Charles Rojzman. La force de la victime

Gloser depuis depuis des décennies sur la faiblesse des palestiniens, réfugiés sur plusieurs générations, fable construite au départ par l’union soviétique et par l’ensemble des pays arabes et l’Iran permet de dresser le portrait des Israéliens comme des bourreaux surpuissants  et de  justifier par un ressentiment compréhensible la folie d’un peuple dressé à la haine du Juif par des dirigeants cyniques et corrompus qui utilisent la propension atavique à l’antisémitisme de leur population pour établir leur pouvoir.

Le refus arabe de l’existence d’un état juif souverain sur  un territoire appartenant de droit divin à l’Oumma  est la véritable cause d’un conflit centenaire qui doit, selon les islamistes, désormais en pointe du combat,   se terminer par la défaite et la soumission des Juifs et par la suite des Chrétiens infidèles.

Les discussions sur des frontières définitives et stables  et la théorie des deux États  pour deux peuples sont désormais dépassées par un mouvement de fond irrésistible qui ne s’arrête pas à Israël et aux Juifs mais envahit progressivement la vieille Europe, par l’effet de l’immigration de masse et  la démographie.

L’ignorance de l’histoire, la pénitence anticolonialiste et l’antisémitisme refoulé depuis la Shoah de nombreux européens qui voient les Juifs comme « un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur » ( Charles de Gaulle) a permis une tolérance à l’égard de la cause palestinienne, vue comme le combat désespéré du faible contre le fort.

Comme ailleurs dans le monde, et entre autres en France,  cette arme de la victimisation est la principale force de l’islamisme en mouvement.

© Charles Rojzman

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