Guy Konopnicki. 7 octobre. Ma seule espérance réside dans l’unité, le courage, la détermination et le sang froid du magnifique peuple d’Israël

Sans doute trouvez-vous que cette page tend à devenir quelque peu mono maniaque…  Elle est à l’image de ma vie, depuis le 7 octobre, de ce regard angoissé que je ne suis pas le seul à porter sur les événements.

Le Hamas fait fructifier les bénéfices de son crime en livrant au compte-goutte les otages et en s’imposant comme interlocuteur, par l’entremise du Qatar. Il a laissé partir les otages à peu près présentables.

Les sévices subis par les enfants libérés, les premiers récits des femmes laissent malheureusement présager le pire, pour ceux que ces salopards retiennent encore. Il n’est pas certain que tous soient encore vivants. Les femmes que le Hamas tarde à libérer ont-elles connu le pire ? Qu’ont-ils fait du bébé de quatre mois ? Quant aux soldats et aux hommes et femmes en âge de rejoindre l’armée, que le Hamas refuse de lâcher, ils subissent très certainement des « interrogatoires ». Les blessés et les malades ne reçoivent pas les soins nécessaires.

Je crains fort que la perspective d’une libération totale en échange d’un cessez-le-feu définitif ne soit une illusion dangereuse. Le Hamas est capable de continuer les livraisons au compte-goutte, pendant des semaines, pour paralyser Tsahal et reconstituer ses forces. Et que ce passera-t-il au terme de ce processus ? La reconstruction de Gaza, sous un vague contrôle international, avec le maintien du Hamas au pouvoir ? Israël vivra alors de nouveau sous la menace permanente, des salves de roquettes, des attentats et des incursions cherchant à répéter « l’exploit » du 7 octobre.

Le Hamas ne renoncera pas à son objectif, la Palestine du Jourdain à la mer, et donc la destruction de l’État d’Israël et l’extermination du peuple juif.

Pour Israël, le choix est dramatique : prolonger la trêve pour sauver un maximum de vies ou assurer l’existence même du pays et la sécurité de son peuple, en reprenant le combat pour détruire militairement le Hamas.

L’ennemi, lui, n’a pas d’états d’âme. Il montre, heure par heure, son ignominie.

Sa capacité à manipuler l’opinion mondiale demeure intacte. Nos université affichent les couleurs de la Palestine, à Paris, les femmes juives qui entendaient dénoncer les violences subies par les Israéliennes ont été exclues de la marche des femmes, agressées par les petits mâles « antifas ». Les députés voyous de LFI ricanent des exactions du Hamas. Des intellectuels, plus modérés répètent sur les antennes les mensonges islamistes. Le rythme des actes antisémites ne faiblit pas.

Alors, oui, j’éprouve une difficulté à m’éloigner de cette actualité terrifiante.

Ma seule espérance réside dans l’unité, le courage, la détermination et le sang froid du magnifique peuple d’Israël. Le peuple juif a traversé des millénaires de persécutions. Il célébrera dans quelques jours la lumière rallumée sur le Temple, que l’occupant gréco-syrien avait souillé. Les petites flammes de Hanouka, alumées partout dans le monde, seront autant de signes de résistance.

© Guy Konopnicki

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