Olivia Cattan. Où sont donc mes amies féministes?

Hier dans mon abri, je me demandais où donc étaient passées mes amies féministes ? Toutes celles avec lesquelles nous militions avec « Paroles de femmes » ? Les Présidentes d’associations, les artistes, les militantes qui s’émeuvent à juste titre pour la drague lourde, le harcèlement, le viol, les violences faites aux femmes, le « madame-mademoiselle ». Celles qui manifestent et se mobilisent, encore à juste titre, pour soutenir les femmes en Iran…

Pourquoi, alors que des femmes se sont faites exhiber nues, frappées et violées en bande organisée, démembrées, brûlées vive, et que tout a été filmé, toutes ces soeurs de combat se terrent-elles dans un silence assourdissant.

Ces femmes n’ont-elles pas la bonne nationalité pour mériter d’être défendues par les féministes de mon pays ?

A moins que la peur, la lâcheté face aux menaces des réseaux sociaux aient fini par avoir raison de tous nos combats féministes.

Je posterai chaque jour sur mon profil la photo d’une de ces femmes, dont certaines sont encore otages.

J’appelle mes amies féministes, nos députées et femmes politiques de tous bord, mes consœurs journalistes et écrivaines à afficher sur leurs profils : #Libérez nos sœurs.

J’aimerais aussi ajouter, après avoir lu certains posts, que défendre la cause palestinienne, être pour la paix, n’empêche en rien de dénoncer ces meurtres et actes de barbarie commis sur des jeunes femmes innocentes. Il n’y a donc aucune raison digne et valables à ce silence. La cause des femmes n’est pas une affaire de politique ou de religion, c’est une affaire d’humanité. Ne pas dénoncer ces viols et ces meurtres de femmes c’est être complice.

© Olivia Cattan

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8 Comments

    • Ces féministes-là ne balancent que les blancs, de préférence célèbres et riches. Ce qui m’est arrivé en dernier disons ne les aurait sûrement pas intéressées. Le premier, c’était dans un couloir désert du métro. Il arrive à ma hauteur, me met la main aux fesses. La mienne, de main, part aussitôt, par réflexe, sur sa joue. Je vois en un instant que c’est un maghrébin. Il me regarde, stupéfait, me dit : tu es méchante et il file …
      Le deuxième était également un maghrébin et j’avoue que là, moi qui ne suis pas peureuse, j’ai eu très peur. Il n’avait pas l’air normal.J’avais raté mon bus, le dernier, il faisait nuit. C’était sur un pont et l’endroit était désert. Il m’a harcelée de plus en plus lourdement, on aurait dit un fou. Et j’avais encore au moins un kilomètre à faire. Heureusement, une voiture est arrivée, s’est arrêtée. A bord, un couple. La femme me dit : vous voulez monter et j’ai bien sûr accepté. Ils m’ont alors dit qu’ils avaient bien remarqué que quelque chose n’allait pas, que le type faisait de grand gestes excités … Je l’ai échappée belle, je crois.
      Le troisième : un grand type en djellaba, qui sortait d’un foyer d’immigrés au moment où je passais, dans une rue reliant deux villes du 93. Il s’est dressé devant moi, l’air mauvais, m’empêchant de passer, me désignant le trottoir² d’en face.
      Le quatrième me barrait le passage également, il faisait nuit mais heureusement l’arrivée de passants l’ont fait fuir
      Mon témoignage bien sûr n’intéressera pas les néo-féministes, il ne coche pas les bonnes cases ! Je n’ai jamais été harcelée de façon agressive par ce qu’elles nomment un blanc. Je ne signe pas, mais TJ m’aura identifiée je suppose.

      • @Anonyme Les néo-féministes sont les pires des anti féministes _ de même que les « antiracistes » sont les pires des racistes. TOUT est mensonge et abjection dans l’Occident moderne. Bien plus barbare et anti démocratique que certains pays qu’on pointe du doigt.

  1. @Judith R. Les « néo féministes » sont non seulement des « anti féministes » mais elles soutiennent également l’ indigénisme et Black Lives Matter voire le Hamas ! Ce sont des féminazies.
    A propos de cette chose, on ne devrait plus utiliser que le terme félinazisme.

    Le summum de l’obscurantisme (la « théorie du genre » est une aberration scientifique et les théories racistes des indigénistes encore plus) et de la haine de soi : cette dégénérée de Judith Butler (qui a affirmé qu’il fallait soutenir le Hamas même après le 7 octobre) se fait en tant que femme, en tant que blanche et a fortiori en tant que Juive.
    Une comme Judith Butler incarne la haine de soi

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