Salah El Arouri vivait dans le couloir de la mort, depuis le 7 octobre.
Il n’avait pas été associé aux préparatifs du massacre, mais comme tous les autres dirigeants terroristes, il s’en est ensuite glorifié ainsi que des prises d’otages.
Cela lui a été facile d’encourager la guerre puisqu’il vivait loin du front. Le calvaire enduré par les habitants de Gaza est très supportable pour les chefs du Hamas qui se déplacent entre l’Iran, le Qatar, le Liban et la Turquie.
El Arouri était directement impliqué dans bon nombre d’attentats.
Il a passé 18 ans dans les prisons d’Israël.
En octobre sa maison de Ramallah a été dynamitée: c’était un acompte.
Il s’attendait à payer le prix de ses forfaits, il n’avait aucune raison de douter de son sort.
Il en ignorait la date.
Ce mardi de janvier 2024, il n’a pas eu le temps de réaliser que son heure était arrivée.
L’explosion de deux missiles l’ont transformé en chaleur et lumière.
Ce qui est curieux, c’est cette promiscuité des islamistes du Hamas avec les islamistes du Hezbollah.
D’ordinaire, Chiites et Sunites s’entretuent.
On pensait qu’ils ne pourraient jamais s’allier.
Preuve que, contre les Juifs, on est prêts à se soumet au Diable si nécessaire.
L’été dernier, Nasrallah promettait des menaces féroces si un dirigeant arabe était tué au Liban.
Mais c’était avant le 7 octobre.
Avant que le Hamas ouvre les portes de l’enfer sous nos pieds et ceux de Gaza.
Le succès d’Israël en plein fief du Hezbollah ne signifie pas pour autant l’embrasement.
On voit bien depuis 3 mois que le Hezbollah fait le minimum.
C’est le constat qu’il n’y a plus d’état au Liban, juste un territoire occupé, régenté par des terroristes, ou un terroriste croit se réfugier, mais qu’Israël peut retrouver et bombarder.
Ce matin le Liban redoute d’être comme Salah El Arouri, un mort qui marche et que la guerre de Gaza rattrapera.
© René Seror
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