Pour le nazisme et l’islamisme, les Juifs sont une « maladie » à éradiquer. Frédéric Sroussi

Voyant la fin de son troisième Reich arriver, Hitler aurait déclaré à sa secrétaire personnelle, Traudel Junge, que le nazisme était « une religion qui renaîtrait un jour de ses cendres ». 

Hitler s’est souvent décrit comme un « prophète », un « prophète » d’autant plus crédible qu’il réalisait lui-même ses propres « prédictions ». Ces dernières se sont-elles réalisées dans la (re)naissance du djihadisme ? Les deux idéologies se ressemblent sur bien des points. 

Après tout, le chef de la SS et de la Gestapo Heinrich Himmler – le pire parmi les pires du pouvoir nazi – avait une réelle admiration pour l’Islam. Le Reichsfüher SS déclara ainsi à Goebbels : « Je n’ai rien contre l’islam parce que cette religion se charge elle-même d’instruire les hommes en leur promettant le ciel s’ils combattent avec courage et se font tuer sur le champ de bataille. Bref, c’est une religion très pratique et séduisante pour le soldat ». (in Hitler et les nationalismes arabes ).

En 1938, un  « Comité permanent pour la Palestine » étroitement contrôlé par Himmler est alors fondé à Berlin. Il aura comme fonction d’envoyer des fonds aux Arabes de Palestine en lutte ouverte contre les Juifs de Palestine, qui, rappelons-le encore – sont les indigènes de cette terre, peuple parti en exil et revenu après deux mille ans de terribles pérégrinations autours du monde ( Ajoutons que la présence juive en Israël/Palestine n’a jamais cessé d’exister, en particulier à Jérusalem et à Hébron).

L’islamisme a en effet le même but que le nazisme pour lequel l’extermination des Juifs était l’axiologie idéologique.

Une note distribuée par des responsables du Hamas et retrouvée sur le corps d’un des monstres qui participa au massacre de nature génocidaire du 7 octobre dernier indique : « Sache que ton ennemi est une maladie qui ne peut se guérir, excepté en décapitant et en extirpant les cœurs et les foies ».

Cet écrit immonde fait évidemment écho à l’idéologie nazie qui considérait – comme le rappelle l’historienne britannique Geraldine Horan – « la nation allemande comme un corps humain et le peuple juif comme une maladie. Que fait-on contre la maladie ? On s’en débarrasse ». 

La déshumanisation des Juifs a joué un rôle essentiel dans l’acceptation par les bourreaux nazis et leurs complices de l’extermination inédite de tout un peuple. Le monde arabo-musulman et ses complices l’ont bien compris en n’ayant jamais cessé – tout comme les nazis – de considérer les Juifs comme des « organismes pathogènes » à  éliminer…  

© Frédéric Sroussi 

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