
Confrontée à la barbarie du Hamas, Israël se heurte aussi à l’Internationale de la haine.
Alors que le chancelier allemand, le premier ministre britannique et le président américain se sont rendus à Jérusalem en solidarité avec le peuple israélien face aux crimes contre l’humanité perpétrés par le Hamas en Israël… le président français s’en abstient.
Alors que les services de renseignements civils et militaires israéliens s’ ingénuent seuls et sans solidarité internationale à localiser les otages retenus dans les pires souffrances connues par les criminels du Hamas à Gaza, ni le CICR (Croix Rouge) ni les organisations non gouvernementales présentes à Gaza, ni l’ONU ne leurs prêtent concours ni ne répondent aux sollicitations humanitaires israéliennes.
Alors que les Israéliens continuent de chercher seuls leurs morts et leurs rescapés, torturés, décapités, démembrés, violés, égorgés, en Israël et à Gaza, les organisations onusiennes, silencieuses sur les massacres subis par les civils israéliens, exigent dans le même temps et sans vergogne de l’armée de défense israélienne des exceptions et autres parenthèses au Droit de la guerre au détriment d’Israël et à l’avantage final des barbares du Hamas.
Alors que l’Égypte et la Jordanie sont dirigées par des régimes autoritaires dont le maintien ne tient que par les accords de paix avec Israël et l’aide américaine, ces deux pays agressent constamment Israël dans les organisations internationales et dans leurs relations bilatérales avec Jérusalem. Dans la foulée des atrocités commises par le Hamas, un policier touristique égyptien a assassiné des touristes civils israéliens, sans défense et à bout portant.
Alors qu’Israël est un havre de stabilité démocratique, économique, marchande, financière, militaire, numérique et maritime, que le pays est l’un des rares du Moyen-Orient à n’avoir pas de base américaine sur son territoire, qu’il constitue une aide cardinale, capitale et régionale aux intérêts américains, le président Biden n’a pas hésité à « demander » au premier ministre israélien, « en ami », la limitation de la réaction militaire israélienne aux massacres du Hamas en Israël.
Alors que les artistes et autres personnes publiques ouest-européens et particulièrement français manifestent publiquement leurs solidarités pour les causes les plus diverses, ils ne condamnent pas les barbaries du Hamas en Israël et sont insolemment absents de la réprobation publique et générale.
La liste n’est pas exhaustive. Elle est inquiétante. Elle est révoltante. Elle est écœurante.
On ne le répètera jamais assez aux gouvernements israéliens, toutes options politiques confondues: la mansuétude à l’endroit des ennemis d’Israël est nuisible à leur pays, nocive et sanglante; les perpétuelles et itératives justifications israéliennes à sa légitime défense sont superfétatoires et contre productives, et les solidarités à toutes causes internationales qui ne sont pas les siennes lui sont fatales.
Israël ne doit pas subir le sort actuel et cruel de l’Arménie, abandonnée de tous et précisément de tous ceux qui incriminent Israël.
Jérusalem doit se ressaisir et combattre pour ses intérêts civils et militaires sans attacher nulle importance aux rodomontades indignes, injustifiées et ridicules des donneurs de leçon qui passent leurs temps à agir en sens contraire de leurs recommandations et qui n’ont aucune légitimité quelconque à juger au nom de leurs propres turpitudes les actions de survie de l’État d’Israël.
© Pierre Saba
20 octobre 2023