« Affaire Depardieu ». Qu’ils sont grotesques, ces repentirs qui n’en finissent plus sur la pétition de soutien. Par Antoine Desjardins

« Je mesure chaque jour mon aveuglement »

« Ma signature était un viol » ( J. Weber, lu et encouragé par… son juge-confesseur-exorciste Plenel)

Je ne veux ni soutenir ni enfoncer Depardieu l’homme, même si je juge très inquiétante et parfaitement totalitaire la volonté de faire disparaître l’œuvre, les films, qui au passage sont des œuvres collectives. La censure de l’art au nom de la morale ( morale d’aujourd’hui qui plus est, caduque comme les autres) est INADMISSIBLE. Ce serait tout simplement la fin pure et simple de l’art.

Il y aurait toujours un « pécheur » caché qui justifierait qu’on censurât. Toujours.

Aucune littérature, aucune poésie, aucune musique aucune peinture, aucun film, rien ne survivrait.

Je ne me prononce pas sur l’homme Depardieu mais je trouve pour le coup, GROTESQUES, ces repentirs qui n’en finissent plus sur la pétition de soutien.

Cette débandade de pleutres qui vont à résipiscence parce que l’initiateur du texte serait un journaliste de Causeur, possible connaissance de Zemmour ou parce qu’ils n’auraient pas lu le texte d’assez près est une trahison pitoyable qui, dans la panique, n’hésite pas, pour se racheter une conduite vertueuse et obtenir un non-lieu de l’Inquisition, à faire valoir une impotence de lecture et des carences cognitives.

Renoncer à toute dignité et s’humilier totalement par voie de presse ( Weber sur Mediapart) est le moyen ultime pour se rattraper aux yeux de la Police des moeurs (de l’intégrisme woke) et échapper à l’Accusateur public.

La palme à Weber l’escouillé qui demande pardon en rampant à quatre pattes devant le Tribunal, la corde de chanvre au cou et en se flagellant le dos, ayant procédé lui-même à sa tonsure pour que sa contrition ne souffre aucun doute.

Ce spectacle de repentance, d’abjuration du Malin avec autocritique, à la sauce maoïste-woke, quelques jours seulement après avoir donné sa signature, ce reniement pétochard de pantins qui tombent , les uns entraînant les autres, comme dominos, est une vision obscène qui fait toucher le fond de la couardise mimétique et de la castration volontaire.

Avec des soutiens comme ça…

© Antoine Desjardins

https://blogs.mediapart.fr/jacques-weber/blog/010124/coupable

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5 Comments

  1. Faites comme moi : boycottez le cinéma français contemporain. Le monde du cinéma n’est plus, à de rares exceptions près, qu’un ramassis au mieux de lâches au pire de fachos sans talent. La plupart de nos « gloires » du cinéma français actuel jouent comme des pieds et le cinéma français bobo-banlieusard est d’une vacuité consternante.
    Boycottez la « littérature » française contemporaine. Même constat que pour le cinoche _ en pire.
    Boycottez les jeunes chanteurs et les rappeurs français. De la…dans un bas de soie.
    Boycottez les médias mainstream français. Comme le disait Camus : « Nous mangeons du mensonge à longueur de journée grâce à une presse qui est la honte de ce pays », et celle d’aujourd’hui est cent fois pire que celle des années 40, 50 ou 60.
    Boycottez les élections de façade de cette pseudo République française qui n’est plus qu’un territoire perdu de la République et n’a plus grand chose de français.
    Boycottez les Tacos : c’est mauvais pour la santé.
    Il n’y a plus grand chose à garder dans ce pays _ exceptions à part.

  2. Il n’y a pas de problème, Jeannine, les otages sont la priorité et ce qui tient le plus à coeur, au moins aux Juifs. Mais l’affaire Depardieu n’est pas dérisoire. Pas à cause de Depardieu lui-même. A cause de la machine à détruire comme dit Elisabeth Levy, aux méthodes dignes de l’inquisition qui fait fi de la justice, et témoigne d’un acharnement inquiétant contre les blancs. Il ne faut pas fermer les yeux sur cette dangereuse dérive. Il faut lire les textes de Alain Finkielkraut et de Elisabeth Lévy sur le sujet.

  3. Depuis déjà pas mal d’années, le monde culturel anglophone et français est devenu le point de convergence de tous les obscurantismes et tous les fascismes. Professer sa haine des Blancs et des Juifs, soutenir des violeurs, des assassins et des criminels contre l’humanité passe pour un signe de normalité au sein de cette fange issue des égouts de l’humanité. Les exceptions ne sont vraiment pas nombreuses, et c’est en soi la preuve du naufrage culturel, intellectuel, moral et humain total et irréversible de nos sociétés :

    The Western World has become a piece of shit.

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