Après la tuerie de masse perpétrée par le Hamas ce 7 octobre dans les kibboutz du sud d’Israël, et à peine les raids de l’aviation israélienne commencés, qu’une petite musique habituelle commençait déjà à se faire entendre, y compris dans les médias français les plus équilibrés.
On entendait ceci : « là, ce sont des civils israéliens innocents qui ont durement souffert, et maintenant ça va être des civils palestiniens innocents qui vont à leur tour terriblement souffrir ». Sous-entendu, ce sont tous des innocents qui souffrent et l’armée israélienne va être aussi meurtrière que le Hamas, même si les méthodes employées ne seront pas barbares.
Je suis fatigué d’entendre cette ritournelle, oui, « gavé », comme disent encore les jeunes.
D’abord, il est faux de dire que les civils sont innocents et n’ont aucune responsabilité quand des attentats ou des guerres arrivent, et ce que ce soit dans une démocratie comme Israël ou dans une dictature comme à Gaza: quel que soit le régime, on a d’abord les dirigeants qu’on mérite.
Non, ce qui est inadmissible quand on tue sciemment des civils, c’est qu’ils soient sans défense, et qu’ils aient, dans une démocratie, délégué cette tâche à un gouvernement et à ses soldats ; et dans une dictature, le laisser-faire politique revient à cautionner les dictateurs en place ; si un tel régime ne convient pas, on peut s’exiler ailleurs, ou mieux encore, s’organiser pour combattre ce régime dictatorial. Donc quand on vit dans un pays et qu’un malheur arrive, tout citoyen a une part de responsabilité de ce qui lui arrive, et n’est pas chimiquement « innocent ».
Ensuite regardons de plus près le HamasLand et rappelons son histoire récente:
Au début des années 2000, et suite aux Accords d’Oslo de 1993, le territoire est presqu’entièrement en zone A (sous contrôle de l’Autorité Palestinienne) à l’exception d’une petite zone au sud-ouest sous contrôle israélien (zone C), le Gouch Katif, avec 8500 Juifs qui y habitent dans des implantations datant d’après la guerre des 6 jours de juin 1967, ces implantations existant déjà avant la guerre d’indépendance de 1948.
Ces implantations du Gouch Katif, très éloignées et isolées du cœur d’Israël, sont très difficiles à défendre des exactions arabes continuelles et au début des années 2000, dans le sillage de la 2nde intifada, se produit le pseudo-meurtre du jeune M. Al-Dura au carrefour de Netsarim, supercherie médiatique montée par un « journaliste militant » de France 2 avec la complicité de « cinéastes et de figurants » palestiniens locaux. Sur la scène internationale, cet épisode fera énormément de mal médiatiquement et politiquement à Israël.
Devant toutes ces exactions et sous la pression internationale, en août 2005 A. Sharon, alors 1er ministre Likoud, décide donc d’évacuer unilatéralement et totalement ces implantations, au grand dam de ses habitants et de l’aile droite nationaliste de son parti, mais avec le soutien de toute la gauche parlementaire, encore inscrite dans l’utopie des Accords d’Oslo.
Livrés à eux-mêmes, commence alors une guerre civile fratricide entre le Fatah et le Hamas ; début 2006, ont lieu des élections législatives palestiniennes (les dernières) qui conduisent à une victoire nette du Hamas sur l’ensemble Gaza + Cisjordanie avec près de 43 % des voix, et plus de 48 % dans la seule bande de Gaza ; ces résultats ont pour conséquence d’intensifier la guerre civile à Gaza qui se termine un an plus tard, mi-2007, par la prise de contrôle totale de ce territoire par le Hamas et la fuite des dirigeants du Fatah vers la Cisjordanie, exfiltrés par les forces israéliennes.
A partir de là, Israël décide de fermer sa frontière et les échanges avec Gaza, territoire à présent tenu par un mouvement islamiste et terroriste issu des Frères musulmans et prônant ouvertement la destruction d’Israël et l’extermination de tous les Juifs.
Depuis cette évacuation, la tension entre Israël et Gaza n’a fait que croitre avec au moins 5 interventions militaires israéliennes, répondant à l’envoi de milliers de missiles sur des zones civiles israéliennes, interventions se limitant à la destruction d’infrastructures du Hamas (terrestres et souterraines) et à l’élimination ciblée de hauts dirigeants.
Jusqu’à ce samedi 7 octobre 2023.
Du point de vue politique, plus aucune élection générale n’a été organisée par l’AP depuis 2005 (Présidentielle) et 2006 (Législatives) ; seules des élections municipales ont été organisées en 2021-2022, uniquement en Cisjordanie et boycottées par le Hamas, pourtant fortement implanté également en Cisjordanie.
Pourquoi ces non-élections ? Parce que tous les sondages faits depuis près de 15 ans parmi la population palestiniennes de Cisjordanie montrent que comme en 2006, le Hamas en sortirait largement vainqueur, ce qui conduirait fatalement à la même instabilité en Cisjordanie que celle connue à Gaza en 2006-2007, et fatalement à l’éviction du Fatah du pouvoir, avec la perte de tous les attributs liés à ce pouvoir, et notamment de la manne issue de la corruption endémique, malheureusement très répandue dans les pays arabo-musulmans (Cf. Algérie, Tunisie, Égypte, Syrie, Irak…)
On peut donc en conclure que sur le plan politique, le Hamas est largement soutenue par une majorité d’arabes palestiniens, que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie ; d’ailleurs, il suffit de voir les scènes de liesse populaire dans la rue arabe à Gaza et en Cisjordanie (mais aussi en Égypte, en Jordanie, en Syrie, au Liban, au Yémen, en Tunisie, en Algérie et même au Maroc, sans oublier dans les banlieues et les prisons françaises), dès qu’un évènement favorable aux Palestiniens se produit, généralement un attentat meurtrier ; on a ainsi droit à chaque fois aux traditionnels concerts de klaxons, oripeaux au vent et distribution de bonbons et friandises dans les rues.
Voilà pourquoi il est fort hasardeux, voire même totalement inexact de parler d’une population civile « innocente » ; non, la population civile palestinienne et plus particulièrement celle de Gaza soutient dans une large mesure ses dirigeants et est donc en grande partie complice des exactions commises ce samedi 7 octobre.
Alors cette guerre de Simha Torah, qui risque de faire de très nombreuses victimes collatérales dans la population civile de Gaza, ne doit pas conduire à un défilé de « pleureuses » sur nos plateaux de télévision. Si la population civile de Gaza risque de beaucoup souffrir dans cette guerre ultime, elle en est aussi responsable, même si tous ses habitants ne sont pas à titre personnel des monstres sanguinaires.
Si l’on pousse un peu plus loin l’analyse, ces populations « innocentes » et « ne soutenant pas le Hamas » ne devraient-elles pas au contraire se réjouir du fait que quelqu’un vienne enfin les délivrer de cette dictature ? Elles devraient pourtant se féliciter qu’Israël vienne verser le sang de ses enfants pour les libérer de leurs bourreaux ; a-t-on entendu les Français maugréer contre les anglais quand ils venaient bombarder les positions allemandes sur le sol français en 43-45, fussent-ils destructeurs et meurtriers ? En fait, la dure réalité à admettre est que les populations arabes palestiniennes préfèrent rester sous l’emprise du Hamas que sous la protection des Juifs.
Enfin un dernier point ; imaginons qu’Israël laisse le Hamas prospérer et se développer ; qu’adviendra-t-il finalement ? Il adviendra ce qu’il est advenu en Syrie/Irak dans les années 2010-2017 avec DAECH ; fort de leurs succès sur Israël, donc sur les kouffars d’occidentaux et avec l’aide de l’Iran très militarisé, le Hamas islamiste fera des émules partout dans le monde arabe mais aussi et surtout dans le monde occidental et en premier lieu en France avec le terreau fertile qu’on trouve maintenant partout sur le territoire (Cf. les émeutes de mai-juin dernier s’étendant à tout le pays). Et là, on connaîtra à nouveau des vagues d’attentats comme on en a connu sur notre territoire en 2015 (ça a d’ailleurs commencé avec l’attentat contre un professeur à ARRAS le 13 octobre).
Donc, il est parfaitement exact de dire que lorsqu’Israël combat et éradique les terroristes islamiques à Gaza, c’est aussi tout l’Occident qu’elle protège, et dans le cas présent il faut aussi soutenir et remercier l’État hébreu de faire le job à notre place (comme l’Occident a dû le faire pour DAECH ou au Sahel).
Je dis donc aux pleureuses professionnelles qui vont être légion très bientôt dans les médias: Ouvrez enfin les yeux et remerciez les Enfants d’Israël de faire le sale boulot au nom de la liberté, et s’il vous plait gardez pour vous vos jérémiades épuisantes.
© Gilles Bellaïche
Israël Is Forever/Morechet Jacques KUPFER – Toulouse
Si seulement tout le monde et pas seulement sur Tribune juive, pouvait lire Gilles Bellaiche! c’est un peu ardu mais trés bien documenté . Il suffit de faire un effort.
N oublions pas que les arabes de judee samarie sont ( probablement ) majoritairement pro hamas , c est la raison veritable pour laquelle le fatah n organisera jamais d elections dans cette zone .
Pour récompenser les 1300 morts des kibbutz et des décapitations , dont 40 bébés et les femmes eventrees et civils bripules et les milliers de roquettes la commission européenne a triple le soit disante aide humanitaire à Gaza soit de 25 millions à 75 millions en plus de95 millions pour soutenir leur économie dont nos sacpbons qu’il n’y a. aucun contrôle et l’argent est détourné par le Hamas et l’UE le sait bien
Le pape aujourd’hui dès son balcon pourri a demandé des couloirs humanitaires pour la population de Gaza et de protéger les » palestiniens « notamment la population de Gaza sans le moidre mot pour les victime 1300 et otages
bébés , enfants , femmes personnes âgées et malades
Décidément l’Europe qui fait semblant d’être révolté par les crimes horribles et les 150 otages se rejuoit que les juifs sir tu toujours persécutés et notamment le Vatican
Les Chrétiens continuent de jouer la comédie mais restent toujours identiques. à eux mêmes : des antijuifs antisionistes et anti israéliens
Le pire c’est le Pape François qui donne la marche à suivre à cette Europe responsable de la Shoah
Je les hais