Le Hamas est plus fort que la gauche.
Il est aussi plus fort que la droite, et que la droite de Ben Gvir.
Notre ennemi est plus fort que la haute technologie israélienne et que les colonies. Les naïfs Tel-Aviviens n’ont aucune chance contre eux et la périphérie non plus.
Mais le Hamas n’a aucune chance contre Israël.
Lorsque nous sommes tous unis et mobilisés, ils retournent dans leurs tunnels et supplient pour un cessez-le-feu.
Cette guerre m’a coincé dans un tank, avec deux religieux qui ont étudié à la yechiva et n’ont fait qu’un an et quatre mois de service militaire. Des électeurs de Smotrich et Ben Gvir qui n’ont apparemment rien de commun avec moi .
Mais le creuset de l’armée nous a regroupés en une seule unité, un équipage de char. À un moment donné, nous avons commencé à parler de tout. Sur les personnes LGBT, sur l’éducation, le système juridique, les transports en commun, les études de base, même la sexualité, tout.
Et qu’avons-nous découvert ? Que nous sommes d’accord sur environ 90 pour cent des questions. Supposons qu’ils soient très gentils et qu’ils ne soient pas allés jusqu’au bout avec moi, dans environ 80 % des cas.
Jusqu’à il y a environ un mois et demi, ils étaient l’ennemi, nous nous rencontrions des deux côtés des manifs rue Kaplan, et maintenant le Hamas nous rappelle que nous sommes en réalité du même côté.
Nos politiciens tirent leur pouvoir de la séparation qui nous sépare. Ils prennent les 10 à 20 % de notre désaccord et en font l’essentiel, car c’est ce qui leur donne le mandat de nous « représenter », de lutter en notre nom. Ils le font aux dépens de notre sécurité, aux dépens de notre bien-être, aux dépens de nos impôts et aux dépens de notre liberté (aussi notre liberté de prier d’ailleurs).
Je vois beaucoup de civils chercher des moyens de contribuer à l’effort de guerre.
Sous-vêtements, chaussettes, cigarettes et équipement de combat.
Des mères marocaines qui nous envoyaient du poisson et du couscous pour Shabbat, et des kibboutzniks à la retraite qui transportaient ces marmites jusqu’au bout du pays (car peut-être vaut-il mieux qu’eux ne cuisinent pas…)
Des gens du high-tec sont venus installer pour nous des caméras surround 360 sur le char, ce que l’armée n’est pas assez flexible pour faire d’elle même
Et des jeunes des collines, que l’armée n’avait même pas accepté de recruter, sont venus le chabbat, et ont découpé, scié et soudé des grillages au dessus des chars pour que nous n’entrions pas à Gaza sans protection contre les drones.
Pour moi, la contribution la plus importante est que vous vous unissiez en tant que peuple et que vous travailliez à vous rapprocher. Concentrez-vous sur ce qui est commun et laissez un peu ce qui nous sépare. Imaginez les structures qui nous uniront également en dehors de l’armée. Je sais que c’est compliqué avec les questions de casher, de vêtements tsniout, de séparation ou de non-séparation entre hommes et femmes, mais je vous fais confiance.
C’est la chose la plus importante pour notre avenir.
Parce que nous, soldats de toutes obédiences , pénétrons en territoire ennemi et risquons notre vie, pas pour un gouvernement ou un politicien.
Nous faisons cela pour le peuple d’Israël.
S’il vous plaît, laissez-nous un peuple vers lequel revenir quand nous serons démobilisés.
© Itay Siman Tov
Combien vrai cet article, frappé au coin du bon sens!Puisse les politiques l’avoir lu !
Très émouvant témoignage!
Ce sont des lâches avec des cerveaux atrophies qui sont affamés et guidés comme des bourricots ayant une carotte devant les yeux devant et la torture derrière VOILÀ LE HAMAS
IL Y A PLUS DE CHEFS QUE DE MILITAIRES apparemment….en plus on les drogue pour les soumettre
Israël est un peuple fort il s en remettra
VIVE ISRAËL…VIVE TSAHAL !!!!