Gaelle Hanna Serero. Le kibboutz. L’endroit du monde qui gardait une parcelle de ce rêve de l’humanité…

Le kibboutz. C’est l’endroit où mon âme s’est toujours sentie libre. Dans le nord et dans le sud. Comme volontaire à Ketoura ou comme résidente à Ein Hanatziv.

C est l’endroit du monde où le temps semblait ne pas exister.

À Sassa, c’est là où mes parents se sont aimés. L’endroit du monde où les gens ont le parfum des roses dans les yeux.

À Tzuba où j’ai emmené ma classe de seconde. L’endroit du monde où les gens te parlent comme si chaque mot et chaque silence avait son importance.

Le kibboutz. J’ai travaillé au heder ohel (la salle a manger commune) et au refet (l’étable des vaches). Aux dattes (la cueillette) et à la mahbessa (la blanchisserie). Au noy (le jardin) et au gan yeladim (la crèche).

C’est l’endroit du monde qui gardait une parcelle de ce rêve de l’humanité…

Où rien n’appartient à personne mais où tout appartient à tous.

Où on promène les bébés dans les loul (parcs à roulettes) en leur faisant écouter le chant des oiseaux. Le kiboutz.

© Gaelle Hanna Serero

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1 Comment

  1. « C’est l’endroit du monde qui gardait une parcelle de ce rêve de l’humanité… ». L’image d’Epinal par excellence. Les autres localités en Israel, ce ne sont pas des parcelles de ce rêve d’humanité? Sdérot ou Ofakim peuplées de gens chaleureux et généreux elles aussi ayant subit l’attaque du Hamas et où il y a eu des assassinés, ce ne sont pas seulement des « parcelles de rêve », mais de réelles parcelles d’Humanité avec un « H » majuscule.

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