La France occupe dans le conflit imposé à l’Etat d’Israël par les assassins du Hamas une place particulière, et ce pour trois raisons principales.
PREMIÈRE RAISON: INFLUENCE GLOBALE DE LA FRANCE À L’ONU
Comme les autres Etats membres permanents du Conseil de Sécurité (CS) des Nations-Unies (ONU), la France y dispose du droit de veto. Ce droit permet d’annihiler toute proposition qui ne serait pas adoptée à l’unanimité de ces Etats. Le blocage est désormais permanent dans la plupart des dossiers. Le CS est ainsi devenu obsolète et inopérant.
Pour autant, son statut de membre permanent du CS confère à la France une influence au sein de l’ONU.
Paris peut et doit s’en servir pour la libération des otages français et d’autres nationalités.
DEUXIÈME RAISON: PROXIMITÉS DIPLOMATIQUES DE LA FRANCE DANS LA RÉGION
La France entretient des relations diplomatiques avec les acteurs du conflit.
Les relations entre la France et Israël sont décrites de part et d’autres comme excellentes.
Elles sont pourtant soumises à des désaccords de fond entre les deux pays dès qu’elles touchent aux intérêts vitaux et existentiels israéliens. Ces désaccords se manifestent par les votes de la France à l’ONU systématiquement hostiles à l’Etat hébreu.
Les relations entre la France et les djihadistes de Téhéran se caractérisent par le soutien indéfectible de Paris au dialogue et aux négociations avec la dictature des mollahs sur son accès à l’arme nucléaire.
Ces relations écartent les violences, crimes, prises d’otages, enlèvements et incarcérations de ressortissants franco-iraniens, français et d’autres nationalités depuis 1978.
Elles ne tiennent pas compte des victimes iraniennes civiles du régime de Téhéran.
Les relations entre la France et les terroristes du Hamas
Ces relations sont contradictoires et nuisibles à l’équilibre mondial.
D’une part, la France adopte la qualification de l’ONU et de l’Union-Européenne relative au caractère terroriste du Hamas.
D’autre part, la France est le seul Etat au monde à disposer d’un centre culturel à Gaza.
Cette singularité institutionnelle française repose sur la rupture de la solidarité internationale à l’endroit de victimes du Hamas. Elle constitue une violation de l’interdiction internationale de toute coopération avec la milice criminelle.
Elle repose également sur une série d’accords-cadres, de principes, de finances, et sur tous les agréments « octroyés » par le Hamas à la France afin d’obtenir les autorisations d’installation, d’exercice, de diffusion, d’accueil du public, etc.
L’Institut culturel français de Gaza est placé sous les tutelles conjointes des ministères français des affaires étrangères et de celui de la culture. C’est dire l’étroitesse des relations entre la bande terroriste et la France.
C’est dire également le danger que fait peser l’administration française sur ses ressortissants en France et à l’Etranger, surtout pour ceux de confession juive.
Les protestations françaises adressées au gouvernement israélien lors du bombardement de l’ Institut par son armée est à cet effet particulièrement significatif.
Ces protestations révèlent l’absence française de remise en question de sa collaboration « culturelle » avec les assassins du Hamas, l’absence de solidarité avec l’armée israélienne en défense et en recherche des otages et le maintien d’une attitude diplomatique assimilant Israël à un demi sujet de Droit international !
Elles questionnent sur l’usage par la France de son influence dans la région. Cette influence s’adresse dans le silence et l’inaction face aux criminels de guerre et par des remontrances sempiternelles à l’endroit de la victime israélienne.
Quant aux députés français qui reprennent l’argumentaire du Hamas, en toute impunité parlementaire ou pénale, et qui se réjouissent tout aussi impunément de la libération de criminels en échange de civils innocents, leurs déclarations, leurs comportements et leurs soutiens au Hamas sont présentés par le Hamas et ses complices comme un important appui français.
Les relations entre la France et les terroristes libano – iraniens du Hezbollah, frères de haine du Hamas sont aussi signifiantes.
Selon les déclarations du président Macron au Liban en août 2020, le Hezbollah est « un partenaire obligé » même s’il n’est pas souhaité.
Dans le même « esprit », son envoyé spécial au Liban Le Drian, tout juste renté de Beyrouth et alors que le Hezbollah envoie des missiles sur la population israélienne quasiment chaque jour, conclut sa mission par l’utilité technique et la pertinence du choix du candidat Hezbollah à l’élection présidentielle libanaise!
Les relations de la France avec le Qatar sont fondées sur la finance, le commerce et l’immobilier: autant d’investissements effectués par la monarchie absolue en France.
Le Qatar est l’Etat-pivot qui représente et finance les intérêts des assassins du Hamas tout en œuvrant subjectivement à la libération des personnes civiles enfermées à Gaza.
Tout le monde parle au Qatar, s’y rend, y négocie.
Reste à savoir si Paris est en mesure objective et subjective d’utiliser ses liens avec Qatar pour la libération des personnes. En toutes hypothèses, la France doit s’y atteler.
TROISIÈME RAISON: L’INSTITUTION PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE
Au terme de la Constitution française, les pouvoirs présidentiels sont incommensurables. Ils accordent au chef de l’Etat une latitude d’action parmi les plus importantes au monde démocratique.
Cette toute puissance institutionnelle permet au président français de décider de dispositions qui ne nécessitent pas toutes l’accord parlementaire.
Le chef de l’Etat français peut donc, a minima et en théorie, à maxima et en pratique, exprimer avec autorité la position française de libération des otages face aux criminels du Hamas… et ainsi constituer contre les assassins une pression supplémentaire
DANS CES CONDITIONS…
Il est regrettable de constater que la seule influence française publique s’exerce sur la victime israélienne.
Probablement en raison d’une part de l’électorat français qui leur est favorable, l’influence française n’est guère ou fort mal utilisée envers les bandes terroristes , le Qatar et les mollahs de Teheran.
L’analyse de l’actualité quotidienne indique même que ce sont plutôt ces entités qui influent sur la France.
La France revendique ses relations avec le Qatar, l’Iran des mollahs, Israêl (mêlant ainsi agresseurs & agressé) en ajoutant même sa base militaire aux Emirats-Arabes-Unis comme argument de vente supplémentaire à la nécessité d’inclure la France au règlement futur du conflit!
IN FINE
Il est difficile de cerner et de discerner les équilibres français en terme de relations diplomatiques, de « relations culturelles » avec les criminels du Hamas, de relations financières avec le Qatar, de négociations avec les mollahs iraniens…
Il est tout aussi difficile de saisir le sens des allégations, notamment françaises, de prétendues culpabilités israéliennes démenties par les faits, le Droit, la légitime défense, le respect et le sauvetage uniques au monde en son histoire des civils utilisés comme boucliers humains.
L’intégralité des conflits auxquels la France a participé dans son Histoire militaire même récente (Afrique, Asie, etc) atteste que contrairement à Israël, jamais le sort des populations civiles n’a été considéré ni pris en compte jusqu’à freiner l’avancée de ses soldats et mettre leurs vies en danger.
Il est encore plus difficile de saisir les raisons pour lesquelles Paris omet constamment la responsabilité des criminels de Téhéran dans les crimes contre l’Humanité commis en Israël.
Difficile… sauf à comprendre le fil sanguinaire international.
L’Iran commandite, le Qatar finance, le Hamas et le Hezbollah tuent.
Comme tous les Etats, la France le sait.
Au nom du droit à la vie, du Droit international public et du Droit humanitaire, il serait impardonnable et inconséquent que les liens privilégiés que la France entretient avec des régimes bellicistes et des organisations sanguinaires ne servent pas la libération de ses propres otages ni celles des ressortissants d’ autres Etats.
© Pierre Saba
26 novembre 2023
La France n est pas dans notre camp
La France ne sait que gesticuler. D’ailleurs Bibi ne l’écoute même pas.
La France de Macron n’a plus de poids à l’internationale.
ROSA
Le Jupiter en culotte courte est demeuré un théâtreux de collège qui tient courageusement à son interlocuteur le langage qu’il souhaite entendre. Discours souvent pompeux et toujours creux. Si c’est ça la « Voix de la France » autant s’exiler chez les Papous Patagons ! Si les minarets cherchent une girouette, ils l’ont trouvé. Bien sûr, on a les élus qu’on mérite et Israël en fait la terrifiante expérience, au prix du sang de ses enfants. Mais, en guerre, seule importe la victoire. Les comptes seront réglés après. Ici, un demi-siècle de mansuétude, suivie de laxisme, puis d’aveuglement, et enfin de déni, entrebâille la porte d’une guerre civile. Lors des fêtes religieuses, synagogues et églises doivent être protégées. Les actes antisémites et anti chrétiens, fusent dans des quartiers hors-la-loi. Et pas que … Micron a peur et des banlieues ensauvagées et du ras-le-bol d’une majorité muselée à droite. Son « discours » est donc inaudible puisqu’il est ainsi conduit à refuser de mettre de mots sur les maux. Alors, les juifs de France s’organisent pour sécuriser l’acheminement des enfants à l’école, les asiatiques accompagnent les dames âgées pour leur éviter de faire détrousser ou pire, les écoles juives et chrétiennes placent des barrières devant leurs entrées, et parfois des vigiles. Bientôt des milices ? La faillite de la France à l’intérieur comme à l’extérieur est un déclassement programmé par le wokisme, exalté par certaines élites autoproclamées, vécu par Micron comme un modernisme mondialiste indispensable, mais surtout produit de la sape islamo-gauchiste. Les ukrainiens ont inventé un verbe : macroner. Qui semble signifier : faire le contraire de ce que l’on dit et dire le contraire de ce que l’on fait. C’est la parfaite illustration du fameux : « en même temps » !!!