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Distinctions & performances
– Le judoka israélien Sagi Muki a remporté une médaille d’or au Grand Prix de Judo qui se déroulait à Zagreb. Il a participé à ce prix afin d’engranger des points en vue des Jeux Olympiques de Paris en 2024.
– Le milliardaire israélo-canadien Sylvan Adams remporte le championnat du monde de cyclisme en Écosse.
– L’or et l’argent aux Championnats du monde de planche à voile, dans la catégorie iQFoil : Shahar Tibi, 25 ans, a remporté la 1ère place des épreuves qui se sont tenues à La Haye, offrant le tout premier titre mondial d’Israël depuis dix ans. Katy Spychakov, 24 ans, est arrivée 2ème.
– L’Institut « World of Statistics » a classé les villes dans le monde où il est le plus facile de développer une start-up, sur la base de l’évaluation des facteurs suivants : performance, financement, connectivité, portée sur le marché, connaissances, talent et expérience.
Israël est dans le top 10 avec Tel Aviv qui se trouve à la 7ème position.
– L’équipe de mathématiques de l’Université de Tel-Aviv comprenant cinq étudiants a remporté la 3ème place au 30ème Concours international de mathématiques pour étudiants (IMC) qui s’est tenu en Bulgarie, avec la participation des 70 meilleures équipes universitaires du monde.
– L’équipe israélienne de natation a remporté pas moins de 6 médailles – deux d’or et quatre de bronze – aux championnats d’Europe de natation des moins de 23 ans qui se déroulaient à Dublin. Aviv Barzilaï et Ron Polonski ont remporté la médaille d’or au 200 mètres nage libre mixte.
– Selon le classement académique des universités mondiales 2023 (ARWU) publié par « ShanghaiRanking Consultancy » 3 universités israéliennes spnt parmi les 100 meilleures au monde, l’Institut Weizmann, le Technion et l’Université hébraïque.
– Aux Masters à Budapest la judoka Inbar Lanir a remporté la médaille d’or après s’être hissée en finale de la catégorie des 78 kilos ; Peter Paltchik se classe 2ème dans l’épreuve masculine des 100 kilos
– Spécialisée dans le cannabis Pr Nirit Bernstein chercheur principal et directeur du laboratoire de recherche et de développement sur la culture du cannabis à l’Institut Volcani, a reçu trois prix internationaux prestigieux dans le domaine du cannabis au cours de l’année écoulée. « International Agronomy Award » by American Society of Agronomy, « ElSohly Award for Excellence » by American Chemical Society, « Plant Science and Cannabis Cultivation Award » by American Society for Horticultural Science.
Les recherches de Pr Nirit Bernstein portent sur l’étude de la plante de cannabis et le développement de technologies de culture visant à produire du cannabis médical de haute qualité pour le bénéfice des patients.
– L’équipe d’Israël de biologie formée de 4 lycéens à l’Université pour les jeunes et à la Faculté des sciences de la vie de l’Université de Tel-Aviv, sous la direction du Doyen de la Faculté, le Prof. Abdelsalam Azzam et du Dr. Yair Pozniak a remporté deux médailles d’argent et deux de bronze aux 34e Olympiades internationales de biologie qui se sont tenues à Al Ain aux Emirats Arabes Unis accueillant 316 participants de 79 pays.
– L’Université de Tel-Aviv au 1er rang mondial des universités non-américaines pour la production de « licornes »
– 43 diplômés de l’Université de Tel-Aviv ont fondé des licornes, start-ups valorisées à au moins un milliard de dollars, entre 1997 et 2021, soit 10 de plus que l’Université d’Oxford, ce qui la place en tête des universités non américaines dans le monde.
– L’Université de Tel-Aviv a obtenu la 1ère place parmi les universités israéliennes dans le prestigieux classement QS qui évalue chaque année 1 500 universités dans le monde.
– L’équipe d’Israël remporte sa première médaille d’or au concours général des Championnats du monde de gymnastique rythmique 2023 à Valence, en Espagne.
– Pr Eitan Yaakobi et Pr Zohar Yakhini, membres de la Faculté d’informatique Henry et Marilyn Taub du Technion et experts en stockage de données sur l’ADN ont remporté la prestigieuse bourse EIC Pathfinder de l’Union européenne.
Ils développent une méthode de stockage prometteuse, car un seul gramme d’ADN peut servir à stocker des volumes d’information considérables lorsqu’il est correctement codé. Compte tenu de l’augmentation vertigineuse du volume de données dans le monde, il est nécessaire de trouver une alternative de stockage bon marché, compacte et non polluante.
– L’OCDE a publié son rapport sur l’éducation. Israël est l’un des pays les plus instruits de l’organisation. Ainsi, les élèves de primaire étudient 918 heures par an contre 805 pour la moyenne des pays de l’OCDE. Israël est aussi l’un des seuls pays, avec la France, le Mexique et la Hongrie où l’enseignement est obligatoire à partir de 3 ans.
Le pourcentage de diplômés de l’enseignement supérieur est de 50 ,6% en Israël contre 40,4% en moyenne dans l’OCDE. En Israël, 88% des élèves terminent leur scolarité au lycée contre 81% pour la moyenne de l’OCDE.
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High Tech
« Brenmiller Energy » a développé « bGen ZERO », un système de stockage d’énergie thermique conçu pour l’électrification de la chaleur, c’est-à-dire l’alimentation par l’électricité plutôt que par des combustibles fossiles comme le gaz naturel, le charbon ou le pétrole.
Ce systéme de stockage permet à diverses industries d’exploiter l’électricité, la biomasse et la chaleur résiduelle pour créer de la vapeur, de l’eau chaude et de l’air chaud propres pour des processus tels que le moulage du plastique, la transformation des aliments et des boissons, la production de papier, la fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques, et l’entraînement de turbines à vapeur.
Avi Brenmiller, PDG : « Nous avons baptisé notre système de nouvelle génération ZERO parce qu’il se charge à partir de sources d’énergie propres telles que le solaire et l’éolien, produit de la chaleur propre, élimine le carbone dans le processus de production, réduit les coûts et, surtout, bGen ZERO lui-même est construit à partir de matériaux respectueux de l’environnement et non dangereux »
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Culture
– Entre la Knesset et le Musée d’Israël, la Bibliothèque Nationale, tant attendue, va rouvrir avec un bâtiment de 46 000 m2, conçu pour ressembler à un livre géant ouvert et 11 étages, dont cinq souterrains, avec des salles de lecture luxueuses, des expositions semblables à celles d’un musée et des salles pour tous les visiteurs.
Après un quart de siècle de gestation, l’ouverture du campus de la Bibliothèque nationale ressemble moins à un simple déménagement dans un nouveau bâtiment qu’à l’accueil d’un nouveau membre de la famille, du moins pour le président Sallai Meridor : « Il a fallu des comités internationaux, des comités israéliens, une loi à la Knesset, c’était une naissance… On pourrait même dire que cela a pris 131 ans… Ce sera, je l’espère, un grand pont pour de nombreuses personnes, de nombreux types de personnes différentes »
M. Meridor faisait référence aux racines historiques de la bibliothèque nationale d’Israël, qui a vu le jour lors du premier congrès sioniste en Europe en 1897.
Des millions d’objets ont été transférés dans ce nouveau bâtiment de 225 millions de dollars, dont plus de 4 millions de livres, des journaux historiques, des photographies, des collections personnelles et des archives, des milliers de cartes anciennes, des manuscrits, des affiches, des disques et des cassettes, ainsi que des millions de documents et d’enregistrements musicaux numérisés.
Quelque 200 000 livres sont mis en rayon dans la salle de lecture centrale, ronde et vitrée, qui peut accueillir 600 personnes et constitue le cœur du bâtiment. En contrebas, un système robotisé permettra de ranger et d’accéder aux livres stockés.
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Archéologie
– Une porte de ville vieille de 5 500 ans et une partie d’un système de fortifications ont été mises au jour à Tel Erani lors de fouilles effectuées près de Kiryat Gat, dans le sud d’Israël, la porte étant la plus ancienne jamais découverte en Israël.
La porte est flanquée de deux tours en pierre, séparées par des rangées de briques crues. Les fortifications datent du début de l’âge du bronze, soit environ 3 300 ans avant notre ère, ce qui correspond au début de l’urbanisation en Terre d’Israël et dans le Levant Sud
Ancienne porte de Tel Erani
Cette découverte a obligé les archéologues à revoir la date d’apparition de l’urbanisation dans la région, estimant désormais qu’elle est probablement antérieure de plusieurs siècles aux suppositions antérieures.
– Un plongeur a découvert un disque datant de 2 500 ans utilisé contre le « mauvais œil »- Selon l’Autorité israélienne des Antiquités, l’artefact découvert sur la plage de Palmachim est un talisman que les marins apposaient sur les navires pour leur porter chance.
Un disque de marbre rare, vieux de 2 500 ans, », connu en grec sous le nom de « ophtalmoi »
Yaakov Shitrit, directeur de l’unité archéologique marine : « Cette décoration était courante sur les proues des navires et servait à protéger du mauvais œil et de la jalousie, à faciliter la navigation et à servir d’œil pour scruter l’horizon et avertir d’un danger … Cet ornement est encore très répandu aujourd’hui sur les navires modernes au Portugal, à Malte, en Grèce et en Extrême-Orient »
– Prenant part à des fouilles archéologiques de l’Autorité des antiquités d’Israël sur le site antique d’Usha dans le nord d’Israël, une jeune lycéenne découvre un ancien « miroir magique » vieux de 1 500 ans, datant de la période byzantine. D’autres lycéens parmi 500 qui participainet ont aussi découvert des jarres de poterie, des pièces de monnaie, des fragments de pierre décorés et même un aqueduc.
Le tesson de poterie à l’apparence inhabituelle qui émergeait du sol était un morceau d’un « miroir magique »
Navit Popovitch, conservateur des périodes classiques à l’Autorité des antiquités d’Israël : « Un miroir de verre, destiné à protéger du mauvais œil, était placé au milieu de la plaque. L’idée était que si un mauvais esprit, tel qu’un démon, se regardait dans le miroir et y voyait son propre reflet, le propriétaire de l’objet se trouvait protégé »
Clara Amit, Israel Antiquities Authority. Une plaque de miroir presque complète trouvée dans le passé à Nizzana dans le Néguev, en Israël
– Les archéologues de l’IAI ont mis au jour un bâtiment décimé par le feu lors du siège babylonien de Jérusalem en 586 avant notre ère. Le bâtiment 100 était autrefois une grande maison à deux étages appartenant à un membre de l’élite de Jérusalem, mais il a été perdu dans le temps jusqu’à ce qu’il soit découvert sous un parking de l’ancienne ville.
Les chercheurs ont découvert que l’incendie s’était déclaré au dernier étage du bâtiment, car l’étage inférieur comportait des pièces que le feu n’avait pas atteintes. Cela signifie que le feu a probablement été intense, mais qu’il s’est éteint rapidement.
La présence généralisée de restes carbonisés suggère une destruction délibérée par le feu, qui a été allumé à plusieurs endroits dans les étages supérieurs et inférieurs, la chaleur s’élevant pour brûler le plafond de l’étage – Il est très probable que ce bâtiment ait été la cible d’un incendie criminel en guise de mesure punitive pour désobéissance, ce qui était courant pendant les 30 mois de siège de la ville. Le royaume de Judée avait tenté une rébellion contre les envahisseurs babyloniens, et le roi Nabuchodonosor II avait donc ordonné la destruction de Jérusalem.
– Des objets utilisés il y a 400 ans dans des rituels magiques populaires ont été découverts le long de l’ancienne route du Darb al-Hajj qui menait de l’Égypte à la Mecque.
Selon les chercheurs, Itamar Taxel de l’Autorité Israélienne des Antiquités (AIA), Uzi Avner du Centre scientifique de la mer Morte-Arava et Nitzan Amitai-Preiss de l’Université hébraïque de Jérusalem, ces objets étaient utilisés dans des rituels magiques destinés à éloigner le mauvais œil, à guérir des maladies, etc.
Les objets ont été découverts par Moti Shemtov, un habitant d’Eilat, après quoi des fouilles archéologiques ont été menées sur le site par Uzi Avner et Asaf Holzer, pour le compte de l’AIA.
Dr Uzi Avner : « Cette découverte révèle que les gens du début de la période ottomane – tout comme aujourd’hui – consultaient des sorciers populaires, parallèlement à la croyance formelle dans la religion officielle »
Les découvertes comprennent des dizaines de fragments de hochets ronds en argile contenant de petites pierres, qui faisaient du bruit lorsque le hochet était agité et étaient associés à divers rituels et cérémonies.
On a également trouvé deux autels à encens miniatures, semblables à ceux utilisés pour les offrandes votives, une petite figurine de femme nue ou de déesse aux mains levées, caractéristique de divinités ou de prêtresses, diverses autres figurines et des galets de quartz colorés. L’examen de l’argile utilisée pour la fabrication des objets en céramique a montré qu’elle provenait d’Égypte.
Les objets ont été trouvés le long de la route de pèlerinage, appelée Darb al-Hajj en arabe, qui partait du Caire, traversait la péninsule du Sinaï, continuait dans la région d’Eilat jusqu’à la ville d’Aqaba, puis traversait la péninsule arabique pour se rendre à La Mecque. Cette route a été utilisée dès les premiers siècles après l’avènement de l’islam, du 7ème siècle jusqu’au 19ème siècle.
Fragment de hochet en argile Galets de quartz colorés Autel à encens en argile
– La taille des boules de calcaire découvertes sur le site préhistorique d’Ubeidiya datant d’il y a 1,4 million d’années et le processus complexe de lissage de la surface, qui exige des compétences exceptionnelles et une intention claire, remettent en question les idées reçues sur les capacités des premiers hominidés.
Des chercheurs de l’université hébraïque de Jérusalem ont examiné 150 boules de calcaire et ont déterminé que ces sphéroïdes avaient été fabriqués intentionnellement dans le but précis de créer une forme sphérique, plutôt que d’être des sous-produits accidentels d’autres activités.
Boules de calcaire taillées par des humains
Ces objets ont été façonnés à l’aide d’une technique connue sous le nom de « knapping », qui consiste à frapper la pierre. Les pièces de calcaire ont été soigneusement « réduites » afin d’obtenir leurs formes sphériques.
– Huit marches où Jésus a dit avoir guéri un aveugle ont été mises au jour à Jérusalem.
La découverte a été faite par des archéologues lors de travaux d’excavation sur l’ancienne piscine de Siloé. L’AIA a annoncé au début de l’année que l’ancienne piscine de Siloé serait ouverte au public pour la première fois depuis 2000 ans.
La piscine de Siloé a été construite il y a environ 2 700 ans. Elle faisait partie du système d’approvisionnement en eau de Jérusalem.
Johnnie Moore, président du Congrès des dirigeants chrétiens : « Dans la piscine de Siloé, nous trouvons une preuve de l’histoire préservée pour nous, révélée juste au bon moment … Théologiquement, elle confirme les Écritures ; géographiquement, elle confirme les Écritures ; et politiquement, elle affirme le lien incontestable et inégalé d’Israël avec Jérusalem. Certaines découvertes sont théoriques. Celle-ci est indéniable. Elle est la preuve de l’histoire de la Bible et de son peuple, Israël« .
Portico de la piscine de Siloé
– Une cache d’armes romaines datant d’environ 1 900 ans ont été découverte dans une grotte de la réserve naturelle d’Ein Gedi par archéologues de l’AAI et de l’université d’Ariel.
Quatre épées, dont trois encore gainées dans leur fourreaux de bois, et un javelot étaient cachés dans une anfractuosité à l’intérieur d’une grotte. Dr Eitan Klein, l’un des directeurs du Judean Desert Survey Project : « La dissimulation des épées et du pilum dans de profondes fissures de la grotte isolée au nord d’En Gedi laisse supposer que les armes ont été prises comme butin à des soldats romains ou sur le champ de bataille, et qu’elles ont été cachées à dessein par les rebelles de Judée pour être réutilisées. Il est évident que les rebelles ne voulaient pas être surpris par les autorités romaines en possession de ces armes »
Quatre épées, dont trois encore gainées dans leur fourreaux de bois, et un javelot romains datant d’environ 1 900 ans
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Révélations
Le saviez-vous ? On a découvert que les extraits de feuilles d’avocat réparaient de manière significative les lésions du foie, des reins et du cœur, le diabète type 2, réduisaient l’hypertension artérielle, …
La préparation consiste à rincer les feuilles d’avocat dans de l’eau distillée, à les sécher à l’air, à les réduire en poudre et à les mélanger à de l’éthanol à 80 % pendant trois jours, puis à les lyophiliser pour obtenir un extrait.
Le saviez-vous ? Une statue emblématique en bronze de l’empereur romain Hadrien, datant d’environ 2 000 ans, a été transformée en un nid d’abeilles actif lorsque 50 000 abeilles ont produit leur cire sur des grilles imprimées en 3D à l’identique de l’original. Cela correspond à l’ancienne technique de la « cire perdue » utilisée pour fabriquer la statue originale, une méthode de moulage du métal dans laquelle le métal en fusion est versé dans un moule creux créé sur un modèle en cire d’abeille, qui fond au cours du processus.
Le processus de création a nécessité non seulement la collaboration entre les départements de design et d’archéologie du musée, mais aussi l’expertise d’un artiste slovaque et d’un apiculteur professionnel.
Le saviez-vous ? Pr Tomer Michaeli, du Technion, et son étudiant diplômé Yochai Blau ont trouvé un moyen de perfectionner et d’améliorer les images à l’aide d’un modèle d’intelligence artificielle appelé « réseau accusatoire génératif », ou GAN, obtenant ainsi une qualité d’image remarquable et une distorsion de l’image moindre.
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Inventions et découvertes
Tal Idan, chercheuse dans le domaine des éponges et postdoctorante à l’Institut Weizmann des sciences : « Les éponges sont à la base du système écologique, tout comme les coraux sont à la base du récif corallien d’Eilat. Il est important de savoir que les éponges sont des animaux. Elles n’ont ni yeux, ni bouche, ni mains, ni jambes. Ce sont des formes de vie très simples, parmi les premières formes de vie multicellulaire à avoir évolué…Les éponges se nourrissent en filtrant l’eau de mer, en éliminant efficacement les bactéries, les virus, les minuscules particules organiques et même les matières dissoutes de l’eau. Cela constitue en grande partie une source de nourriture qui n’est pas disponible pour d’autres organismes et qui est consommée par les éponges. Ce faisant, les éponges rendent accessibles sur les fonds marins des aliments qui n’étaient pas disponibles auparavant »
Selon Tal Idan, les composés chimiques que les éponges produisent pour se protéger pourraient servir de médicaments pour les êtres humains.
Alon Rothschild, directeur de la division marine de la Société pour la protection de la
Nature : « Il y a des dizaines de milliers d’années, le niveau de la mer Méditerranée était beaucoup plus bas. L’ancien rivage de Herzliya et de Tel Aviv est aujourd’hui submergé par 100 mètres d’eau de mer et constitue essentiellement une crête rocheuse où les éponges aiment s’installer … La crête rocheuse sous-marine confère une certaine stabilité et sert donc d’ancre à l’habitat des éponges et à toute la vie marine qui les entoure… Les éponges sont également appelées « hôtels vivants », car de nombreux organismes vivent dans leurs nombreuses cavités, notamment des vers, des crabes ou des poissons»
Tal Dan : « La plupart de nos travaux sont réalisés à l’aide d’un robot submersible relié à un navire et qui transmet en direct tout ce qu’il voit… Tout au long de l’étude, nous avons découvert un monde incroyable qui comprend plus de 100 espèces différentes d’éponges… Les éponges produisent des composés chimiques pour se protéger, mais nous avons identifié et isolé ces composés et découvert qu’ils peuvent servir de médicament. Depuis les médicaments antiviraux, comme un médicament contre l’herpès jusqu’aux options de traitement du cancer, comme les médicaments contre le cancer du sein et la leucémie. Ces médicaments ont leur origine dans les molécules présentes dans les éponges »
Eponge de l’espèce Agelas oroides Eponges en fond de mer
– Sous la direction du Pr. Dan Peer, l’un des pionniers du développement de médicaments à base d’ARN dans le monde, directeur du laboratoire de nanomédecine et Vice-Président de l’Université de Tel-Aviv, des chercheurs ont réussi à détruire 90% des cellules du myélome multiple, cancer du sang qui apparait dans la moelle osseuse. Ceci grâce à un médicament à base d’ARN, délivré aux cellules cancéreuses par des nanoparticules ciblantes, qui inhibent leur capacité à se diviser.
La doctorante de l’Hôpital Belinson, Dana Tarab-Ravski : « Le myélome multiple est un cancer du sang qui se développe généralement chez la population âgée. Contrairement à la plupart des leucémies qui apparaissent dans la circulation sanguine ou dans les ganglions lymphatiques et se propagent vers le reste du corps, le myélome se caractérise par l’apparition de cellules multiples qui forment des tumeurs à l’intérieur de la moelle osseuse, et sont donc très difficiles à atteindre »
La thérapie à base d’ARN présente un grand avantage, car elle peut être développée très rapidement. En effet, on peut inhiber à chaque fois un gène différent en changeant simplement la molécule d’ARN, et ainsi adapter le traitement à la progression de la maladie et à chaque patient individuellement. Le défi de ce type de traitement est d’atteindre les bonnes cellules.
Pr Dan Peer : « Notre technologie ouvre un nouvel horizon pour l’administration sélective de médicaments à base d’ARN et de vaccins contre les tumeurs cancéreuses et les maladies qui trouvent leur originaire dans la moelle osseuse »
– Dr. Ofir Levy et le post-doctorant Gavin Stark de l’École de zoologie et du Musée d’histoire naturelle Steinhardt de l’Université de Tel- Aviv, ont développé un modèle informatique qui prédit les changements de comportement des animaux et des végétaux en fonction des changements attendus du climat et des habitats dans lesquels ils vivent, afin d’empêcher leur disparition.
Gavin Stark : « La perte de biodiversité dans notre monde est un phénomène qui ne cesse de s’aggraver et de s’étendre … Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les populations animales dans le monde ont diminué de 69 % en moyenne entre 1970 à 2018, et près de 30 % des espèces de mammifères, environ 25 % des espèces d’oiseaux et de reptiles et environ 40 % des espèces d’amphibiens sont actuellement en danger d’extinction. Ce phénomène a deux causes principales. Tout d’abord les modifications climatiques, comme les fréquentes vagues de chaleur et/ou de froid et le réchauffement global en général, qui rend difficile la survie de nombreuses espèces. Deuxièmement, la destruction des habitats par l’homme, lors de la construction des villes, l’extraction des minerais, l’abattage des arbres, etc. »
– D’après une étude de l’Université de Tel-Aviv, menée par les doctorants Noam Ben-Shalom de la Faculté de médecine et Elad Sandbank du laboratoire de neuro-immunologie de l’École des sciences psychologiques et de l’École des neurosciences, le stress rend les vaccins moins efficaces à long terme. Un stress aigu 9 à 12 jours après la vaccination augmente la réaction des anticorps de 70 %, mais diminue la protection contre les variants pathogènes, car il endommage la mémoire immunitaire à long terme.
Dr. Freund : « … Notre étude a été la première à étudier les effets possibles du stress aigu. Nous avons constaté que cet état mental a un impact dramatique, non seulement sur l’efficacité du vaccin, mais aussi sur son fonctionnement »
– « La viande cultivée », c’est-à-dire la production en laboratoire de viande à partir de cellules isolées d’animaux d’élevage en utilisant des techniques d’ingénierie tissulaire, est considérée comme une alternative à la viande.
Machluf, Fishman et Davidovich-Pinhas de la Faculté de biotechnologie et d’ingénierie alimentaire du Technion – Institut israélien de technologie, développent des techniques pour l’expansion cellulaire modulable, l’échafaudage cellulaire et la transformation de la cellule en viande. Leur nouvelle approche pour produire une viande cultivée est basée sur des échafaudages comestibles à base de végétaux, en combinaison avec un gel d’huile végétale (oléogel) comme substitut de graisse. Dans cette approche, l’expansion cellulaire est réalisée à l’aide de microporteurs, qui agissent comme des échafaudages pour la fixation et la prolifération des cellules, permettant ainsi un processus évolutif dans les bioréacteurs. Comme les microporteurs ont été conçus à partir de matériaux comestibles, ils peuvent être directement incorporés dans la viande cultivée finale.
– Une équipe de chercheurs dirigée par Pr Jacob Hanna de l’Institut Weizmann des sciences a créé des modèles complets d’embryons humains à partir de cellules souches cultivées en laboratoire et a réussi à les cultiver en dehors de l’utérus jusqu’au 14ème jour. Ces modèles d’embryons synthétiques possédent toutes les structures et compartiments caractéristiques de ce stade, y compris le placenta, le sac vitellin, le sac chorionique et d’autres tissus externes qui assurent la croissance dynamique et adéquate des modèles.
Pr Jacob Hanna : « On sait peu de choses sur l’embryon précoce parce qu’il est difficile à étudier, pour des raisons à la fois éthiques et techniques, alors que ses premiers stades sont cruciaux pour son développement futur. Au cours de ces étapes, l’amas de cellules qui s’implante dans l’utérus au septième jour de son existence devient, en l’espace de trois à quatre semaines, un embryon bien structuré qui contient déjà tous les organes du corps.
Le drame se produit au cours du premier mois, les huit autres mois de la grossesse étant essentiellement consacrés à la croissance. Mais ce premier mois reste en grande partie une boîte noire. Notre modèle d’embryon humain dérivé de cellules souches offre un moyen éthique et accessible de scruter cette boîte. Il reproduit fidèlement le développement d’un véritable embryon humain, en particulier l’émergence de son architecture d’une finesse exquise »
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Problèmes de société
– En 2022, le pays a recensé 70 000 nouveaux immigrants dont 97% viennent de Ukraine-Russie- Bielorussie.
Environ 70 % des immigrants récents bénéficient de la loi du retour, mais ne sont pas juifs selon loi religieuse juive. 15 % d’entre eux seulement ont exprimé leur intérêt pour le processus de conversion en Israël.
Il y a environ 10 millions de bénéficiaires de la loi du retour dans le monde qui ne sont pas juifs, et leur immigration augmente de manière exponentielle à chaque génération.
Actuellement, la loi du retour accorde le droit à la citoyenneté israélienne aux enfants et petits-enfants de Juifs, même si leur judéité n’est pas reconnue par la loi religieuse.
165 000 russes sur une population totale de145 millions, 43.000 Ukrainiens, 10 000 Bielorusses s’identifient comme Juifs.
– 55,5% des hommes orthodoxes travaillent en Israël, soit une augmentation de 15% en dix ans, alors que les femmes orthodoxes sont déjà 81% à travailler.
A titre de comparaison, dans le secteur général le taux est de 79%.
Cette augmentation du taux d’hommes orthodoxes qui travaillent est due à la politique du gouvernement d’encouragement à l’entrée dans le monde du travail, avec, notamment, des avantages fiscaux offerts et l’octroi de prime à l’emploi.
– Selon le Bureau Central des Statistiques, Israël compte 9,8 millions de personnes et devrait atteindre 10 millions de personnes d’ici fin 2024. En un an la population a augmenté de 2%. 7,2 millions (73 %) sont juifs, 2,1 millions (21 %) sont arabes et 0,55 millions autres.
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Défense
– Développé par Elbit Systems, basé à Haïfa, le système de guerre électronique maritime « DESEAVER MK-4 » a prouvé sa capacité à lancer des balles de leurre et à exécuter des mesures de brouillage électronique dans des scénarios d’attaque de missiles complexes, lors d’essais en mer.
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Environnement
– Sur la base de Glilot des Forces de Défense d’Israël, dans le centre d’Israël, l’Autorité israélienne de l’innovation et le ministère de la protection de l’environnement installent un système de biogaz, recyclant les déchets de cuisine pour produire de l’énergie renouvelable.
La technologie de « HomeBiogas » permet de recycler jusqu’à 500 kilogrammes de déchets organiques par jour, produisant du biogaz qui sera utilisé pour chauffer l’eau pour les besoins de la base.
Dror Bin, PDG de l’Autorité israélienne pour l’innovation : « HomeBiogas est une entreprise pionnière qui développe une technologie innovante pour le traitement des déchets organiques et la production d’énergie renouvelable…Elle représente une solution prometteuse qui peut contribuer de manière significative à la lutte contre la crise climatique, en répondant à un besoin pressant dans le vaste secteur de la restauration collective »
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Santé
– Le trouble bipolaire est une maladie psychiatrique qui provoque des changements inhabituels dans l’humeur, l’énergie, le niveau d’activité et la concentration d’une personne. Ces changements peuvent rendre difficile l’accomplissement des tâches quotidiennes.
Un adulte sur 100 est atteint du trouble bipolaire à un moment ou à un autre de sa vie. Il peut apparaître à tout âge, mais il se développe souvent entre 15 et 19 ans et rarement après 40 ans.
Mis au point par les neurobiologistes de l’université de Haïfa, un test sanguin permet d’identifier les personnes souffrant de troubles bipolaires et de prédire l’efficacité du lithium administré.
Selon la responsable Dr Shani Stern, le test permet de diagnostiquer la maladie bipolaire en quelques jours, à un coût relativement faible et permet aux psychiatres d’ajuster le médicament individuellement.
Le laboratoire de Stern utilise la biologie moléculaire combinée à des plates-formes de simulation biophysique, électrophysiologique et numérique pour faciliter l’utilisation des technologies de cellules souches pluripotentes induites, où des cellules adultes provenant de patients humains sont reprogrammées en cellules souches pluripotentes.
– Le reflux acide se produit lorsque l’acide gastrique s’écoule dans l’œsophage, généralement en position allongée ou après un repas, provoquant des brûlures d’estomac et des ulcères. Les personnes souffrant de reflux acides fréquents peuvent développer un reflux gastro-œsophagien (RGO), qui peut entraîner un cancer de l’œsophage. Le reflux se produit lorsque le muscle sphincter situé à l’extrémité inférieure de l’œsophage se détend au mauvais moment, permettant à l’acide gastrique de remonter dans l’œsophage.
Lors d’une étude portant sur près de 6000 personnes de plus de 45 ans, on a constaté que celles qui prenaient des médicaments contre le reflux acide, appelés inhibiteurs de la pompe à protons, depuis plus de 4,4 ans présentaient un risque de démence 33 % plus élevé que les personnes qui n’avaient jamais pris de médicaments contre le reflux acide.
– Le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus répandu chez les hommes.
BioProtect Ltd, fabricant israélien de dispositifs médicaux, a développé un système d’implant à ballonnet biodégradable qui protège le rectum des radiations inutiles pendant le traitement du cancer de la prostate. Lorsqu’il est implanté et gonflé, le dispositif crée un espace cohérent, fiable et reproductible entre la prostate et le rectum tout en agissant comme un bouclier, réduisant la quantité de rayonnement parasite absorbée par ce dernier pendant la radiothérapie.
Itay Barnea, PDG : « Nous pensons que notre ballon a le potentiel de révolutionner la protection rectale contre la toxicité pendant la radiothérapie du cancer de la prostate. Non seulement il offre une meilleure protection aux organes sains, mais il permet l’augmentation de la dose et l’hypofractionnement, qui sont des tendances majeures dans la radiothérapie du cancer de la prostate »
– Des chercheurs de l’unité d’immunologie clinique et d’allergologie du centre médical Hadassah-Université de Jérusalem à Ein Kerem ont trouvé un traitement pour les fortes démangeaisons des patients atteints de cancer. Ils ont proposé le médicament Dupixent (dupilumab) comme traitement efficace du problème. L’étude visait à éradiquer le prurit chronique.
Des démangeaisons insupportables peuvent résulter de la libération de protéines par les cellules et de la radiothérapie qui tue les cellules de la peau et provoque une sécheresse et une sensation de brûlure lorsque la peau se détache.
Les traitements incluent parfois des stéroïdes à fortes doses qui non seulement ne soulagent pas suffisamment les démangeaisons, mais provoquent une large gamme d’effets secondaires qui affectent l’organisme, y compris la peau.
Le Pr. Yuval Tal, directeur de l’unité d’immunologie clinique : « Le médicament que nous avons développé est un traitement sûr et a montré une efficacité impressionnante en stoppant les démangeaisons après seulement quelques doses« .
Le médicament Dupixent (dupilumab) est connu pour bloquer l’effet des protéines du » bras allergique » du système immunitaire, IL-4 et IL-13, et pour diminuer la production de la cytokine IL-31, communément appelée « cytokine de la démangeaison ». Ces protéines affectent directement les cellules nerveuses qui transmettent le message de démangeaison au cerveau. L’administration de « Dupixent » empêche donc la transmission nerveuse et, par conséquent, la sensation de démangeaison.
© Albert Soued avec Tsedek-Info
Sources: IsraelValley, SiliconWadi, etc… Pour Tsedek-Info
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