Louise Gaggini. Gabriel Attal Premier Ministre, mais le Diable reste dans les détails, et surtout les dessous!

Photo Joël Saget / AFP

J’avais dès sa nomination dit qu’Elisabeth Borne serait la main du diable de Macron qui, désireux d’offrir à la postérité la juvénile image d’un adolescent doué, avait besoin d’un fusil capable de tuer pour lui et d’accomplir ses basses besognes.

Borne aura donc joué ce rôle parfaitement, et aspiré en retour jusqu’à la lie la haine que les Français vouent à Macron.

Mais voilà, un sondage récent a donné Jordan Bardella comme premier homme politique aimé par les Français, devant Gabriel Attal.

Il n’en fallait pas plus pour cogiter dans les “dessous” les détails d’une stratégie de redorure jupitérienne, ou comment profiter de la jeune gloire d’un Attal qui n’aura pourtant fait qu’appliquer en tant que Ministre de l’Education une loi votée en 2004 sur l’interdiction de tenues et signes religieux ostentatoires à l’école, loi défendue par Jordan Bardella depuis son entrée en politique, qui demandait aussi par ailleurs des sanctions contre les harceleurs à l’école et le port d’une blouse ou d’un uniforme.

Bref: Attal qui n’a jamais contredit Macron depuis qu’il fut son porte-parole, et après avoir piqué les idées du RN et de Bardella sous l’influence d’un Macron adepte du poker menteur et qui s’amuse comme un fou à “petits meurtres entre amis”, va, comme les autres premiers ministres, devenir le souffre-douleur d’un roi narcissique qui ne supportera pas de le voir passer devant lui en cas de décisions courageuses ou d’honnête gestion de sa fonction ministérielle.

Ce qui ne se produira pas.

Si Attal avait eu un soupçon de courage politique, il serait resté à l’EN pour appliquer les décisions annoncées.

On peut donc faire l’hypothèse que Macron l’a nommé premier ministre comme on pousse un outsider dans un match à gagner, et celui à gagner, au moins partiellement avant la présidentielle qui se profile, c’est celui des Européennes contre Jordan Bardella.

Sans l’atout Attal, Macron aux Européennes risque la défaite.

Pour le reste il fera avec Attal comme avec les autres: quand il l’aura croqué, il le recrachera, à moins…

À moins qu’Attal ne soit la pomme empoisonnée, et alors…

© Louise Gaggini

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1 Comment

  1. On s’en fiche.
    Aucune sympathie pour Mme Borne. Détestable. Et “si Attal avait un soupçon de courage politique”, il n’aurait jamais participé à ce gouvernement…Ni d’ailleurs aux précédents.
    La France et l’Europe ont déjà totalement sombré dans les Ténèbres de l’obscurantisme. Nazislamisme & collaborationnisme.
    Soyez opposants.
    Soyez dissidents.
    Soyez résistants.

    Soyez résistants.

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