Daniel Gal. Dialogue entre un petit-fils et son grand-père 

Dis-moi, grand-père, pourquoi as-tu écrit quelque part que tu as toujours une larme qui ne sèche pas complètement ? m’interroge mon petit fils.

Certes, mon cher petit-fils, j’ai toujours écrit  que je souffrais d’une maladie chronique et incurable que représente mon  mon optimisme sans limites, qui me  fait dire que nous allons avoir des lendemains qui chantent, une victoire des plus éclatantes sur des ennemis monstrueux et inhumains qui désirent nous éliminer physiquement de la manière la plus barbare comme ils l’ont fait le 7 octobre dernier et vivre dans notre pays en paix, continuer de nous développer pour le bien de notre peuple .

Crois-tu que cela sera possible, me dit-il. Le passé récent nous a montré que c’était une utopie de développer de telles espérances ! 

C’est très vrai, mon petit-fils , tant que l’on croyait que c’était un conflit territorial, mes espoirs étaient justifiés, mais on doit reconnaître de plus en plus qu’il s’agit d’un conflit de civilisations qui prétend que  sur cette terre, il n’y a de place que pour un seul état, celui des Palestiniens. Dans la plupart de nos fêtes, nous commémorons des victoires  depuis des millénaires sur des ennemis qui voulaient nous effacer de la carte du Moyen-Orient.  Et pourtant nous sommes là, vivant dans un état démocratique, moderne, qui a développé une agriculture et une médecine des plus avancées au monde, pour le bien-être de notre peuple mais aussi pour le bien-être de le région et de l’humanité entière.

Et alors? me rétorque mon Petit-fils qui me dit que dans les lycées, les élèves débattent sans cesse de ces questions si importantes pour leur avenir. 

C’est vrai que cette larme qui ne veut pas sécher  est spirituellement parlant cette pierre manquante de notre édifice national solide, de plus en plus fort, avec des  nouveaux acteurs qui se pencheront beaucoup plus sur le bien-être de leur  peuple. 

Dans ce cas, que devons-nous faire, nous, les jeunes générations de notre pays, cher grand-père ?

Investir encore plus dans votre éducation, participer pour avoir toujours une armée forte et intelligente et faire tout le possible pour chercher exactement la pierre manquante à l’édifice. 

Et continuer, vous les jeune, à débattre sur votre futur qui sera des meilleurs.

© Daniel Gal

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