Raphaël Nisand. 2024 ne sera pas une bonne année

Ce qui a été fait par le hamas le 7 octobre avec malheureusement de nombreuses complicités internationales est rigoureusement impardonnable

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Rien que le chiffre déjà. Ça a un petit air orwellien. 

Orwell  avait fait une description pessimiste dans son roman d’anticipation intitulé 1984.
En ce début d’année 2024 la réalité semble dépasser la fiction. 

Partout dans le monde des régimes et des organisations totalitaires déclenchent des guerres assumées au détriment des populations civiles et en contradiction flagrante avec toutes les valeurs universalistes.

La Russie a attaqué l’Ukraine, le dictateur nord coréen prépare, dit-il, la guerre, la majorité des pays d’Afrique vit peu ou prou la guerre.

Des centaines de chrétiens ont été massacrés au Nigéria à Noël et Israël a subi le 7 octobre une agression jamais vue au cours de laquelle le hamas a torturé et assassiné plus de 1000 civils. 

Cette agression commise alors qu’une paix relative régnait dans la région entraine évidemment une guerre sans merci.

Ce qui se passe en Israël et à Gaza pose une nouvelle fois la question de la guerre juste et des moyens mis en oeuvre pour gagner la guerre.

Lorsque les alliés ont décidé au cours de la seconde guerre mondiale que la guerre durerait jusqu’à la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie et du Japon, ils ont délibérément décidé d’une guerre sans limite pour anéantir le nazisme et  l’impérialisme japonais. Les alliés ne se sont pas laissés entraver par le droit de la guerre. Ils avait clairement conscience de se battre totalement pour la liberté et la survie du monde. La paix qui s’en est suivie n’a été possible qu’à ce prix: il fallait détruire les agresseurs et leurs idéologies mortifères. 

Israël est dans la même seringue.

Ce qui a été fait par le hamas le 7 octobre avec malheureusement de nombreuses complicités internationales est rigoureusement impardonnable.

C’est d’autant plus vrai que le hamas revendique la réitération de telles agressions jusqu’à la disparition d’Israël.

Israël fait donc fait bien face à une guerre d’anéantissement. 

Les israéliens et les étrangers massacrés en Israël le 7 octobre ou pris en otages n’étaient pas dans des « colonies ». 
Leur seul tort était de vivre en Israël, dans le pays tel qu’il a été reconnu par l’organisation des Nations Unies en 1947.
Le slogan répété jusqu’à l’écoeurement que l’on entend dans les manifestations pro hamas d’une Palestine libre de la rivière à la mer est l’écho clair du projet politique du hamas : la disparition de l’Etat d’Israël. 

Devant une telle revendication et de tels moyens mis en oeuvre, Israël n’a pas d’autre solution que de se défendre par les armes.

Il s’agit de récupérer les otages et de restaurer un Etat défendable, c’est-à-dire qui ne vive pas sous la menace de razzias à volonté génocidaire ou de bombardements indiscriminés.

En fait le sud d’Israël et sa population vivent  sous la menace permanente du hamas depuis le retrait d’Israël de Gaza, en tout cas depuis 2006.

Régulièrement des missiles et des roquettes étaient lancés sur Israël depuis Gaza constituant autant de crimes de guerre sans réponse décisive d’Israël.

Il en va de même au nord avec le hezbollah alimenté lui aussi en armes et en argent par le parrain du terrorisme international, l’Iran.

Là aussi, Israël n’a aucune volonté de guerre ou de conquête.

Pourtant des dizaines de milliers d’israéliens ont été contrains de quitter leur maison et leur travail, vivant dans la précarité pour échapper aux bombardements du hezbollah.

L’Etat d’Israël a été une promesse de paix et de sécurité. Ce n’est qu’en redevenant le garant de la paix et de la sécurité pour ses citoyens en 2024,  après avoir gagné la guerre imposée, qu’il pourra reprendre le cours de son histoire.

il en va de même pour le monde.

Sans paix et sans sécurité 2024 risque d’être une année terrible.

© Raphaël Nisand 

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2 Comments

  1. Je lis le titre « de nombreuses complicités internationales ». Jamais dans aucune guerre on a imposé à ceux qui se defendent des obligations humanitaires susceptibles d’aider l’ennemi. Cela ne se voit que pour Israel. Posez vous la question du pourquoi.

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