Au fond, nous dit-il, le plus grand malheur des juifs, ce n’est pas d’être massacrés, anéantis, humiliés : c’est de n’être pas crus. Et l’immense solitude qui résulte de cette incrédulité. – Primo Levi in « Si c’est un homme »
Tant que les arabes ne reconnaîtront pas la légitimité d’une présence juive souveraine sur cette terre, et qu’ils voudront extirper ce qu’ils pensent être un cancer, qu’elles que soient les frontières proposées, les israéliens, dos au mur, se défendront par tous les moyens à leur disposition dans une guerre asymétrique.
Leurs actions défensives et les dommages collatéraux inévitables face à des adversaires qui considèrent la mort de martyrs plus souhaitables que la vie sous la domination et l’autorité de juifs qu’Allah et sa loi coranique a rejetés au rang de dhimmis pour avoir trahi et falsifié le message divin des prophètes, seront vues comme une volonté de détruire l’islam et les musulmans et par une inversion de la charge, avec une intention génocidaire.
L’Europe ne comprend rien à toute cette histoire et son esprit de repentance et sa culpabilité vis à vis des juifs autrefois exterminés et des musulmans autrefois colonisés perturbe fortement son sens des réalités et l’amène au gré des circonstances à prendre parti pour les uns ou pour les autres, sans une réelle cohérence et sans voir que désormais c’est l’islamisme qui mène la danse et vise au-delà de la conquête et de l’éradication d’Israël, l’islamisation de l’Europe.
© Charles Rojzman