L’occident (auto-)destructeur a adopté le narratif révisionniste et délirant d’un Jésus palestinien qui serait, dixit « Le Temps » suisse, aujourd’hui sous les décombres de Gaza. Or il est né Juif à Bethleem dans une étable, caché par ses parents alors qu’Herode avait ordonné à ses troupes romaines d’assassiner tous les enfants juifs pour se venger de la révolte et de la résistance à l’occupation oppressive romaine de la Judee et de la Samarie, entre autres territoires du Royaume d’Israël, les Romains qui toujours par vengeance et pour assoir leur toute puissance millénariste incendieront par deux fois Jérusalem et substitueront au nom de Judée de Palestina en référence à ceux qui furent les plus farouches ennemis des Juifs, les philistins.
Une destruction et un effacement d’un peuple, de son existence symbolique, de son nom, de son antériorité, Un révisionnisme historique, déjà dans un délire narcissique de filiation. C’est ainsi que les Juifs étaient nommément les « Palestiniens » depuis l’an 50 après JC jusqu’en 1948.
Hier, l’archevêque de Reims assimila Jésus à une victime des israéliens, les chrétiens de Bethleem étant selon lui et le Pape Francois opprimés par Israël, et les enfants gazaouis tués des « petits Jésus », alors que ce sont les Palestiniens musulmans qui s’accaparent mimétiquement Jésus comme l’un des leurs originairement victime des Juifs, qui les ont persécutés et les ont fait partir massivement.
Sans un seul mot pour les hommes, les femmes, les enfants, les vieillards et les bébés israéliens massacrés par les Palestiniens islamistes du Hamas, dans un déchaînement d’atrocités, à la fois programmé et barbare, d’extermination génocidaire des Juifs. Pas un mot pour les otages raflés, violés, torturés, assassinés par ces monstres de jouissance omnipotente perverse. Comme si le Juif incarnait le deshumain dont il était l’objet mis hors humanité, hors monde, hors espace trans-subjectif. Exterminare !
Jusqu’où la haine anti-juive de l’Europe, e retour de son refoulé paulinien et de sa theologie du Juif déicide et coupable essentiel du péché originel, de sa théologie de la substitution, de ses dogmes de meurtre rituel d’enfants (pure projection de son ambivalence non assumée en incorporant, selon le dogme de la transsubstantiation édicté par le Concile du Latrans en l’an 1215, sans métaphorisation, le corps et le sang du Christ) peut aller, y compris à ses dépens ?
L’identification par incorporation cannibalique au Christ (mise en acte du meurtre du fils et de l’inceste) est la compulsion de répétition du meurtre du père qui avait été dénié, déni qui se prête à son itération, alors que le meurtre fondateur du père chez les Juifs a été symbolisé par l’identification désidolâtre à Moïse, le meilleur de ses fils, par intériorisation sous la forme d’une grande idée, ainsi que le refusement au non-divin législateur d’accéder à la terre promise avec son peuple choisi, au fondement de la construction d’une ambivalence, et d’un travail psychique de culpabilité conflictualisable, d’indéfini de la pensée, poussant à l’exigence de principes éthiques, de vérité, d’élévation-election, de liberté responsable, un processus vivant de mémoire et de refoulement créateurs, à contrario de la solution de l’absolution chrétienne ( la culpabilité déniée et projetée à l’extérieur concernant le meurtre d’une figure divine idolâtrée, ne peut s’élaborer et ne se prêter qu’à un impossible à penser et a la mise en acte de la compulsion à la répétition du meurtre-inceste polymorphe dans la généalogie), et de la soumission musulmane.
S’agirait-il de la rencontre de deux délires de filiation et d’autoengendrement, de deux illimités ( expression de J.cl. Milner ) pervers narcissiques, l’un sur le mode de la jouissance masochiste, l’autre de la jouissance incestueuse de mort ?
Ce qui est frappant en tout cas c’est que ces deux généalogies théologico-idéologiques s’alimentent aujourd’hui de leurs mythes originaires respectifs.
Combien de milliards paye-t-elle depuis des dizaines d’années pour ce meurtre par procuration, pour achever « la solution finale » par délégation?
Am Israel Hai
© Michel Gad Wolkowicz
Michel Gad Wolkowicz est psychanalyste et Associate Professor – Universités de Paris Sud, Tel Aviv, Glasgow.
« Auto destructeur » : c’est le mot.
Chez les Européens de « souche » la haine d’Israël va de paire avec la haine de soi. Ces individus tarés (les antisionistes) sont politiquement majoritaires. Les chrétiens pro palestiniens doivent être considérés
Comme des individus psychiatriquement malades, atteints du syndrome de Stockolm.
Enfin comprendre le délire “palestino-papal’ qui se substitue à la perte de la réalité.
Les soldats ont trouvé des valises pleines de billets, par millions; c’était le système palestino-paypal !
Hé oui…
En tant que chrétienne repentie, je salue malgré tout Sa Sainteté, et lui adresse tous mes vœux pour que son esprit, son érudition retournent à l’histoire, à ce qu’il doit au judaïsme qu’il écrase de ses mots, au déni des faits épouvantables du 7 octobre, en envoyant ce pauvre Christ à Gaza, frère et soutien de la barbarie.
Dans quelle fiction évolue t il et fait il évoluer le christianisme qui, il le prouve encore, n’a jamais renoncé à son antisemitisme ?
Qu’est ce qui différencie, dans le fond, sa posture de celle des terroristes ?
Pourquoi les chrétiens ne tentent ils pas d’approcher, de comprendre la formidable responsabilité de ce peuple qui, de par la loi mosaïque n’a pas d’idole, ne s’agenouille pas devant un mort dont la circoncision est tranquillement drapée ?
Non pas se soumettre, tels les agneaux, mais atteindre, exigence unique, à la responsabilité entière de chacun et du monde. Être juif est être allié de Dieu, pas de l’utiliser au service d’une idéologie qui rend moutonniers et laches.
En tant que chrétienne, j’ai honte, rien dans vos mots Saint Père ne correspond à ce qui nous rend dignes, inscrits à la fois dans la dure réalité et dans la poésie et l’illimité de la pensée et de la vie.
Posez vous la vraie question : est il dangereux pour un homme de travailler à sa complétude, à la responsabilité, sans plier le genou ? Pourquoi ?
Je ne peux envier vos ouailles que vous maintenez encore et encore dans un compte de fées. Ma colère s’adresse aussi à mes amis chrétiens incapables de devenir adultes.
Et ma tendresse va a ce peuple extraordinaire, qui le prouve dans la solitude où le laissent tant de pays et de gouvernants.
Par qui je suis, bien solitaire ici, tellement souvent éblouie.
Le pape est Palestinie, en revanche Jésus … non, à la rigueur Jeanne d’Arbalète.
Extraordinaire explication psychanalytique, mais ne faudrait-il pas y ajouter un soupçon d epsychiatrique, devant un déni aussi flagrant à la fois du réel et de l’Histoire?
Il faut écrire au pape et lui signaler le discours de l’archevêque de Reims en total contradiction avec Vatican II et la réconciliation des juifs et chrétiens. J’envoie aussi un message au président de l’amitié judeo chrétienne de France.
Cet archevêque de Reims est clairement antisémite car il réactive la vieux concept de peuple déicide.qui a eu les terribles conséquences que l’on connaît sur les Juifs. Mais je doute que ce Pape en soit choqué. La religion catholique me semble de moins en moins chrétienne et de plus en plus islamisée.
C’est exactement ce que je me disais en entendant le discours du pape, que je n’écoute jamais; il a souhaité le mieux possible aux gazaouis pour la plupart prohamas et pas un mot pour les victimes juives du 7 octobre. Je n’en suis pas étonnée, peu de papes ont pris parti ou ne serait-ce que compassion pour Israel. Le pape je ne lui souhaite rien.
Je vois ce Pape – qui abandonne son troupeau – non pas comme un berger mais comme un « meneur de loups ».
1 chrétien sur 7 persécuté dans le monde, et ce pape ne dit pas un mot sur ces persécutions et ces massacres. Par contre, il fustige Israël et les Juifs.
Derrière ses airs doux et pacifiques, ce pape est un fou, un fanatique. Il ressemble à nos chefs d’Etat.
160 chrétiens assassinés par les islamistes au Nigeria le soir dé Noël ! Silence assourdissant !
La nazisme des années 30 était d’abord antisémite mais également anti chrétien. Donc d’emblée le parallélisme entre nazisme et islamisme ou les mouvements pro Hamas occidentaux (« décoloniaux ») est flagrante.
Le nazisme des années 30 était également russophobe : Hitler voulait réduire en esclavage ou exterminer les Russes. L’UE et le parti démocrate ne sont certainement pas le contraire du nazisme !…Quant au papignou actuel, il est…comment dire ?…D’accord avec les commentaires ci-dessus.
Sans vouloir m’immiscer dans un débat psychanalytico-religieux pourtant justifié à plusieurs titres, la religion chrétienne étant un fait culturel d’origine et point de foi, je donnerais à Caesar ce qui est à Caesar (y compris ses redoutables canons) et au Pape la partie des cieux de sa compétance…je suis d’avis qu’Israël a toute légitimité de se défendre depuis l’horreur de l’attaque barbare du 7/10/2023. Défendre sa sécurité et son existence même de ceux qui batissent des casernes et dépôts de munitions sous les hôpitaux et autres “services publiques”, devenus des repaires de Sévices publiques. Au risque des otages, hélas, hébergés pour la plupart, hélas aussi, chez l’habitant! Quel pays dit civilisé pourrait vivre à côté d’un groupe terroriste qui veut sa disparition depuis la station fe métro à côté? Qu’on me le dise, si cela se peut imaginer, et réalyser en pratique et en Loi!
Le pape François, un pape sans envergure dont la parole trahie un anti-judaisme présent au sein de l’église depuis la nuit des temps et que seul le pape Jean XXIII avait su remettre en question.
Comment ne pas être en phase avec une large partie des idées développées dans cet article ?
Personnellement, j’analyse le comportement de ce Pape comme celui d’un altermondialiste néo-guévariste déconnecté du monde réel, privilégiant une sentimentalité simplificatrice à une théologie rigoureuse (ce qui ne signifie pas rigide).
Comme nous sommes loin des analyses théologiques et philosophiques profondes d’un Ratzinger qui réconcilie raison et foi, du courage clairvoyant du résistant Vojtyla, de la bienveillance salutaire d’un Roncalli !
Comme on est loin aussi de la tradition jésuite initiée par Loyola et de ses « Exercices spirituels » comme de la subtilité métaphysique d’un Urs von Balthasar ou de celle cosmogonique d’un Teilhard de Chardin.
Plus que le pogrom du 07 octobre 2023, plus que les massacres de chrétiens en Arménie, au Nigéria, au Pakistan, au Timor Oriental, et partout ailleurs, plus que le souci que devraient constituer la montée vertigineuse de l’antisémitisme et l’antichristianisme, sa « compassion » relève d’une sensiblerie dévoyée, qui privilégie l’accueil des migrants en fustigeant l’égoïsme occidental à l’endroit de peuples musulmans en détresse. Sa conception de la fraternité lui fait tendre l’autre joue avant même que la première ne soit frappée.
Les incohérences sociales, théologiques, politiques se succèdent dans un charivari endiablé. Si certaines positions écologiques sont louables, la mise en pratique de l’encyclique « Laudato Si » laisse beaucoup à désirer. Végétalien bien des décennies avant la mode pour des raisons d’éthiques proches de la compassion bouddhiste, j’espérai que l’engagement pontifical serait approfondi. Dans l’ordre du vivant, l’animal est soumis au pire des handicaps : celui de ne pouvoir exprimer son ressenti.(i)
La moindre des cohérences eut été de recommander à la cantine vaticane d’éviter la dinde de Noël, l’agneau de Pâques, le veau de Pentecôte, … Que nenni ! Incohérence d’autant plus grave qu’il a choisi « François » pour nom de Pape !
Placer Jésus sous les décombres de GAZA a aussi peu de sens que la déclaration d’un Mbappé : « J’ai mal à ma France. Une situation inacceptable. Toutes mes pensées vont pour les proches et la famille de Naël, ce petit ange parti beaucoup trop tôt ».
La différence réside en ce que ce dernier n’est ni une autorité morale, ni une sommité intellectuelle.
Bref, la conférence de Seeligsberg (ii) comme Vatican II semblent relégués dans les caves du Vatican à coté de Thomas d’Aquin.
Par contre, à mon sens, d’importantes nuances s’imposent quant aux développements suivants.
1. La psychiatrie, parce qu’elle est une branche de la médecine tend à l’exactitude tant par la maîtrise d’un ensemble théorique scientifique, que par l’utilisation d’une pharmacopée spécifique, ou par l’expérimentation démonstratrice de la répétition statistique des causes et des effets ; elle est donc largement objective. La psychanalyse nage dans les eaux tumultueuses, pas toujours très claires, du subjectif : écoles innombrables et autant d’interprétations que de patients et de psychanalystes.
Aussi, convient-il de ne pas abuser de concepts et d’expressions censées les représenter, trop originaux, frisant l’abscons, et de ne pas confondre herméneutique et hermétisme.
2. Appliquer des concepts contemporains à des situations historiquement remontant à deux millénaires ne peut que conduire à de coupables anachronismes. Si Bamidbar, Devarim et les Mitsvot devaient être lus et appliqués à la lettre, sans interprétation et sans adaptation, les Yeshivas se videraient et l’exégèse serait inutile. Ce qui constitue notre microscope intellectuel d’aujourd’hui ne peut devenir qu’un prisme déformant si on ne prend garde aux transpositions culturelles chronologiquement impossibles. En dehors des ultra-orthodoxes, qui pratique les Kapparot avant Kippour, ou les sacrifices rituels au nord de l’Autel ?
3. A ses débuts et pendant encore les deux siècles suivants, le christianisme et le judaïsme furent indistincts pour les mondes hellénique et romain. Le premier étant considéré, y compris par les juifs comme une secte « déviante » du second. Saül devenu Paul, est un juif hellénisé, porteur d’un paradoxe à la fois schisme en germe et trait d’union entre des croyances issues du même creuset.
4. Enfin, il est étonnant que ne soient pas pris en considération le style allégorique et fleuri qui prévalait à cette époque dans les littératures orientales et celles du pourtour de la Méditerranée. Le Tanakh, comme l’Évangile en sont truffés à chaque paragraphe. La métaphore du pain et du vin évoquée par la Cène remonte aux plus anciennes traditions des hébreux, comme le symbole de l’agneau. La transsubstantiation n’est pas de l’anthropophagie.
Les conclusions proposées ressortent essentiellement d’une tentative d’explication largement inspirée des concepts freudiens. Jung, Adler, Reich, Rank, Lacan, Klein, Leclaire, Rosenfeld auraient sans doute des approches très différentes.
Aussi, le paragraphe (iii) un peu indigeste lexicalement et syntaxiquement, qui comporte une seule phrase depuis « L’identification par incorporation cannibalique… » à « … et de la soumission musulmane. », paraît-il plus s’apparenter à une justification brouillonne, a posteriori, d’un préjugé qu’à une démonstration.
Quant à la filiation avancée entre Jésus et Mohamed, elle est le pur produit de l’imaginaire islamique ressortant de certaines sourates et de certains hadiths en contradiction absolue avec l’Histoire et avec les théologies chrétiennes.
Pour qui s’est un peu penché sur l’histoire des religions et sur les écrits exégétiques y afférents les ressemblances et les dissemblances sont d’une limpidité totale. L’Islam, en se cherchant une légitimité historique a utilisé le Tanakh, surtout la Torah, et l’Évangile en les dévoyant et en accusant les « infidèles » de les avoir déformés ou détournés sept siècles plus tôt. Ce qui relève à la fois de l’opportunisme politique et de l’imposture intellectuelle.
Comme déjà mentionné supra, la filiation entre judaïsme et christianisme est historique, tous les premiers chrétiens étant hébreux.
L’Islam se place dans l’impasse d’un culte figé car il considère le Coran comme consubstantiel à l’existence de Allah. Pas de place donc ni à la discussion féconde entre l’humain et son Dieu, ni à un aggiornamento.
A l’inverse, le judaïsme et le christianisme, sont des religions qui promeuvent l’espérance messianique, évidemment sous des formes différentes, mais avec des finalités similaires en termes eschatologiques.
L’Islam consiste en une série d’options politiques, sociales et morales fondées sur des assertions religieuses non susceptibles d’interprétation. C’est donc, et irrémédiablement, une théocratie non compatible avec la démocratie.
L’Occident, en lui compris Israël, a instauré un système judiciaire et un corpus juridique autonomes, indépendants de la religion. Rien n’interdit aux pratiquants juifs et chrétiens de préférer, dans certaines matières, porter un litige relevant de la Halakha devant un tribunal rabbinique, ou un chrétien pour un litige relevant du droit Canon devant un tribunal ecclésiastique.
Impossible à imaginer dans la plus grande partie du monde arabo-musulman ou seule la Charia prévaut. (iv) .
Ces observations ne relèvent point d’une forme d’a priori idéologique ou religieux mais de constations objectives. En recherchant à soutenir une thèse partiale, l’article, dans ses conclusions, perd en pertinence et en authenticité. Il en revient à utiliser les méthodes de raisonnement qu’il reproche.
C’est dommage !
(i) Voir : Jacob Rogozinski, Isaac Bashevis Singer, Albert Schweitzer, Boris Cyrulnik, Eric Baratay, Elisabeth de Fontenay, Roger Pestre, Matthieu Ricard… pour les contemporains ; et, bien sûr Jeremy Bentham « The question is not, Can they reason? Nor, Can they talk? But, Can they suffer? »
(ii) Die Seele : l’âme / Der Berg : la montagne. Donc : la montagne porteuse d’âme ou animée au sens latin « anima ». Un hasard ?
(iii) Des propositions indépendantes possèdent une indiscutable vertu : la clarté de la pensée révélée par celle de l’expression.
(iv) Quelques exceptions toutefois, dues à l’histoire : Sénégal, Maroc, Indonésie, Malaisie, …