On ne mène pas une campagne publicitaire en s’ouvrant carrément le ventre !
Il faut que le peuple israélien comprenne une fois pour toutes que s’il veut obtenir ce qu’il réclame ou souhaite recevoir, il ne doit pas s’ouvrir le ventre…
Il ne faut pas faire le jeu de l’ennemi !!!
Or, c’est bien l’attitude coutumière des Israéliens. Ils mènent une campagne à tambour battant pour la libération des otages capturés par le Hamas.
Plus le jeu de persuasion des Israéliens se poursuit et augmente de volume, par des manifestations assommantes envers le gouvernement, plus leur chance de l’emporter ou de parvenir à leurs fins diminue. Le Hamas ainsi que tous les ennemis d’Israël connaissent bien ce manège et naturellement augmentent leurs mises.
L’affaire Gilad Shalit a été le meilleur des exemples…
Les Israéliens – je suis désolée de l’avouer – n’ont pas de cervelle ni de jugeote, si jusque-là ils ne comprennent pas que pour réussir il faut savoir se taire et jouer un jeu de poker serré avec l’ennemi, au lieu de se faire un hara-kiri à chaque reprise.
Le Hamas n’est pas un partenaire avec qui il faut commercer. Le Hamas tout comme le Hezbollah, est un terroriste sans cœur, ni foi… Il ne ménagera jamais ses ennemis, et la preuve la plus édifiante est le simple fait qu’il fait de ses concitoyens son bouclier. S’il ne manifeste aucune compassion envers ses frères de religion et ses concitoyens, comment peut-on croire ou espérer qu’il soit capable de démontrer une clémence quelconque envers les Israéliens, tenir ses promesses et honorer ses contrats ?
Nous avons affaire à des brigands, des voyous, des hors-la-loi, des sauvages et des barbares. Marquez-le en lettres de feu. Si vous continuez à jouer au gentleman, droit, ouvert et sincère… Vous êtes foutus !!!
Cette attitude a toujours été déconseillée, pas seulement pour l’État d’Israël, mais c’est aussi équivalent pour tous les pays occidentaux, s’ils cherchent à survivre à cette marée d’écueils, qu’est la terreur.
Mettez-vous cela dans la tête, ces énergumènes ont à la place du cœur un compteur. Pleurs, plaintes, gémissements sont des signes de faiblesse qui les font rire, et qui décuplent leurs offenses…
Il faut au contraire, bomber le buste, jouer à l’indifférent, à l’impassible et au calculateur froid et inhumain d’un même niveau qu’ils le sont… Et ainsi vous aurez droit à plus de considération.
Il faut une échine de fer, une volonté inattaquable, et une décision même si parfois elle semble cruelle, elle est nécessaire et obligatoire.
Ces jeux de tergiversation des gouvernements, ce manque d’aplomb, cette carence de foi en eux-mêmes et en leurs devoirs envers leurs peuples les disqualifient
© Thérèse Zrihen-Dvir
Therese Zrihen-Dvir Ecrivain, essayiste, a toujours recherché un pont entre les religions et les cultures
Mille bravos Madame, votre analyse est des plus justes.
Que c’est juste !
Ça va plus loin! Sinouar, le boucher de Gaza, a fait des études de Doctorat en prison, aux frais d’Israel sur la Société israélienne. Il en connaît toutes les faiblesses, et notamment le prix que nous donnons à la vie. La seule réponse c’est la destruction totale des capacités de Hamas quelques soient les réactions de qui que ce soit!
Deux brefs compléments forts de sens.
D’une certaine manière, tout fut résume par Golda Meïr il y a plus de 40 ans :
« La paix s’installera ici le jour où les Arabes aimeront leurs enfants plus fort qu’ils ne nous haïssent. »
J’ajouterai cette maxime tirée des contes de Canterbury de Geoffrey Chaucer, du XIV ème siècle :
“Therfore bihooeth hire ful loong spoon/That shall ete with a feend.”
Et, en anglais moderne :
« It well behooves him take a lengthy spoon, who eats with devils, »
ce qui peut se traduire par : Qui partage un repas avec le diable doit se munir d’une longue cuillère.
Courage à tout Israël !
Golda Meïr, une grande dame.
Il eût fallu ne pas se mettre en position d’en arriver là. Maintenant on assume et on agit ou on le paiera cher.