Alors que TJ n’a pas manqué de relayer pour ses lecteurs la furie enragée qu’est devenue ( ou qu’a toujours été en mode taquyia) Zineb El Rhgazoui, C’est via un Post sur X posté par Valérie Pécresse que la Présidente du Conseil régional d’Île-de-France explique pourquoi, en accord avec les ayant droits de Simone Veil, elle a pris la décision de retirer, au nom de la Région Île de France, le prix Simone Veil à Zineb El Rhazoui.

Ladite décision annoncée ce 10 décembre fait suite à l’interpellation, la veille, de la présidente francilienne par Aurélien Veil, petit-fils de Simone Veil sur le même réseau social. Ce dernier s’était indigné, via X, que Zineb El Rhazoui, lauréate du prix en 2019 pour son combat contre l’islamisme, ait reposté un message établissant un parallèle entre sionisme et nazisme, photos d’Auschwitz, Hitler et Netanyahou à l’appui: « Parmi les combats de ma grand-mère figurent la transmission de la mémoire de la Shoah et le refus de la banalisation du génocide commis par les nazis », tweetait Aurélien Veil.

Pour la petite histoire, Zineb El Rhazoui avait répondu à Aurelien Veil: « Pour moi, Simone Veil c’est ‘Plus jamais ça’. Plus jamais ça pour toute l’humanité, y compris pour les Palestiniens, car les Palestiniens sont des êtres humains comme vous et moi Monsieur. […] Si le prix Simone Veil signifie de s’indigner uniquement des victimes innocentes du 7 octobre, et pas celles du 8 octobre, du 9 octobre, du 10 octobre, du 11 octobre… jusqu’à ce jour, et bien je n’en veux pas ».
« Les récents déversements de haine de Zineb El Rhazoui sont aux antipodes des combats de Simone Veil et souillent sa mémoire », a rappelé à raison le Président du Bnai Brith France.