On se souvient de Georges BUSH Président américain qui, au lendemain des attentats du 11 septembre, avait dénoncé l’axe du mal et en avait défini les contours.
Le hamas en est assurément un des nouveaux avatars, armé d’ailleurs par plusieurs pays nommés comme les piliers de l’axe du mal en 2001, L’Iran et la Corée du nord.
Le 7 octobre le massacre commis par le hamas a pu se faire grâce aux entrainements et aux armes livrés par ces pays sans foi ni loi.
La chaine des responsabilités ayant abouti à ce désastre humanitaire absolu a commencé avec le retrait inconditionnel et non négocié d’Israël en 2005 de la bande de Gaza qui a laissé libre cours à la prise de pouvoir du hamas.
Comment vivre avec le diable dans la pièce voisine ?
Les israéliens, surtout ceux vivant dans les régions limitrophes de Gaza s’y sont habitués à leur corps défendant.
Ils ont été à proprement parler victimes de crimes de guerre de la part de leurs voisins du hamas.
Tous les jours des roquettes visaient des civils dans leurs champs ou leurs maisons des enfants dans leurs jardins d’enfants, les Israéliens du sud ont du faire preuve d’une résilience invraisemblable courant vers les abris pour sauver leur vie par réflexe et s’interdisant pratiquement toute réplique.
L’Etat a développé le dôme de fer et les abris, c’est-à-dire une résistance passive destinée juste à protéger les civils autant que faire se peut.
Pendant ce temps le hamas a détourné les milliards d’aide de l’Union Européenne mais aussi du Qatar ou de l’ONU pour enrichir ses dirigeants devenus millionnaires et transformer la totalité du territoire en une structure terroriste.
Le 7 octobre ce sont les villes pauvres du sud comme Sdérot ou Netivot ainsi que des kibboutzim, c’est-à-dire des agriculteurs de gauche favorables à la paix, qui ont été attaqués et massacrés sans la moindre déclaration de guerre, sans la moindre provocation préalable, en fait sans la moindre raison.
Le gouvernement de Netanyahou avait multiplié le nombre de permis de travail accordé aux gazaouis dont des dizaines de milliers étaient admis à passer la frontière pour travailler, bien gagner leur vie en Israël.
Ils étaient accueillis fraternellement en Israël notamment dans des kibboutz martyrisés le 7 octobre.
Les gazaouis étaient soignés bénévolement dans les hôpitaux d’Israël.
Toute cette bonne volonté accumulée n’a servi à rien parce qu’en vérité il ne peut pas y avoir d’accomodement avec le mal.
Le hamas a toujours annoncé la couleur. Pour lui le seul bon juif est un juif mort, c’est dans sa Charte.
L’Europe et les pays démocratiques dont fait partie Israël font souvent preuve d’une cécité munichoise à l’égard du mal.
Les gens de bonne volonté sont épris de paix et ils pensent toujours pouvoir gagner l’autre à la cause de la paix.
Mais le hamas c’est autre chose. Il a juste voulu endormir la vigilance israélienne pour pouvoir mettre en oeuvre son projet génocidaire.
Le plus fascinant mais aussi le côté le plus inquiétant de la période actuelle c’est l’inversion des valeurs.
Le hamas, qui est fier des atrocités, fier de son totalitarisme islamiste, fier de prendre en otage sa propre population, parvient à faire parler son langage à une grande partie de l’humanité.
Même le Président Macron dans un récent entretien à la BBC accusait Israël dans un langage qui pourrait être celui d’un communiqué du hamas , on le cite : « de facto, aujourd’hui, des civils sont bombardés. Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués ». Il n’y a « aucune justification » et « aucune légitimité à cela. Nous exhortons donc Israël à arrêter ».
Chacun sait que si Israël obéissait à l’exhortation du Président Macron cela aboutirait à une capitulation devant le hamas à la demande des occidentaux et donc à la disparition d’Israël, un pays de 10 millions d’habitants.
Ce Munich moral vécu par de nombreux pays démocratiques rappelle évidemment le sort de la Tchécoslovaquie après Munich en 1938.
Heureusement Jerusalem n’est pas Prague et la vision commune avec l’Amérique demeure solide.
Soyons optimiste, l’axe du mal ne gagnera pas.
© Raphaël NISAND
Chroniqueur sur Radio Judaïca
Je me permets une métaphore pour résumer la situation : On peut je crois comparer le Hamas à un cancer, très agressif et mortel si rien n’est fait pour l’éradiquer. Il a déjà fait d’énormes, de terribles dégâts. Et pourtant, certains le confondent, stupidement ou du fait de mauvaises intentions inavouées envers le malade, avec une simple et inoffensive réaction allergique et suggèrent de ne plus rien faire ! Non, ce n’est pas le moment d’arrêter le traitement même si celui-ci est très dur : il le faut ! Faute de quoi le cancer redoublera de virulence jusqu’à l’issue fatale. Il faut donc poursuivre ce traitement et, une fois venus à bout du mal, il faudra reprendre des forces et trouver les solutions, les erreurs à éviter, la vigilance à maintenir pour que jamais il ne revienne.
Avec un « zami » comme E.M., Israël n’a pas besoin d’ennemis additionnels tant ce Résident se suffit à lui seul à se mettre à dos les véritables pays amis de la France et celà est une HONTE faite aux suppliciés des attaques terroristes du 07/10/23.