En France, il ne se passe de semaines sans que les parlementaires LFI, les politiques et les media qui le soutiennent, n’incriminent leurs compatriotes juifs, les Juifs dans le Monde et les Israéliens, de tous les maux de la terre.
Leurs déjections antisémites sont reprises en citations un peu partout dans l’espace audiovisuel sans que les Parquets ne se saisissent ni ne soient saisis de cette propagation délitctuelle d’antisémitisme.
Leurs haine est citée par les criminels de guerre et contre l’Humanité du Hamas et consorts comme un appui et une légitimation de leur barbarie. A cet égard, et fidèle à son dogme, LFI ne condamne pas les atrocités commises par le Hamas en Israël mais les explique et les justifie. Sa reprise continuelle des « arguments » de l’organisation criminelle Hamas commet à LFI la triste fonction de « représentation parlementaire » des assassins contre l’Humanité.
Les comptes rendus parlementaires de l’Assemblée nationale attestent de la haine de ces députés, serviteurs zélés de leur guide suprême, non-élu, qu’est le sieur Mélenchon qui intime les ordres depuis son piédestal. Leur obsession nauséabonde des Juifs et d’Israël, l’impertinence et l’indécence des incidents qu’ils provoquent en Séances et en Commissions dans l’exercice de leurs fonctions, les virulences verbales et physiques dont ils sont responsables à l’égard de tous, y inclus dans leur propre groupe et inter-groupe parlementaire… ne les exonère pas de percevoir sur le denier public les indemnités parlementaires payées par le peuple français!
Les infractions et les délits qu’ils commettent (incitations à la violence, ségrégations antisémites) n’ont d’égal que les manquements permanents au règlements généraux et parlementaires.
Ce n’est pas le plus grave.
Ce qui l’est encore plus est l’absence quasi-permanente de toute réaction coercitive aux méfaits de LFI.
Ni les allusions diffamatoires assorties de la qualification aggravante d’antisémitisme à l’endroit de la Présidente de l’Assemblée nationale, de journalistes, de représentants et des représentations communautaires des citoyens français de confession juive, ni ses manquements aux règlements parlementaires, au respect des personnes et groupes de personnes, ne donnent lieu à des réactions d’ordre pénal ou réglementaires, ni même de signalement aux Parquets!
À de rares et courageuses exceptions (Député Meyer Habib…), les réactions parlementaires sont nuancées, effacées, et ne sortent pas des rodomontades bien élevées.
Les victimes des infractions, délits et manquements au règlement parlementaire commis par LFI ne rencontrent pas ou peu d’opposition pénale. Les instruments juridiques mis à la disposition des victimes sont rarement activés.
La haine anti-juive, antidémocratique, anti-parlementaire et politique de LFI peut parfaitement être combattue par la Loi, le règlement parlementaire et la jurisprudence.
Quant aux rares membres qui chuchotent fébrilement leurs désaccords avec la doxa de leur mouvement, rappelons-leur qu’ils en sont solidaires jusqu’à ce qu’ils quittent leur organisation.
Sur instruction du chef de l’État, le gouvernement lui-même a ordonné récemment aux Parquets de réagir avec la plus extrême fermeté aux actes et propos antisémites qui leurs sont dénoncés et qui pourrissent en France la vie de la nation.
Si elles semblent généralement suivies d’effet, les recommandations de l’Exécutif en terme de lutte contre l’antisémitisme ne paraissent pas concerner LFI. Certes, la fourberie et la sournoiserie des provocations du mouvement de haine sont suffisamment agiles pour tenter d’éviter les assignations et retenir les plaignants. Pourtant, le caractère itératif des furies de LFI constituent un élément qui renforce la capacité et la recevabilité de plaintes à son encontre.
Nul doute que la réserve des organisation représentatives des publics diffamés et injuriés (Parlement, forces de l’Ordre, communautés juives…) à se saisir de l’arsenal juridique mis à leurs dispositions forment une autoroute au maintien des comportements généraux de LFI.
Terrible constat: LFI est « récompensée » et encouragée par la maigreur de la réaction parlementaire et pénale des victimes et des représentations organiques qu’il attaque et qu’il cible à la violence publique délictuelle.
© Pierre Saba
5 décembre 2023