Macron semble très inquiet quant aux conséquences de la guerre contre le Hamas sur l’unité nationale. Alors, il louvoie en France et envoie un navire hôpital au large de Gaza mais pas le Charles de Gaulle au large du Liban.
Ce qu’il ne voit pas, c’est que la conséquence qu’il redoute de la part d’une partie des musulmans de France, notamment ceux sous l’influence des frères musulmans ou de divers gouvernements étrangers et mosquées intégristes, et de tous les islamo-gauchistes de notre pays, est un événement de toute façon inévitable. C’est la question de l’assimilation de cette population à notre pays, par le respect de son histoire, de sa culture et de ses lois ou bien de sa constitution en état dans l’Etat, en culture étrangère et antagoniste, de son émergence en peuple dans le peuple, en peuple antagoniste à toute notre histoire. C’est cela qui est en jeu et cette question était inéluctable.
Y faire face demande du courage, des certitudes, l’amour de son pays et sa confiance en sa capacité à assimiler des personnes venant d’une autre culture historiquement antagoniste tout en restant lui-même. Il s’agit d’être fort sans être violent, inébranlable tout en restant ouvert. La grande question sera de reconstituer sa force tout en sachant l’utiliser à bon escient et si possible simplement en la montrant.
Rien n’a préparé Macron à cela, si contraire aux postures qu’il avait adopté depuis sa jeunesse pour complaire à l’idéologie dominante et assurer sa carrière. S’il n’y avait pas d’art et de culture français en 2017, il est urgent de les redécouvrir en 2023. Si elle a commis, selon le constat de 2017 et années suivantes, des crimes contre l’humanité dans la colonisation, il est urgent de redécouvrir tout ce qu’elle a apporté à la civilisation et tous les crimes contre l’humanité qui seraient commis contre elle si elle refusait l’obstacle qui se dresse devant elle de vaincre ou de mourir, de défendre sa civilisation chez elle ou de laisser le chaos puis la barbarie s’y installer.
La défense de notre civilisation, c’est maintenant, et c’est cela qui fait si peur à Macron et enrage Mélenchon. Nous devons encourager Macron et combattre Mélenchon.
© Robert Louis Norrès