Invité dans l’émission Quotidien et alors que Yann Barthès lui suggérait de commenter un reportage sur les difficultés que rencontreraient aux Etats-Unis des artistes exprimant leur solidarité envers les Palestiniens et demandant un cessez-le-feu à Gaza, voilà la sortie exacte de l’ex-Premier ministre, ses mots qui laissent entendre son ton, pour le moins exalté :
« Les artistes ne doivent pas se soumettre à la dictature de la pensée commune. On voit en filigrane à quel point la domination financière sur les médias, le monde de l’art, de la musique, pèse lourd. Ils ne peuvent pas dire ce qu’ils pensent tout simplement parce que les contrats s’arrêtent immédiatement. La règle financière qui s’est imposée aujourd’hui aux États-Unis dans la culture pèse lourd. Malheureusement, nous le voyons aussi en France. Le prix est extrêmement cher pour les quelques artistes qui, eux, de bonne foi expriment un engagement qui est celui de leur vie, de leur famille, de leur histoire et qui sont obligés de se renier en public ».
Interrogé sur LCI, Dominique de Villepin s’est récrié qu’il n’était pas antisémite, que cette accusation était pour le moins déplacée, qu’il s’exprimait de la sorte « dans l’intérêt… d’Israël », que ce mauvais procès fournissait une nouvelle preuve des dégâts du « politiquement correct », qu’il était décidément impossible de déroger au discours convenu: « On peut critiquer le sionisme messianique d’une partie du gouvernement israélien sans être antisémite », a-t-il plaidé. Bien entendu. « On peut soutenir l’idée de justice pour le peuple palestinien sans être antisémite », a-t-il précisé. Cela va de soi.
Mais rien de cela n’était reproché à Dominique de Villepin. Il lui était et il lui est reproché d’avoir usé des clichés les plus éculés de l’antisémitisme traditionnel, à savoir la puissance financière, le contrôle des médias.
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Elie Chouraqui : « Le Quai d’Orsay, depuis De Gaulle, a une violente aversion contre Israël et contre le sionisme »
Lors de « MidiNews » présenté par Sonia Mabrouk le 27/11/2023, le réalisateur Elie Chouraqui est revenue sur les propos de Dominique de Villepin : « Le Quai d’Orsay, depuis De Gaulle, a une violente aversion contre Israël et contre le sionisme ».
Ioannis Roder pour Akadem: De qui parle Dominique de Villepin?
https://akadem.org/de-qui-parle-dominique-de-villepin
Le quai d orsay n est pas hors sol, il est au service des grands patrons qui controlent le pays , et leurs interets financiers sont dans le monde arabe , la France fait desormais partie de ce monde et villepin , vendu aux petrodollars illustre parfaitement l achat du pays par l islamisme petrolier du qatar .
Le petainisme nouveau est arrivé , et les collabos font de nouveau de belles affaires avec l occupant .
Pas vraiment un homme d’honneur, ce Villepin.
Et le pétrole est un cadeau du diable car il avilit les humains, leur faisant accepter l’inacceptable.
Il doit être rémunéré grassement par ses « patrons » pour faire ses déclarations incendiaires sur les Juifs et Israël !
N’ avait-il pas déclaré à l’époque qu’Israël est une « parenthèse de l’histoire ? Toujours fidèle à lui-même et à ses intérêts
Oh ! celui-là… ses sorties comptent pour du beurre.
Quand on vend son âme au pétrodollars, on perd toute crédibilité.