Il est de ces hasards ou de ces synchronicités que la vie met sur votre chemin. J’avais obtenu une interview d’Alexandre Arcady, tombée quelques jours après la sortie en salles de son tendre film autobiographique « Le petit blond de la Casbah », dont nous a déjà parlé Michèle Chabelski(1).
Et ces quelques jours ont correspondu avec la période d’une cruauté inouïe née le 7 octobre et dont les répliques ne cessent depuis d’envahir nos existences. Était-ce bien le moment de parler d’un film, qui plus est d’une comédie « à l’italienne » ? Au contraire, le « timing » m’a paru on ne peut plus intéressant. D’autant qu’Alexandre Arcady n’a pas sa langue dans la poche et dit clairement ce que nous ressentons au plus profond de nous. Le signe d’un grand artiste, engagé dans le bon sens du terme…
Gérard Kleczewski – Bonjour Alexandre Arcady. Votre film « Le petit blond de la casbah », tiré de votre livre éponyme et autobiographique publié aux éditions Plon, est sorti à un moment tragique auquel, comme tout le monde ou presque, vous ne vous attendiez pas. Quand vous avez vu ce qui s’est passé le 7 octobre, vous vous êtes dit quoi ?
Alexandre Arcady – Quel terrible malheur ! C’est la première chose à dire, parce que je ne pensais pas revivre une chose pareille. Je vous dis « revivre »… Je n’ai pas connu la Shoah, mais vivre une chose de cette sorte de mon vivant était inimaginable même s’il y avait eu, s’il y a eu des signes avant-coureurs qu’on connaît tous, que ce soit le 11 septembre, le Bataclan, que ce soit Ilan Halimi ou encore Toulouse… Mais s’attaquer à Israël de cette façon a été un choc, parce que tout d’un coup la vulnérabilité nous est apparue peut-être trop flagrante. On était sûr de de la force d’Israël, donc ça a été un choc absolument inimaginable. Et puis on a appris par bribes… La mort terrible des bébés… Je me trouvais dans un auditorium, mais je n’ai rien pu faire d’autre que de m’écrouler par terre et de pleurer comme un enfant. Voilà, et depuis que les otages sont dans les mains de ces sanguinaires, j’ai du mal à dormir. C’est le lot de chacun d’entre nous je crois…
Maintenant, si derrière votre question il y a « Est-ce que vous avez pensé à la sortie de votre film ?« , absolument pas ! Je n’ai pas du tout pensé à ça. Cela n’avait pas d’importance. Mais une date avait été fixée par les distributeurs et il fallait assurer. Pourquoi ? Parce qu’il ne fallait pas baisser la tête, parce que face à l’ignominie, face à la recrudescence d’un antisémitisme qui n’a pas attendu la réplique à Gaza pour accomplir autant d’actes odieux (je crois qu’il y en a eu 352 dès le lendemain du 7 octobre), il fallait tenir bon… Il ne fallait pas baisser la tête, on est là et on continue à vivre parce qu’eux prônent la mort tandis que nous prônons la vie. C’est donc important de continuer. On a maintenu la date de sortie dans ce contexte très particulier.
GK – Justement, ce film – si j’ai bien compris – a eu apparemment du mal à être produit puis diffusé? A quoi attribuez-vous ces difficultés ?
Alexandre Arcady – La difficulté de produire un film, c’est de tout temps. C’est difficile et c’est la cuisine interne des producteurs. Oui, c’est compliqué et c’est de plus en plus compliqué, après le COVID c’est encore plus compliqué. Donc, il faut beaucoup de ténacité, beaucoup de de volonté, un appui inconditionnel de « Studio Canal » et de Maxime Saada, une façon de savoir produire un film qui vient de l’expérience, le crédit d’impôt et puis quelques amis du privé qui sont venus compenser l’absence du service public, l’absence du CNC, voilà…
GK – Pourquoi ces absences du service public du CNC ? Vous n’aviez pas déjà évoqué ce problème à l’époque de « 24 jours » ?
Alexandre Arcady – Oui, enfin, « 24 jours », ça a été le summum ! Mais là on touche à un film, à une comédie familiale qui relate un moment de notre histoire dans la bonne humeur, dans le sens du partage de valeurs… Rien à voir avec le pauvre Ilan Halimi. On a donc assisté à une « non-envie » entre guillemets, qui se modifiera peut-être au vu des réactions du film aujourd’hui en salle. Ce qui m’a le plus étonné à la sortie du film c’est qu’il y ait eu une forme, disons-le, de boycott de certains indépendants en province qui n’ont pas voulu du film. Est-ce en lien avec la situation ? Avec d’autres a-priori ? Je ne sais pas… Ce qui est important de savoir c’est qu’une société de distribution comme « Dulac Distribution », dont on sait le lien avec Israël, un film d’Alexandre Arcady sur la communauté juive d’Algérie… Cela fait sans doute beaucoup de choses pour ceux qui se sont positionnés très vite contre Israël. Résultat : de 250 copies prévues, on a fini à 110, ce qui est une grosse différence ! Mais le public, lui, a répondu présent ! Le premier lundi, qui est généralement en baisse par rapport à la sortie du mercredi, l’ensemble de la concurrence a baissé de 30% et « Le petit blond de la casbah » a augmenté de 20% ! Ce qui signifie qu’il y a un appétit du public. Et les retours que j’ai sont magnifiques, avec des applaudissements à la fin de chaque séance – ce qui est absolument exceptionnel – accompagnés quelquefois de quelques youyous, ce qui me rassure beaucoup sur la diversité dans les salles. Donc voilà, c’est plutôt réconfortant dans ce climat actuel !
GK – Je suis allé sur « AlloCiné » en préparant cette interview. Vous avez obtenu des notes dans la presse pas terribles (une moyenne de 2,5 sur 5 dit « AlloCiné ») mais de très beaux passages en télé (dont une chronique de Patrick Cohen dans « C à Vous »). Après tant d’années dans ce métier, elles vous affectent encore, les critiques ?
Alexandre Arcady – Vous savez, il faut relativiser. Par exemple, je n’ai jamais eu une bonne critique dans « Télérama ». Elle est formidable cette fois ! J’ai vu aussi l’émission de « Canal », « Le cercle », ça a été exceptionnel. Je n’ai jamais eu des critiques qui se sont exprimées de la sorte. Alors, qu’il y en ait certains qui n’ont pas aimé, soit. Mais c’est ainsi. Je n’ai jamais pensé, en écrivant et en réalisant, à ce que les critiques pourraient penser. Quand j’ai sorti « Le coup de sirocco », les critiques étaient ébahis, en disant « Qu’est-ce que c’est que c’est ce film !« . Quand est sorti « Le grand pardon », un journal comme « Libération » a fait quasiment un article antisémite en disant que dans la « queue du film on entend le cliquetis des bracelets en or des femmes outrageusement maquillées » (je me souviens bien de cette phase); voyez, ça remonte ça remonte à loin ! Donc, la critique franchement… Je m’adresse beaucoup plus au public qu’aux critiques, mais il faut les comprendre, les pauvres… Ils s’infligent quand même quasiment 7 à 800 films par an, donc forcément ça frise l’overdose, ils ne savent plus quoi dire. De toutes façons, avant de rentrer dans une salle, ils savent presque toujours déjà ce qu’ils vont écrire. En fin de compte, j’ai vécu très bien avec les critiques, sans me poser de problème.
GK – Venons-en à votre film. Une scène me parait la plus réussie, avec celle de la descente de la grand-mère (Jean Benguigui) par héliportage (je plaisante) : celle où vous découvrez le cinéma avec « Jeux Interdits » de René Clément et ses bombardements pendant l’exode de 1940, à l’heure où un attentat a lieu devant la salle de cinéma. C’est la panique et le chaos autour de vous, mais vous restez seul dans la salle, scotché à votre siège et les larmes aux yeux… On sait que pendant l’occupation en France les salles de cinéma ont permis à beaucoup d’échapper à des rafles dans les rues. Diriez-vous vous aussi que le cinéma vous a sauvé ? Et vous êtes-vous imaginé ce que vous auriez pu être si vous n’aviez pas été cinéaste ?
Alexandre Arcady – Sûrement que le cinéma a sauvé ma vie car il m’a en quelque sorte préservé de cette guerre d’Algérie qui était là et dont je ne garde pas des souvenirs trop traumatisants. Effectivement il y avait des morts et des attentats mais le cinéma m’a permis de trouver ce refuge absolument extraordinaire. Et quand j’ai découvert pour la première fois « Jeux interdits », c’est comme si de la pellicule était entrée dans mes veines, ne sachant pas à vrai dire dans la réalité si j’allais devenir metteur-en-scène. Imaginer un petit Juif de la Casbah devenir metteur-en-scène, c’est du cinéma… Mais c’est pourtant ce que j’ai fait ! Qu’est-ce que j’aurais pu faire si nous n’avions pas quitté l’Algérie ? Je ne sais pas, j’aurais peut-être travaillé avec mon oncle Jacob à fabriquer des bougies…
GK – Ah oui, la fameuse scène dans « Le coup de sirocco » avec Bruel et Layani qui dit à Paulo Narboni (Bruel): « Mais trempe, mon fils, trempe ! »
J’ai relu le livre dont est tiré le film, qui vient de ressortir dans une nouvelle édition chez Plon(2). Avec un album photo très intéressant au milieu où vous avez parallélisé les scènes du film avec des photos de l’époque. C’était important pour vous ?
Alexandre Arcady – En vérité, nos photos de la 7 rue du Lézard on ne les a jamais retrouvées, et toutes ces photos que j’ai réunies ici c’est la famille qui les a rapportées parce qu’il y avait des doubles un peu partout… Oui, j’ai en quelque sorte tenu la promesse que j’avais faite à ma mère éplorée en 1962, à l’heure de notre départ.
GK – Personnellement, j’estime que vous avez été en quelque sorte pionnier, visionnaire ou éclaireur de ce qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux avec beaucoup de vos films, de « L’Union sacrée » à « Pour Sacha » en passant par « K », « 24 jours », ou « Là-bas mon pays », ainsi par exemple qu’avec le très beau « Ce que le jour doit à la nuit ». Éprouvez-vous de la tristesse à ne pas avoir été pris au sérieux ? Qu’on ait pu imaginer que vous n’étiez qu’un cinéaste ou un conteur d’histoires et pas une conscience et une parole fortes à écouter et à entendre ?
Alexandre Arcady – Vous savez, le cinéma est porteur d’émotions, il n’est pas porteur de slogans. Nous effectuons un travail quelques fois dans l’air du temps avec une vision comme ça qui qui nous dépasse presque. Maintenant c’est vrai que « L’union sacrée » était un film prémonitoire, incroyable, qui a gardé toute son actualité mais je n’ai jamais été donneur de leçons. Le seul film vital pour ma conscience d’homme c’est le film sur Ilan Halimi. Je voulais absolument qu’il reste une trace de ce drame, de son assassinat abject, de cette pauvre vie arrachée parce qu’il était juif. C’est un film presque militant, et qui anticipait aussi ce qui allait se passer en France. Vous savez, Manuel Valls, qui était alors Premier ministre ou Ministre de l’Intérieur, je ne me souviens plus, m’avait dit quand le film ne fonctionnait pas : « C’est normal, ce film est un miroir dans lequel on n’a pas envie de se regarder« . Il avait tout à fait raison…
GK – Revenons au « Petit blond de la casbah » et à la convivialité, la pauvreté partagée qui ne se savait pas pauvre, la bienveillance qui régnait au 7 rue du Lézard à Alger. Cela reste aujourd’hui un pur rêve utopique ? Que répondez-vous à ceux qui n’ont pas de souvenirs aussi beaux que les vôtres (quand bien même vous n’éludez pas notamment les terreurs et les affrontements intercommunautaires) ?
Alexandre Arcady – Ce qui prédominait c’était le « vivre ensemble » dans le respect, de façon naturelle. C’est vrai que la pauvreté était un ciment aussi qui nous unissait. Nous avions une chance inouïe de vivre dans l’un des plus beaux pays du monde, ce qui me fait penser à la chanson d’Aznavour (« Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil« ). Ce que je veux dire c’est tout simplement, puisque ça existait dans les années 70, puis dans les années 80, les années 90 et même un peu plus loin, pourquoi ça n’existerait pas de nouveau ? Il suffit que les gens s’ouvrent, ne se ferment pas, ne se referment pas sur eux. Pourquoi s’interdire d’être utopiques. Il faut croire quand même et il faut croire aux miracles… Qui ne croit pas aux miracles ? Vous savez, ma grand-mère disait: « La bougie, je la vois au bout du tunnel« . Tant qu’il y a la flamme qui est allumée, il y a toujours un espoir !
GK – Les notions de paradis perdu et d’époque révolue, de gauche humaniste et de bienveillance courent dans toute votre œuvre, de même que le judaïsme et l’antisémitisme qui sont des fils rouges sans que jamais vous vous soyez enfermé dans une vision communautaire et encore moins communautariste… Vous êtes d’accord avec ça ?
Alexandre Arcady – Je ne me réveille pas le matin en me disant « Tiens, je vais faire un film juif« . Non, je vais faire un film sur un sujet. Il se trouve qu’il y a des moments où j’ai fait des polars, où j’ai fait des films de guerre, où j’ai fait des comédies. C’est vrai que ça m’amuse beaucoup de faire un film comme « mariage mixte » par exemple, sa drôlerie, le fait que je casse les codes tout en riant beaucoup. J’aime aussi beaucoup le film « Entre chien et loup », qui est un pur polar. Et j’ai fait des films comme « Dis-moi oui », film de comédie pure où il n’y a pas de trace de judaïsme. Ce qui est vrai en revanche c’est que tous mes films partent de quelque chose de personnel, hormis « Hold-up », qui était un film de commande.
GK – Parlons un peu politique française, vous avez été, et le restez, un homme de gauche mais, si je peux me permettre, d’une gauche qui n’existe plus. Comment jugez-vous l’OPA menée par les « Insoumis » sur la gauche et leur stratégie consistant à faire l’exact opposé de ce que à quoi vous croyez : créer des antagonismes entre Juifs et Arabes en injuriant perpétuellement les premiers tout en flattant les seconds ?
Alexandre Arcady – C’est un mouvement abject qui dépasse l’entendement. J’exècre toute cette bande d’insoumis qui m’horripile : leur démarche, leur opportunisme, leur haine, leur antisémitisme et même, je vais plus loin, leur racisme à rebours. Je n’ai pas envie de parler d’eux. Ils ne m’intéressent pas. J’ai été un homme de gauche parce que longtemps j’ai pensé que derrière ces valeurs humanistes il y avait le mot gauche. Aujourd’hui, on peut très bien être humaniste, on peut très bien être un homme conscient à la fois de la précarité et de la solidarité, etc, sans forcément garder ce qualificatif qui est devenu un qualificatif représenté par des gens absolument abominables.
GK – Vous avez été un des premiers à subir la dangerosité d’un homme comme Aymeric Caron. Si j’ose dire, il ne vous a pas déçu depuis l’altercation que vous aviez eue avec lui sur le plateau de Laurent Ruquier… Il avait pleinement révélé ce jour-là sa personnalité…
Alexandre Arcady – Ah non, mais il a une grosse tendance… Parce que dans la séquence qui avait été coupée dans « On n’est pas couché », quand j’ai évoqué Ilan Halimi, le plus important et je peux le décrire maintenant – parce que c’est un affreux Jojo – c’est qu’il aurait pu dans la discussion dire « Oui mais au regard des exactions que font les Israéliens en tuant des enfants palestiniens on peut comprendre que la jeunesse française… » C’eût été déjà grave. Mais ça l’était encore plus car il l’avait écrite, sa tirade, qu’il a regardé son papier pour donner le chiffre exact d’enfants assassinés par Tsahal… Et là, faire sciemment un comparatif avec l’assassinat d’Ilan Halimi, c’était juste insupportable, inadmissible. Du reste, les producteurs eux-mêmes ont coupé, avec mon autorisation, la séquence, parce qu’elle était abjecte. Reste qu’il a recommencé par la suite. Ses exploits ne se sont pas arrêtés là, si j’ose dire…
GK – Vous avez participé à la manifestation contre l’antisémitisme et avez invité à ce que le maximum de Français participe ? Etes-vous satisfait de ce qui a eu lieu ce jour-là et considérez-vous que l’absence du Président de la République, visiblement conseillé par un humoriste au passé et aux relations troubles, est une faute ?
Alexandre Arcady – Je ne sais pas par qui il a été conseillé mais je l’ai déjà dit, parce que le jour de la manifestation j’ai passé une grande partie du temps sur un plateau de télévision où j’ai commenté un petit peu la manifestation : j’ai regretté vraiment que notre président ne soit pas dans la rue. J’ai beaucoup d’amitié pour Emmanuel Macron, je trouve que c’est un grand président, mais qu’à ce moment-là son analyse n’a pas été la bonne. Elle était même fausse.
GK – Pour conclure sur vous et votre avenir, dans quel type de projets allez-vous vous lancer maintenant ?
Alexandre Arcady – Je me lance avec mon prochain film dans un projet un peu fou. Je vais peut-être faire la suite de du petit blond de la casbah, mais très vite avant que les enfants grandissent, en répondant à la question « Qu’est-ce qui s’est passé à Paris ? » Ça va s’appeler « Le petit blond à Paris ». Et puis j’ai un projet sur Camus, un biopic sur le roman « L’étranger ». Enfin, avec mon fils Alexandre Aja, on travaille à la déclinaison en série du « Grand Pardon ».
GK – Merci Alexandre Arcady !
Alexandre Arcady – Merci à vous !
« Le Petit blond de la casbah », dans toutes les salles de cinéma de France, avec Marie Gillain, Léo Campion, Patrick Mille, Pascal Elbé, Christian Berkel, Jean Benguigui, Dany Brillant, Judith El Zein, Michel Boujenah, Valérie Kaprisky, Françoise Fabian, Smaïn et Franck Dubosc. Mention spéciale à Rona Hartner qui vient de nous quitter…
Notes
- https://www.tribunejuive.info/2023/11/20/le-petit-blond-de-la-casbah-dalexandre-arcady/ lire aussi l’article de Jacques Tarnero : https://www.tribunejuive.info/2023/11/20/le-petit-blond-de-la-casbah-un-film-savoureux-dalexandre-arcady/
- « Le petit blond de la casbah », aux éditions Plon, 224 pages. 20,50€. Lire aussi « 7 rue du Lézard », paru en 2016 aux éditions Grasset.
Bravo Arcady ! Ses films , je les ai tous vus et souvent revus .
« Le petit blond de la casbah » est un film drôle et nostalgique. On ne pouvait imaginer que « l’Algérie française « allait disparaître et qu’un million de français s’en iraient aussitôt ! Ils ont bien fait de laisser les algériens maîtres de leur destin : venir en rangs serrés dans les villes françaises ! France algérienne ?
absolument magnifique ce film,bravo Mr Arcady,si seulement les gens faisaient un effort et que LFI se taisait une bonne fois pour toute! et je ne suis pas juive mais élevée ds la chrétienté !