On se réveille en pleine nuit, le doute, l’hésitation, on essaie de se rappeler la dernière indignation, l’ultime horreur sur lesquelles nous nous sommes assoupis, on se débat, on refuse de replonger, c’est déjà trop tard, on reprend le fil d’hier.
Une nouvelle vidéo qu’on voudrait vite passer, mais les cris d’une petite fille vous l’interdisent.
Les pleurs, la panique de ces enfants qui ont vu ce qu’aucun être ne devrait voir. Ils nous renvoient à l’insupportable, la souffrance de chaque minute des otages, 61 jours déjà, on ferme les yeux, l’effroi qui ne les quitte pas, ces enfants, ces femmes dans le noir, ces hommes qui ont compris qu’ils seront les derniers, les maltraitances, les privations, la faim, les coups, le bruit des armes, l’onde de choc des bombes qui parcourent les tunnels.
La peur, le qui vive, les nerfs, l’épuisement. Et notre impuissance.
Où sont-ils? On demande à D.ieu -à qui d’autres à cette heure là?- de les protéger, de détruire leurs bourreaux et ceux qui les soutiennent, de cesser cette torture. Pour eux, pour leurs familles, pour son peuple. On l’apostrophe, c’est bon on a compris, combien de temps encore? Pas sûr qu’il entende. Quelqu’un pour lui rappeler que nous sommes son projet?
Le 7/10, une nouvelle date de sang sur notre parcours, qui s’ancre violemment et à jamais dans nos nuits, dans nos gènes.
© Georges Benayoun
Ce texte est très touchant et nous rappelle l’incroyable tragédie vécue il y a seulement deux mois.
Ce texte très émouvant, j’ai la gorge serrée en lisant cet article. et cette photo me brise le coeur, je crois que c’est la famille Bibas, je pense souvent à eux, à leur maman et ces 2 petits anges et aux autres otages. Prions pour un miracle.
je compatis et pense au désastre commis pas ces IN-humains, Violent (Hamas).
Je ne veux pas que cette attaque hors de sens, puisse être oubliée dans l’avenir! Alors une question: pourquoi les images de cette atrocité commise par des IN-humains ne sont pas disponibles à tout publique. Il faut que cela marque la pensée des générations à venir (cela n’a rien à voir avec la propagande et le voyeurisme) mais cela doit rester dans la pensée collective, de même l’holocauste; sans récit et sans images liées à la libération et au calvaire vécu, que resterait-il ?
Alors chacun devrait pouvoir, ou non regarder ces images, car ce n’est pas dans le futur que les générations nouvelles s’interrogeront, hormis quelques exceptions.
Evidemment ces scènes sont certainement insoutenable, mais pour confirmer quelles ont eu lieu, il faut les regarder; et âmes sensibles s’en abstenir, mais se les faire commenter dignement.
Je souhaite, en ce qui me concerne pouvoir les visionner et en laisser un commentaire, à ma descendance, à mes proches, à ceux que j’aime, et au plus grand nombre que possible. Cela ne doit pas devenir un épiphénomène de l’histoire; c’est une tragédie faisant suite à l’holocauste.
Le peuple d’Israël est en droit de se défendre, jusqu’à la limite fixée par eux même (survie de la nation), et non pas par les limites fixées par l’onu ou autre qui n’ont cure de ces injonctions quant-il s’agit de leurs propres intérêts.
Alors pas de leçon de morale, un assaillant reste un assaillant et doit subir les conséquences qu’il a engendré.
Ne rajoutons rien au coté civil de la population; certainement il y a une minorité qui souffre, mais examinons le contexte dans son ensemble.
La survie du peuple concerné est Israël.