Pierre Saba. Proche-Orient: Négociations entre Assassins

À l’ONU, le secrétaire général (SG) perd les pieds et manque à tous les devoirs de sa charge. Il viole la neutralité qui y est attachée  en incriminant Israël comme la source du conflit qu’il subit…avant de revenir sur ses propos, méthode connue et usitée en France notamment par de nombreux délinquants publics. (« On m’a pas compris »!)

Il regrette à nouveau les « colonies » israéliennes. Il oublie ou feint d’oublier que les implantations israéliennes sont le résultat des agressions subies et gagnées sur l’ennemi et que les populations ont été consultées lors des accords de paix avec l’Autorité palestinienne, que tous les États bénéficient de telles conditions, que les Palestiniens musulmans ont bénéficié de milliards de dollars américains (Judée-Samarie puis Gaza) destinés au développement  et utilisés pour acquérir des armes contre Israël, que la « législation » unique à destination d’Israël est raciste, injuste, inexistante en droit et une violation de la Charte de l’ONU dont il convient de rappeler que le SG  est le premier comptable!

L’exemple de l’abandon récent de l’Arménie par le SG de l’ONU est un acide qui doit convaincre Israël de se défendre et de garantir sa survie.

Le SG épouse ainsi et une fois de plus, sans l’assumer de surcroît, les arguties des dictatures sanguinaires qui dominent désormais l’ONU et son assemblée générale, paralyse son Conseil de sécurité et déshonore sa fonction.

Le roi de Jordanie, dont l’épouse ment en « complotiste » et en direct sur les écrans de CNN pour sauver son train de vie en un pays si pauvre, ne doit son poste parasitaire qu’à la récupération des quatre-vingt pour cent du territoire de la Palestine britannique (1920), des massacres de Palestiniens musulmans (Septembre noir), du financement par le Royaume-Uni puis les USA de leur régime autoritaire et de la paix avec Israël dont ils bénéficient des avantages à l’exclusion de l’implémentation de leurs obligations. 

Le « maréchal » Sissi règne sur l’Égypte par la brutalité, l’asservissement de sa population, l’aide américaine et la paix avec Israël envers lequel il refuse, comme la Jordanie, toutes les obligations.

Les régimes jordaniens et égyptiens soutiennent fermement, notamment à l’ONU, l’agression par la Russie de la population ukrainienne et l’agression chimique par le régime syro-russo-iranien de Damas sur le peuple syrien.

Les demandes du SG de l’ONU à Israël de « limiter » sa riposte et de tenir compte des populations civiles sont inacceptables en Droit, injustes en fait et contrarient la fonction qui devrait l’incliner à condamner le Hamas sans atermoiement.

Les crimes, tortures, déshumanisations, démembrements etc. sur des personnes vivantes et sur des cadavres sont des « crimes contre de l’Humanité ». Cette qualification juridique exclut l’armée israélienne en défense de toute limitation  quelconque.

Soit par incompétence, soit par soumission fonctionnelle et personnelle aux ennemis d’Israël et à leur lobby en l’ONU, soit par les deux, le SG viole la jurisprudence internationale relative à la riposte militaire aux crimes contre l’Humanité et crimes de guerre. Le président américain, le président français et tous les donneurs de leçons à Israël menacé de vie devraient consulter leurs Histoires et l’Histoire de l’Humanité.

A la fin de la deuxième guerre mondiale, les bombardements « anglo-américains » de l’Allemagne  en général et de Dresde en particulier ont causé la mort de plusieurs centaines de milliers d’allemands. Les bombardements américains sur Tokyo ont   également causé la mort de centaines de milliers de civils japonais. Le bombardement nucléaire américain sur Hiroshima-Japon n’a considéré aucune vie civile, etc, etc.

Toute organisation démocratique se doit d’assigner sa direction en cas de violation des réglementations internes et externes y afférentes. L’ONU ne peut y faire exception. Passer outre revient à définir l’ONU non comme organisation de Droit mais comme organisation de fait en violation de l’ensemble des éléments de son statut.

Le déplacement du Président français Macron au Proche-Orient est normal. 

Membre du conseil de sécurité de l’ONU, désormais systématiquement paralysé, ses recommandations à Israël de respect du « Droit international » (DI) sont inconvenantes.

Israël, agressé régulièrement par ses voisins depuis 1948, est le seul État concerné à respecter le DI: le seul à avoir respecté la résolution 181 de l’ONU portant création de deux États sur le territoire de la Palestine britannique amputé de la « Jordanie », le seul à n’avoir jamais agressé aucun de ses voisins, le seul à avoir offert des territoires à ses ennemis agresseurs et vaincus afin de les inciter à signer des accords de paix, le seul à avoir aidé directement les Palestiniens (eaux, électricité, banques, etc), le seul à subir la haine de ses ennemis en échange de ses efforts!

Les signes d’amitié, de déférence et d’affection montrés par Macron envers le dictateur palestinien négationniste et antisémite, qui s’est « chargé de lui donner une leçon » en direct et en mondovision, sont des offenses envers le Droit, envers ses concitoyens français de confession juive, envers la nation française et envers les principes d’égalité et de liberté.

Le vocabulaire médiatique et politique relatif à Gaza est dominé par l’idéologie anti-israélienne.

La description de l’ « enclave de Gaza » est une grossièreté sémantique et idéologique anti israélienne. Gaza dispose d’une frontière avec l’Égypte et d’une autre avec Israël. Elle n’est donc pas une enclave. Elle permet de n’évoquer que le blocus israélien pourtant partiel en omettant le blocus total de l’Égypte.

L’agrément humanitaire octroyé par le cabinet israélien à Gaza a été délivré sous la pression d’États et d’organisations hostiles à Israël sans contrepartie humanitaire, d’otages, d’arrêt des bombardements des populations israéliennes. Cet agrément est en termes militaires, de conflit, de sécurité civile parfaitement incompréhensible en regard des intérêts civils et militaires israéliens.

Environnement diplomatique

Échec de l’ONU, violation par son SG de sa charte et du Droit international, accaparement paralysant de ses institutions et organismes par des dictatures sanguinaires, stigmatisation d’un État attaqué (Israël) au bénéfice d’une organisation coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité (Hamas), affolement des dictatures arabes financées par les USA (Égypte, Jordanie, etc), développement macabre des crimes ordonnés par les mollahs de Téhéran qui asservissent leur peuple et sèment la mort dans le monde, rien de tout ceci n’échappe à quiconque.

Qatar

Le Qatar est le meilleur allié de l’Iran avec laquelle il finance le Hamas. Il est l’un des plus grands investisseurs en France. Il diffuse ses programmes sur son canal-TV Al-Jezira. C’est dans ces conditions douteuses et néanmoins effectives que le Qatar est sollicité pour la libération des otages civils (femmes, bébés, enfants, hommes blessés ou non). 

Israël

Les failles de sécurité militaire, civile, et de police existent dans tous les pays du monde. Celles survenues en Israël lui ont été  particulièrement meurtrières. Sans cette faille, les barbares du Hamas n’auraient pu commettre leurs crimes contre l’Humanité sur des civils désarmés et fragiles (bébés, etc). Ces failles sont des accidents meurtriers qui ne constituent nullement une diminution de la puissance d’un État ni de son armée.

Responsabilités éthiques

Toute personne, toute organisation, tout Etat qui ne condamne pas les crimes contre l’Humanité commis par les assassins du Hamas et les assassins palestiniens qui les « accompagnaient » soutiennent le Hamas dans ses crimes, tortures, enlèvements de civils âgés, femmes enceintes, bébés et massacres de faetus.

Le Hamas et les Palestiniens civils qui ont commis ces atrocités rendront compte dans les cadres militaires et judiciaires. Les États  et organisations émetteurs et prescripteurs également. 

À l’exception de leurs représentants vérolés par la peur ou la haine, la douleur et la peine de l’Humanité, des Nations, des peuples, de ceux des victimes, de celui d’Israël est total.

Restera à transformer la victoire militaire sur Gaza et humanitaire sur les barbares (Hamas-Djihad-Hezbolla…) en victoire politique et diplomatique.

Gaza, offerte aux Palestiniens par l’Égypte (1948) puis par Israël (2007), est devenue une rampe de lancements de bombes et un égout pour criminels. Après l’élimination des éliminateurs du Hamas, Israël pourra seul ou à plusieurs États confier l’administration de Gaza à une entité pacifique et démilitarisée.

En toutes hypothèses, après l’épisode effroyable subi par Israël, son armée, son peuple et ses institutions deviendront plus fortes qu’auparavant. C’est ce qu’Israël a vécu après chaque crise. Pour traumatisante qu’elle soit, cette  crise ne sera pas exception. Une faille ne représente aucune diminution de puissance militaire ni civile.

© Pierre Saba

25 octobre 2023

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