« Nous vivions dans la crainte, maintenant nous allons vivre dans l’espoir ». Tristan Bernard
Les oiseaux de bons et de mauvais augures nous prédisaient un shabbat aussi sanglant ce jour
3 novembre que celui du 6 octobre. Ces oiseaux me semblaient s’en réjouir d’avance.
Le Hezbollah, fort du soutien inconditionnel de l’Iran, nous montrait ses muscles depuis plusieurs jours.
Son ultimatum, par son si vénéré chef Hassan Nasrallah, était fixé à 15 heures ce shabbat.
Comme tant d’autres, j’avais l’oreille rivée à mon transistor.
Nos mains allaient-elles trembler au moment d’allumer les deux bougies de ce shabbat ?
Le Sayyed, titre honorifique réservé aux descendants du prophète et dont ses partisans l’honorent,
a finalement parlé ce vendredi dans un discours enflammé dédié aux »martyr » de la guerre de Gaza.
Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, s’est abstenu de déclarer la guerre à Israël dans l’immédiat.
Une fois de plus l’unité du peuple d’Israël, gauche, droite, religieux massorti, religieux sionistes, religieux orthodoxes, pauvres, riches, survivants de la Shoah, arabes israéliens, ont démontré face au danger que leurs VOIX étaient la plus grande armure contre l’indicible et la VOIE qui sera toujours la nôtre.
© Michel Jefroykin
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