitudes qui pullulent sur ce sujet, les pertes territoriales arabes au profit d’Israël sont le résultat des conflits déclenchés et perdus contre l’Etat hébreu.

Victoires militaires et mansuétudes territoriales  israéliennes 

On ne le dira jamais assez.

Les acquisitions territoriales d’Etats agresseurs et vaincus (arabes) par un Etat agressé et vainqueur (Israël) constituent une novation, une singularité, une exception de Droit international public (DIP) jamais copiées ni reproduites! 

Toutes les guerres initiées par les Arabes contre Israël se sont soldées par des pertes territoriales arabes. 

Tous les accords de paix que les ennemis d’Israël ont passés puis interrompus se sont soldés par des gains territoriaux. 

Israël est, en termes de guerre, de DIP, de géopolitique, d’objectivité et d’Histoire militaire et générale, le premier et le plus important bienfaiteur de ses ennemis qui souhaitent sans jamais y parvenir la destruction de son Etat et l’extermination de son peuple.

Autrement dit, ce que les Arabes ont perdu en déclenchant et en perdant des guerres contre Israël, ils l’ont gagné en signant des accords de paix!

Paix …

Ce n’est pas un « scoop » : c’est la paix qui convient le mieux aux peuples qui subissent les affres des conflits. 

Le peuple israélien, tant de fois meurtri par les agressions subies depuis 1948, en connaît les douleurs et les désastres.

Pourtant, le retrait et l’absence de partenaires de paix, la réitération des agressions subies, l’échec de la générosité à l’endroit de ses ennemis, la transformation des accords de paix signés avec l’Égypte, la Jordanie et l ’AP, l’interruption puis les refus d’accords de paix dont certains sont allés si loin qu’ils cédaient aux palestiniens arabes une partie importante du territoire national et une partie non négligeable de sa capitale,  constituent autant d’éléments qui doivent mener Israël à reconsidérer sa position sécuritaire.

… ou sécurité?

Si les accords de paix contractés par les entités arabes leur ont été particulièrement bénéfiques, la partie israélienne s’est vue progressivement enfermée dans les refus et la haine palestiniennes bientôt suivis par les autres.

Si, et puisque la perspective de nouveaux accords de paix a disparu au bénéfice de la volonté et aux tentatives de destruction d’Israël, Jérusalem doit se concentrer désormais sur sa propre sécurité à l’exclusion de toute autre thématique.

Il lui faut éliminer les menaces humaines et territoriales en provenance du Liban, de Gaza, de Judée et de Samarie, réviser avec l’AP, la Jordanie, l’Egypte qui bénéficient des accords de paix tout en développant une diplomatie haineuse, et cesser toute aide basique à ses ennemis qui sont en mesure de solliciter les Etats arabes.

Echec militaire et diplomatique de l’Iran

Les succès de la normalisation entre Israël et les Etats arabes ont résisté aux massacres dirigés depuis Téhéran sur le public israélien le 7 octobre 2023. 

L’Iran ne dispose pas de la capacité d’empêcher l’extension, post-bellvm, de cette normalisation à d’autres Etats.

Quant aux Palestiniens arabes, dès qu’ils se seront libérés du cancer autoritaire de l’AP, dirigée par un voyou qui déjecte publiquement son antisémitisme, qui se déclare devant les caméras palestiniennes bienheureux du massacre du 7 octobre 2023 à l’encontre de personnes sans défense et qui opprime son propre peuple, nul doute qu’ils s’agrègeront à ces si prometteurs « accords d’Abrahm ».

L’histoire enseigne que les alliances de la Haine finissent toujours par mourir de la puissance des accords de paix. 

Reste à déplorer tous ces morts.

© Pierre Saba

9 janvier 2023

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