Les failles militaires, de police, de renseignements et de secours se produisent dans chaque État, dans chaque armée.
Celles survenues le 7 octobre dernier sur la population en Israël ont provoqué des crimes contre l’Humanité par les massacres et actes de barbaries commises par le Hamas, milice criminelle aux ordres des mollahs iraniens.
Grâce à l’unité nationale retrouvée en raison de la guerre et à l’héroïsme de ses soldats, l’armée israélienne remonte la pente et recouvre sa toute puissance.
La situation militaire et civile qu’ont à connaître le peuple et l’État d’Israël n’en est pas moins terrible et douloureuse.
Plusieurs facteurs en sont la cause.
1- Les désaccords publics entre une partie du peuple, les chefs des renseignements, de la police, de l’armée d’une part et le premier ministre Netanyahu d’autre part sur la mise en œuvre d’une réforme judiciaire ont considérablement nui à la dissuasion militaire du pays corrélée à l’unité nationale.
Ces désaccords ont conduit en Israël à des désordres publics et institutionnels qui n’ont certainement pas renforcé la dissuasion militaire israélienne aux yeux de ses ennemis qui n’attendaient que cela.
Les mollahs et le Hamas remarquaient dans les media et à grand bruit ces désunions israéliennes comme propices à la destruction d’Israël.
Ni le gouvernement ni les services militaires israéliens ne pouvaient l’ignorer.
C’est donc contradictoirement aux intérêts vitaux du pays que ces désaccords ont été martelés tout au long de cette crise par le maintien de la position du gouvernement et celui des manifestations de rues.
2- Les aides offertes par les gouvernements israéliens, toutes époques et toutes politiques confondues, aux ennemis du pays.
Les nombreuses aides israéliennes à ses ennemis constituent autant d’anomalies de Droit, de dénis de situation de menace dans laquelle se trouve le pays et une exception universelle.
A titre d’exemple…
L’utilisation de la Banque d’Israël par l’Union européenne et le Qatar comme couloir financier destiné au financements des « fonctionnaires » du Hamas, ennemi déclaré, pendant tant d’années est une mise en danger d’Israël et constituerait dans de nombreux pays une « haute-trahison » de la part des décideurs.
Les media arabes (Al-AHRAM-EGYPTE, JORDAN TIMES, etc) se rient de ces dispositions contraires à la nature des relations en temps de guerre, flattent l’intelligence du Hamas qui a su profiter de la position israélienne et y voient une raison de plus de la fin d’ »une entité sioniste » en fin de vie.
Il sera impératif, après le conflit, d’en terminer avec ces « manutentions » israéliennes qui nuisent à la dissuasion du pays et se paient dans le sang de ses enfants.
3- Les aides offertes par les gouvernements israéliens, toutes politiques confondues, aux entités ayant contracté des accords de paix.
Israël est le premier État au monde pour l’aide apportée à l’AP (aides fiduciaires, financières, de matières premières, etc)
Les accords de paix, militaires et sécuritaires signés avec l’Egypte et la Jordanie n’empêchent nullement ces États autoritaires d’enseigner ni d’appeler à la haine contre Israël!
Or, si le rapport d’échanges est excédentaire pour les États arabes bénéficiaires des aides israéliennes, il est largement déficitaire pour Israël.
Il est inconcevable que Jérusalem leur maintienne ses aides et ses appuis avec l’unique contrepartie d’une « coopération sécuritaire », fluctuante, fébrile et souvent inactive.
4- Modifications nécessaires
Il semble impératif pour Israël, une fois la victoire assurée, de modifier sa carte diplomatique à l’endroit des entités qui n’ont de cesse de l’agresser.
La fin des facilités et largesses accordées aux ennemis et adversaires d’Israël et l’obligation pour ses cocontractants du respect des traités de paix sont autant de dispositions à entreprendre rapidement.
Ces dispositions permettront de hisser la diplomatie de l’État d’Israël au niveau de ses capacités marchandes, économiques, commerciales, technologiques, militaires et civiles.
Elles permettront également de constituer un « tapis » face à la future configuration de Gaza , de se faire respecter des hordes barbares exterminatrices, et de transformer les victoires militaires en victoires politiques.
Les largesses militaires, civiles, administratives, financières qu’Israël offre à ses ennemis et à ses relations sont exceptionnelles en qualité et en quantité.
Ce n’est pas pour autant que la magnanimité israélienne trouve quelque considération dans la « communauté internationale » infestée par les régimes djihadistes. Cette « communauté internationale » n’a de cesse d’exiger d’Israël ce qu’elle ne s’applique pas à elle-même.
Il est temps pour Israël de le comprendre et d’activer enfin et pour toujours une politique de défense et internationale conforme à ses intérêts civils et militaires.
Il est normé que dans le cadre international qu’un État concède dans la confiance mutuelle avec ses partenaires. L’actualité tragique que vit Israël l’engage à ne concéder que ce qui lui est extrêmement favorable à l’exception de tout le reste.
Le valeureux État hébreu paie par le sang les mansuétudes qu’il gratifie à ses ennemis.
Les photographies officielles prises à l’ONU représentant les « check-hand » entre le « ministre des affaires étrangères » du régime sanguinaire des mollahs et le président français d’une part, et le secrétaire général de l’ONU d’autre part, constituent le mètre-étalon de la carte diplomatique internationale et l’indicateur pour Israël de sa conduite nationale et internationale.
© Pierre Saba
16 novembre 2023
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