Pierre Saba. Le cauchemar israélien des antisémites

Le déchaînement des violences antisémites dans le monde prétexte de la réaction militaire israélienne aux crimes contre l’Humanité commis par les assassins djihadistes du Hamas et subi par sa population sur sa terre.

L’antisémitisme utilise tous les mensonges possibles pour déjecter sa haine (marxisme, capitalisme, guerres, etc). Le Juif est détesté non en raison de ses actions mais de sa naissance!

Cette fois et une fois passée l’indignation internationale aux atrocités perpétrées par les antisémites du Hamas le 7 octobre dernier, les masques tombent dans une avalanche de condamnations des actes et de la nature imposée à Israël.

Ni le droit à la légitime défense israélienne, ni le caractère de crimes contre l’Humanité du Hamas, ni la douleur des Israéliens ne leur sont accordés. Quant à la solidarité juive à Israël, elle est combattue par la haine verbale et écrite comme par les stigmatisations antisémites dans les pays arabes, musulmans, orientaux et occidentaux!

Il s’agit vainement pour les antisémites d’isoler Israël et les Juifs.

S’agissant de la diplomatie israélienne, les États dirigés par des admirateurs des mollahs iraniens, des pétro-dictateurs et de leurs liens directs et indirects avec les terroristes posent des difficultés qu’il faut résoudre dans l’intérêt de la démocratie israélienne. 

Les économies de ces États sont liées et reliées par des intérêts économiques communs. Ils profitent de la lutte d’Israël pour sa survie en vue de rompre ou d’annoncer la rupture des relations diplomatiques avec Jerusalem.

Les relations diplomatiques sont devenues onéreuses et d’une utilité partielle. Elles sont dépassées par les relations commerciales, financières, bancaires, industrielles, maritimes, militaires, sécuritaires, etc. 

Ces relations dépassent en intensité et en utilité les relations diplomatiques. Les États qui rompent leurs relations avec Israël échangent peu en général et encore moins en relation diplomatique.

Il est devenu courant que des États n’entretenant aucune relation diplomatique échangent sur tous les plans nécessaires à leurs développements.

Israël n’a rien à perdre des ruptures diplomatiques avec les États qui poursuivront les échanges de tous types hors diplomatie, et encore moins avec ceux qui ne couvrent aucun échange commercial.

Dans ces conditions de changements des principes diplomatiques que connaît le globe, Jerusalem a de surcroît tout à gagner à rompre les relations diplomatiques avec les États qui bousculent son droit sacré à exister.

Ainsi, l’Egypte, la Jordanie, l’autorité palestinienne ne garantissent pas la sécurité des ressortissants israéliens, dont des touristes sont menacés et tués y compris par les forces de l’ordre, expriment urbi et orbi leur haine des Juifs et d’Israël, attaquent Israël dans les organisations internationales avec une violence paranoïaque, anti-diplomatique et ouvertement antisémite.

Ces entités entretiennent pourtant avec Israël des relations diplomatiques … de pure forme et ne correspondant plus à l’actualité des relations internationales des peuples et des États.

C’est compte tenu de ces éléments que Jerusalem pourrait accepter les ruptures diplomatiques ou les initier, tout en gardant les relations sécuritaires qui, elles, sont cardinales et sauf quelques parenthèses brèves, tout à fait excellentes. 

S’agissant de l’accaparement de l’ONU par les dictatures sanguinaires, Israël doit tirer les conclusions des manifestations illégales, illégitimes, illicites de l’organisation à son endroit, des violations de sa Charte, de la contorsion à but de stigmatisation et d’isolement anti-israélien du Droit international public (DIP), de la complicité d’États occidentaux aux économies liées aux États assassins et terroristes, de ceux captifs de leurs électorats antisémites, et de la tétanisation générale de l’Humanité devant les agressions du Hamas et autres à cause de ce petit monde manquant à tous ses devoirs. 

Là encore, une sortie d’Israël de l’ONU pourrait être envisageable à court ou moyen terme. Elle ne nuirait nullement à son économie en raison du maintien des relations commerciales avec les États membre de l’ONU. Elle permettrait à Jerusalem de ne plus être comptable d’actes qu’Israël ne commet pas en vertu d’un prétendu droit inexistant et à usage unique d’Israël. Elle accompagnerait ainsi la fin programmée de l’ONU sur le modèle de son antécédente SDN et sur la base des mêmes syndromes suicidaires et attentatoires aux libertés  internationales publiques.

Par exemple unique et non exhaustif, l’acharnement d’États, plus attachés à leurs prétentions commerciales avec les régimes pétroliers sans foi ni loi qu’à l’application des principes de DIP, à exiger et obtenir d’Israël des couloirs humanitaires pour les civils et terroristes  de Gaza alors qu’ils ignorent et refusent à Israël toute manifestation visant à créer un couloir humanitaire pour les civils-hommes, femmes, enfants, bébés, personnes âgées- israéliens et parfois de leur nationalité (France!). 

Ici encore, les relations diplomatiques servent peut-être les intérêts de ces États complices, mais certainement pas les intérêts de l’État victime (Israël). 

S’agissant de l’antisémitisme global et de ses victimes, il convient d’ester inlassablement contre les délinquants. La France, dont les citoyens de confession juive sont des cibles publiques et privées, présente un tableau de crimes et de délits antisémites qui rendent chaque jour un peu plus difficile leurs présence dans leur pays vérolé par la haine de voyous se réclamant de l’Islam.

La fierté et l’honneur du peuple et de l’État d’Israël et le courage des Juifs dans le monde doivent être célébrés plus que jamais. Ils doivent aussi bénéficier de conséquences propices à la situation en cours et utiles au maintien de leurs existences contestées avec une arrogance autant inutile que ridicule.

A ceux qui espèrent la fin de l’existence d’Israël, qui feignent à grand ou petit bruit de constater la fin de sa superpuissance militaire, qu’ils observent le fait militaire israélien quotidien! Il atteste d’un succès et d’un héroïsme humain, personnel, collectif, qui tient compte des principes humanitaires. Ce succès, avéré comme à chaque conflit déclenché contre Israël, a rarement été égalé dans l’Histoire civile et militaire de l’Humanité.

Les crimes contre l’Humanité des criminels du 7 octobre dernier (assassinats de civils fragiles, dormants et désarmés) ne constituent qu’un butin abject et sans courage. Il n’a été possible qu’en raison de failles sécuritaires israéliennes et non de la « supériorité militaire » des bandes d’assassins, si organisées soient-elles.

La nouvelle victoire militaire israélienne sur ses ennemis, sur ses « exterminateurs » comme ils se désignent eux-mêmes en arabe ou en persan, se dessine jour après jour. Il faudra qu’elle engage à Gaza un régime non-belligérant, désarmé, neutralisé de toute haine antisémite et de toute tentative d’agression contre Israël.

L’expédition criminelle du Hamas n’a pas fini, en dépit de ses soutiens tactiques, diplomatiques et financiers, de se retourner contre eux en un cauchemar qui ne doit épargner ni les séides de Gaza ni leurs chefs réfugiés dans les palaces du monde arabe.

Comme en Allemagne et au Japon à la fin de la seconde guerre mondiale, il y va du respect de l’Humanité.

© Pierre Saba

2 octobre 2023

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