Parler de la Syrie, ça ennuie tout le monde.
Voilà Bachar El Assad qui réapparaît sur une photo avec XI Jinping.
Ils ont noué un partenariat stratégique.
La moitié des syriens ont perdu leur maison.
Au sommet de la ligue arabe, Bachar était sorti de son bunker et souriait sur la photo de groupe.
À l’évidence, l’Amérique de Jo Biden a autorisé ses alliés de la région à normaliser leur relation avec celui qui était déclaré pestiféré durant 12 ans.
Voilà donc, refermée, la parenthèse des révolutions Arabes !
Pour dire la triste réalité, les Syriens ne sont pas prêts de tourner la page.
70% de la population a besoin d’une aide humanitaire.
Leur pays est en ruines et en miettes!
Il n’en finit plus de s’émietter!
Dans le Nord, depuis un mois, des hommes meurent dans d’obscurs règlements de comptes entre milices Arabes et kurdes, pro turcs et pro américains.
Dans le Sud, la hausse du prix de l’essence a jeté les Druzes dans la rue.
Hôpital de Damas
Les prisonniers malades prient pour qu’on ne s’aperçoive pas qu’ils sont souffrants !
Parce que là-bas, être hospitalisé, ça vaut une exécution sommaire.
On torture les malades, on les achève, on jette les agonisants dans les fosses communes.
Enterrés en silence
100.000 Syriens sont morts en prison depuis le soulèvement!
On compte les disparus par milliers,
En Syrie, il y a des Prisons secrètes et des prisonniers au secret.
Les disparus aux oubliettes, c’est une spécialité syrienne.
Mais les familles n’oublient jamais.
Elles se raccrochent à n’importe quel espoir.
La corruption est partout.
Le plus incroyable, c’est que parfois ça marche!
Certains ont passé plus de 20 ans au cachot avant de réapparaître.
Ces horreurs sont connus des dirigeants du monde entier, de l’ONU et surtout des ONG, prêtes à accuser Israël, quitte à inventer les accusations.
Que voulez-vous ?
Je l’écris en début d’article!
Ça ennuie tout le monde de parler de la Syrie.
Souhaitons qu’un jour le monde réalise ce qu’Israël apporte à l’humanité.
Il faudrait pour cela que le monde entier devienne honnête.
© René Seror
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