« Ce n’est pas de ta faute » : la mère de Yotam Haim, un des 3 otages tués par erreur, envoie de l’amour, du soutien au soldat qui a tiré sur son fils

Yotam Haim, à gauche, et sa mère, Iris Haim

Iris Haim, dont le fils Yotam a été abattu par erreur par les troupes de Tsahal dans le nord de Gaza le 15 décembre, enregistre un message pour les soldats qui l’ont tué, leur disant qu’elle et sa famille les aiment et ne les blâment pas pour sa mort.

Yotam, 28 ans, a été enlevé par des terroristes du Hamas du Kibbutz Kfar Aza le 7 octobre. Il a été abattu, avec deux autres otages, Alon Shamriz et Samar Talalka, par les troupes de Tsahal qui les ont identifiées par erreur comme une menace, dans un incident tragique qui fait l’objet d’une enquête en cours sur les FDEI.

S’adressant aux soldats du 17e bataillon de la brigade Bislamach, la mère de Yotam dit : Je suis Iris Haim. Je suis la mère de Yotam. Je voulais te dire que je t’aime beaucoup, et je t’embrasse ici de loin.

Je sais que tout ce qui s’est passé n’est absolument pas de ta faute, et que ça n’est de la faute de personne, sauf celle du Hamas, que leur nom et leur mémoire soient effacés de la terre.

Je veux que tu prennes soin de toi et que tu penses tout le temps que tu fais la meilleure chose au monde, la meilleure chose qui puisse arriver, qui pourrait nous aider. Parce que tout le peuple d’Israël a besoin de vous tous en bonne santé.

N’hésite pas une seconde si tu vois un terroriste. Ne pense pas que tu as délibérément tué un otage. Tu dois prendre soin de toi-mêmes parce que ce n’est qu’ainsi que tu pourras prendre soin de nous.

À la première occasion, vous êtes invité à venir nous voir, tous, qui le veut. Et nous voulons vous voir de nos propres yeux et vous embrasser et vous dire que ce que vous avez fait – aussi difficile que cela soit de le dire, et triste – était apparemment la bonne chose à ce moment-là.

Personne ne va vous juger ou être en colère. Pas moi, pas mon mari Raviv. Pas ma fille Noya. Et pas Yotam, que sa mémoire soit bénie. Et pas Tuval, le frère de Yotam. Nous vous aimons beaucoup. Et c’est tout.

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7 Comments

  1. En Israël le « vous n’aurez pas ma haine » s’adresse aux soldats Israéliens essayant de faire leur devoir pour lutter contre la barbarie.

    En Macronie, le « vous n’aurez pas ma
    haine » s’adresse aux barbares.

  2. Malgré son chagrin, elle a eu pitié de ce garçon et de son désespoir d’avoir tué par erreur un innocent et du poids de la culpabilité que beaucoup allaient faire peser sur lui . Une vraie grandeur d’âme, une vraie bonté, bien loin du très convenu et politique: vous n’aurez pas ma haine.

    • @Carole C’est exactement le sens de mon propos (avec l’esprit caustique qui est le mien : j’espère qu’il n’y a aucun malentendu). Les Israéliens ont pitié de ceux qui luttent contre la barbarie tandis que les bobos lobotomises d’Europe ont pitié des barbares. C’est le syndrome de Stockolm et l’inversion des valeurs existant en Europe et notamment en France que mon commentaire visait.
      La grandeur d’âme de cette mère meurtrie est au contraire d’une dignité et d’une grandeur admirables : je suis totalement d’accord avec vous.

  3. Quelle grandeur d’âme! Cette femme est admirable. Nous comprenons ce qui l’anime, elle a tout à fait raison: seul le Hamas (qui ne mérite pas le h majuscule) est responsable de ces malheurs qui se déclenchent en chaine, et qui n’ont pas de terme! Quelle vie pour ces otages? ceux déjà libérés et traumatisés à vie, ceux encore en captivité, combien en reste-t-il réellement? qu’en a-t-on fait? BRAVO Madame, que le ciel vous envoie le réconfort ! Chapeau bas.

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