Les derniers événements qui ont vu à travers l’Europe se déchainer l’antisémitisme confirment cet échec dramatique. alors qu’en même temps, l’UE revendique (?) par anticipation « un rôle clé dans l’après-Gaza »
Préambule
En 2019 la commission européenne dévoilait ce qu’elle qualifiait de » la toute première stratégie européenne de lutte contre l’antisémitisme et de soutien à la vie juive« .
La présidente de la Commission Mme Ursula von der Leyen déclarait : « Nous nous engageons aujourd’hui à soutenir la vie juive en Europe dans toute sa diversité. Nous voulons voir la vie juive s’épanouir à nouveau au cœur de nos communautés… la stratégie que nous présentons constitue un changement radical dans la manière dont nous réagissons. L’Europe ne peut prospérer que lorsque ses communautés juives se sentent en sécurité et prospèrent ».
A son tour, Mme Margarita SCHINAS, Vice-présidente chargée de la promotion « de notre mode de vie européen » ajoutait: « L’antisémitisme est incompatible avec les valeurs de l’UE et avec notre mode de vie européen. Cette stratégie constitue notre engagement à la combattre… et à garantir un avenir pour la vie juive en Europe et au-delà… Nous le devons à ceux qui ont péri pendant la Shoah…. Aux générations futures« .
Analyse
A première vue, on avait toutes les raisons de se réjouir de cette annonce. L’American Jewish Congress notamment,qui considérait avoir largement inspiré ces propositions. Une analyse attentive révélait qu’il s’agissait plutôt d’un très large catalogue fourre-tout, fruit d’un ratissage de diverses mesures qui étaient déjà proposées ailleurs, voire même mise en œuvre en partie, avec des résultats très mitigés. En effet, sans prétendre jeter le bébé avec l’eau du bain, il ne fallait pas être naïf.
Le contexte
Au moment où la Commission – déjà confrontée à de multiples sujets qu’elle était incapable de résoudre, pour n’en citer que quelques-uns : Politique commune migratoire, Frontex, refus de financer les murs ou les barbelés en Pologne ou en Lituanie, sérieux litige avec la Pologne au plan du droit, litige avec la Hongrie, défense commune et relations de l’UE au sein de l’Otan, position envers la Chine, nouvelle stratégie de l’indopacifique, l’énergie, relations et ensuite sanctions contre la Russie -, la Commission prenait conscience d’un problème vieux comme le monde.
Revenons un peu en arrière. En 2015 la Commission a nommé sa toute première coordonnatrice de « la lutte contre l’antisémitisme et du soutien à la vie juive », on le découvre. En juin 2017 le Parlement européen adopte une résolution sur la lutte contre l’antisémitisme. En décembre 2019 la lutte contre l’antisémitisme est intégrée au portefeuille du vice-président chargé de la Promotion de notre « mode de vie européenne » dont on ne trouve aucune trace tangible. On aimerait d’ailleurs savoir à quoi correspond ce « mode de vie européen » ?
La Commission avait choisi un sujet sur lequel elle pensait s’appuyer sans en attendre des résultats concrets à court terme, car ce programme devait être développé entre 2021 et 2030, sans en mesurer la difficulté.
Dans son préambule, elle précisait que « face à la montée inquiétante de l’antisémitisme en Europe et au-delà – La Commission veut agir dans le monde entier », alors qu’elle ne réussissait déjà pas à faire le ménage en Europe même. Sa stratégie était définie en trois volets :
Prévenir toutes les formes d’antisémitisme, protéger et soutenir la vie juive, promouvoir la recherche, l’éducation et la mémoire de la Shoah.
Or on sait que pour mettre une stratégie en œuvre, il faut la financer. Le seul budget mentionné était de 24 millions d’euros. C’est une goutte d’eau dans une Europe des 27 de quelque 448 millions de citoyens dont 2,8 millions (familles très élargies) sont étiquetés Juifs, soit 0,6% des citoyens de l’UE qui représentent env. 5 % de la population juive mondiale. La France est la plus importante communauté d’Europe, après l’émigration massive des Juifs russes, de l’ordre de 450.000 citoyens soit 0,7% de la population.
En fait, cette stratégie démontre que c’est par opportunisme que la Commission a voulu prendre le train de la lutte contre l’antisémitisme en marche. Avec quels principaux objectifs ?
Des mesures visant à renforcer la coopération avec les sociétés de l’internet contre l’antisémitisme en ligne : on veut bien essayer d’y croire. Mais quand on connaît les problèmes de diffusion, de désinformation, on ne peut qu’être sceptique.
Mieux protéger les espaces publics et les lieux de culte : Mettra-t-on des auto-mitrailleuses devant les écoles et les synagogues ?
Créer un pôle de recherche européen sur l’antisémitisme contemporain ! Certains n’ont pas attendu pour faire ces recherches.
Mettre sur pied un réseau mémoriel lié à la Shoah, où la Shoah a eu lieu. Vous pensez à l’Allemagne, à la Pologne, à l’Ukraine, à la France et ses camps peut être ? La Commission précise ensuite que « ces mesures seront renforcées par les efforts internationaux déployés par l’UE pour jouer un rôle moteur dans la lutte mondiale contre l’antisémitisme ». Pas moins ! Là nous sommes franchement dans l’outrance. Mais ce n’est pas tout. L’UE renforcera la coopération UE-Israël dans la lutte contre l’antisémitisme et « encouragera la revitalisation du patrimoine juif dans le monde entier« . On voit bien que ce type de déclaration qui n’engage que ceux qui y croient est typiquement rédigé par des technocrates. On apprend également que la Commission publiera des « Rapports approfondis » sur la mise en œuvre entre 2024 et 2029. On apprend aussi que « les états membres se sont déjà engagés à prévenir et à combattre toutes les formes d’antisémitisme au moyen de nouvelles stratégies nationales » (que personne ne connaît). Les stratégies nationales devraient être adoptées d’ici la fin de 2022 (pas vu, pas pris) et seront évaluées par la Commission d’ici à la fin de 2023. Il est vrai qu’il nous reste un mois. Bel exemple du travail bureaucratique.
La réalité
On voit déjà la difficulté pour chaque pays d’agir concrètement. En Allemagne avec ses 118.000 Juifs, malgré toutes les mesures prises par le gouvernement et les Länder, depuis le 7 octobre l’antisémitisme, déjà une réalité quotidienne explose. En France, la liste est longue des actes antisémites qui ont jalonné la période issue de la dernière guerre à ce jour. Quand on a assisté aux dernières manifestations, où se promener avec des pancartes antisémites a été banalisé ou, parfois, a donné lieu à une condamnation à 6 mois de prison avec sursis, on s’interroge. Lorsqu’on sait qu’il a fallu plus d’un an pour que la justice en son temps accepte de qualifier l’assassinat de Sarah Halimi de crime antisémite, Quand les manifestations contre l’antisémitisme tant à Paris que dans le reste de la France n’ont mobilisé qu’un pour cent de la population. Soit une majorité d’indifférents au mieux, parlons-nous d’unité nationale ? On prend la mesure du fossé qui sépare les déclarations, Le plus jamais ça, intolérable, inacceptable, etc… et la réalité. Quant à l’histoire, nos écoliers ont déjà beaucoup de mal à s’approprier l’histoire de leur pays, alors la Shoah ? Nos ancêtres ne sont-ils pas tous gaulois et de culture judéo-chrétienne ? Pendant que certains martèlent quotidiennement le grand remplacement, la créolisation, nient l’islamo-gauchisme ? Il y a aujourd’hui un choc frontal entre les problèmes purement nationaux, sociaux, migratoires que la pandémie a certainement aggravés et celui du traitement des actes antisémites. Tant que l’arsenal judiciaire ne sera pas mis à niveau pour punir lourdement et sans nuance ces actes et ces crimes de sang, qui se répètent comme se poursuivent les agressions islamistes, rien ne changera.
Épilogue
Quelques semaines avant Noël, a-t-on réalisé que toute l’Europe « judéo-chrétienne » célèbrera le 25 décembre la naissance d’un petit enfant juif dénommé Yéchoua, en Grec Jésus, circoncis le huitième jour? Les antisémites voudront-ils l’exclure de la crèche ?
Si, comme les responsables politiques ne cessent de l’affirmer, ces actes sont intolérables et inacceptables alors qu’ils ne se limitent pas à de la communication, qu’ils aient le courage de passer aux actes en faisant preuve de sens morale et de responsabilité ! Fléchir puis faillir seraient les prémisses du pire, Agir c’est leur rôle. Il faut choisir.
© Francis Moritz
L’UE est fondamentalement antisémite. De manière consciente ou inconsciente elle poursuit l’œuvre du 3eme Reich.
1) politique migratoire et entrisme islamiste aboutissant à une multiplication des actes antisémites et obligeant les Juifs a s’enfuir : épuration ethnique préméditée (ou alors ils sont tellement débiles qu’ils ignorent les conséquences de leurs actes)
2) soutien au terrorisme palestinien financé en sous main et soutenu politiquement
3) soutien au régime ukrainien et banderiste
En fait l’UE est judéophobe et par la même occasion christianophobe d’où le soutien d’Ursula Himmler à l’Azerbaïdjan (dont les crimes contre la population arménienne sont dans le même style que ceux commis par le Hamas le 7 octobre).
L’UE est l’héritière du 3eme Reich qui voulait débarrasser l’Europe de son influence judéo-chrétienne. Aux USA le parti du sénile wokiste poursuit exactement le même but.
L’ONU L’UE: même déplorable combat.